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Bribes de mots
13 mars 2007

pensées

A quoi sert de voyager si tu t’emmènes avec toi ?
C’est d’âme qu’il faut changer, non de climat. »

Sénèque

Un jour en vaut trois pour qui fait chaque chose en son temps. »
Proverbe chinois

« Quand un anneau est brisé, la chaîne n’existe plus. »
Proverbe danois

« Mieux vaut faire des reproches que garder sa colère. »
Ecclésiastique

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18 mars 2007

Xtraordinaire

Le handicap, qu'il soit physique ou mental
dérange, interroge, questionne.

Le handicap c'est pas toujours l'affaire des autres
parfois la vie bascule si vite.

Chacun peut y être confronté un jour
et personne n'est jamais prêt.

J'ai rencontré une partie de l'équipe de l'association Xtraordinaire
Ils sont jeunes et dynamiques

Ils ont un super projet d'expédition
ils ont besoin du soutien de tous,
concernés ou pas par le handicap mental

Allez voir leur site et vous comprendrez!
Moi, je leur dis BRAVO

www.expeditionxtraordinaire.com

www.xtraordinaire.org

29 juillet 2007

le gardien du phare de Catherine Hermary vieille

Camille, Anne et Mathilde, trois femmes naufragées sur une île d'un archipel canadien, et hostiles les unes aux autres, vivent avec de lourds secrets. Il ne leur reste que leurs souvenirs, leurs rancunes, leurs désillusions et leur détermination à survivre sur cette île où tous les chemins mènent à un phare dont le gardien ne se montre jamais. Elles redoutent sa présence, mais existe-t-il vraiment ?

Biographie:

Catherine Hermary-Vieille a étudié les langues orientales et poursuivi ses études aux Etats Unis. Elle a obtenu le Prix Femina en 1981 pour 'Le Grand Vizir de la nuit', le Prix des Maisons de la Presse pour 'Un amour fou' et le Grand Prix RTL pour 'L'infidèle'. Elle alterne les biographies et les romans avec succès. Elle vit aux Etats-Unis en Virginie, et fait de nombreux séjours à Paris.

j'ai aimé ce livre, ces trois femmes au destin tellement lourd, le livre n'est pas triste, il raconte...

14 novembre 2007

Baisers de cinéma de Eric Fottorino

« Je ne sais rien de mes origines. Je suis né à Paris de mère inconnue et mon père photographiait les héroïnes. Peu avant sa mort, il me confia que je devais mon existence à un baiser de cinéma. »

Baisers de cinéma" est un roman à multiples entrées. Histoire d'une passion dévorante, étouffante, destructrice. Hommage au cinéma, aux pellicules noir et blanc des Truffaut, Malle ou Godard que l'on a envie de revoir dans les petites salles du VIe arrondissement, dernières survivantes du cinéma d'arts et d'essais parisien. Récit d'une quête : celle de la mère, inconnue et fantasmée, souvenirs d'un père, regretté et rejeté. Tous ces fils se tissent sous les mots doux d'Eric Fottorino qui semble partager avec ses personnages la passion de la lumière. Il déroule son roman comme une bobine de film, éclaire les apparences, tamise l'intimité et laisse dans l'ombre les mystères des êtres, des sentiments et du hasard.(l'internaute)

Le livre vient de recevoir le prix Fémina, il le mérite bien! J'ai aimé ce livre, la quête d'une mère, le cinéma, tout en douceur.....j'ai passé un excellent moment de lecture.

27 janvier 2008

la rêveuse d'ostende d'Eric Emmanuel Schmitt

Cinq histoires où Eric-Emmanuel Schmitt montre le pouvoir de l'imagination dans nos existences. Cinq histoires - La rêveuse d'Ostende, Crime parfait, La guérison, Les mauvaises lectures, La femme au bouquet - suggérant que le rêve est la véritable trame qui constitue l'étoffe de nos jours.

l'Ecriture est superbe, des nouvelles qui intriguent et questionnent.
Le pouvoir des autres, les croyances, les suppositions..
et si on décidait dêtre soi par soi-même,
de s'aimer sans penser au regard des autres,
de s'aimer simplement!

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8 février 2008

Dans mon sac

Dans mon sac
Il y a tout et rien
L’indispensable et l’inutile
Le précieux et le ridicule
Dans mon sac
Il y a toutes mes peurs
Mes fleurs de Bach
Mes amis, mes faux amis
Mes rendez vous
Mes numéros de téléphone
Mes oublis
Il pèse lourd mon sac
Je le trimballe partout contre moi
Un jour, peut être
J’aurai le courage
De le vider mon sac !

13 février 2008

Résilience

Ma main écarte les broussailles
Ma main glisse le long des murs
Caresse les pierres rugueuses
Qui écorchent l'âme
Je colle mon oreille si près
Que j'entends......
les murmures des fantômes
la maison est vide depuis un siècle
Des ruines s'échappent d'étranges souvenirs
Et moi j'ai peur la nuit
Seule dans le noir.

consigne:  la main qui glisse sur un mur, fantôme, le noir, une maison vide

Clin d'oeil à Boris Cyrulnick!

23 février 2008

Zoli de Colum Mc Cann

Zoli est une « Rom ». Petite fille, elle perd ses parents et sera élevée par son grand-père. On est dans les années trente, les Tziganes vivent en tribu dans des roulottes au hasard des routes. Ils forment malgré tout une société très codifiée. Dans ces « kumpania », la musique et la poésie sont très importantes. C’est une culture orale et il est même mal vu de savoir écrire, comme le grand-père de Zoli. Malgré les interdits de la loi rom, il va transmettre son savoir à sa petite-fille. Les « Roms » l'accepteront jusqu'à un certain point : avec l'avènement du communisme, Zoli est devenue une poétesse reconnue et leur apporte une certaine bienveillance de la part du régime. Mais Zoli veut rester une femme libre, avec son peuple, sur les routes, ambivalence difficile à vivre…
Porté par un documentation sans faille, servi par une écriture travaillée et polyphonique, voici un roman bouleversant d'humanité sur le monde méconnu des Tziganes.
(La procure)


Ce livre est superbe, bien écrit (et traduit), comme tous les personnages de Colum McCann, Zoli restera dans ma mémoire, tant le portrait de cette femme est bien écrit

23 février 2008

A l'abri de rien d'Olivier Adam

Marie néglige sa famille, oublie ses enfants.  Marie en fait trop (ou pas assez...), passe du côté de l'illégalité, dérive,  bascule dans la folie pour réparer l'injustice du monde. Un roman bouleversant où se superposent et s'affrontent la misère ordinaire d'un quotidien sans espoir et le dénuement total d'exilés pourchassés. Entre ces deux univers, gens d'ici et malheureux d'ailleurs, peu de solidarité, la haine parfois prête à surgir. L'émotion affleure à chaque phrase de ce récit tendu, où une héroïne fragile se fracasse sur les récifs de l'existence.


J'ai aimé ce livre parce qu'il se joue au bord de la folie, le dialogue intérieur d'une femme désepérée par la vie, une immense émotion...

28 mars 2008

La mercerie

Je vois un mur de laines multicolores
arc en ciel démultiplié
je vois le vert s'aniser, le jaune s'éclaircir
le rose rougir, le rouge violacer
le violet noircir
Je vois des casiers déborder de boutons
méthodiquement alignés
de plus en plus gros
de plus en plus beaux
de plus en plus originaux
je vois des centaines de bobines
de fils roulottés cascader
dans les dévidoirs
je vois les aiguilles
cachées sous les fils
se piquer de jalousie
et derrière le comptoir
je vois la moustache de mon grand-père.

Consigne: travailler sur l'énumération et l'accumulation

5 avril 2008

Merci !

Un immense MERCI à l'association Mosaïques pour nos enfants

Un énorme MERCI aux chercheurs, généticiens, psychiatres,
orthophonistes,
kiné, psy etc.... présents au colloque,
parce que les maladies rares ou moins rares ont besoin d'eux
et qu'ils se mobilisent pour nous et les autres !
et parce qu'il y a des touches d'espoir....

http://pagesperso-orange.fr/mosaiques-xfragile/

8 mai 2008

Grand corps malade

Je dors sur mes 2 oreilles

J'ai constaté que le douleur était une bonne source d'inspiration
Et que les zones d'ombre du passé montrent au stylo la direction
La colère et la galère sont des sentiments productifs
Qui donnent des thèmes puissants, quoi qu’un peu trop répétitifs
A croire qu’il est plus facile de livrer nos peines et nos cris
Et qu’en un battement de cils un texte triste est écrit
On se laisse aller sur le papier et on emploie trop de métaphores
Pourtant je t’ai déjà dit que tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts
C’est pour ça qu’aujourd’hui j’ai décidé de changer de thème
D’embrasser le premier connard venu pour lui dire je t’aime
Des lyrics pleins de vie avec des rimes pleines d’envie
Je vois, je veux, je vis, je vais, je viens, je suis ravi
C’est peut-être une texte trop candide mais il est plein de sincérité
Je l’ai écrit avec une copine, elle s’appelle Sérénité
Toi tu dis que la vie est dure et au fond de moi je pense pareil
Mais je garde les idées pures et je dors sur mes 2 oreilles.

Parce que ma fille m'a donné le cd de grand corps malade,
que j'ai écouté alors que je n'en avais pas trop envie,
que je me suis laissée embarquée  par des textes superbes
que celui  ci répond un peu aux interrogations de Coumarine
et aux miennes!

il est tellement plus facile d'écrire des textes violents, durs, tristes
que des textes gais, joyeux...Bientôt d'autres extraits.

15 mai 2007

Mon ficus n’en fait qu’à sa feuille

Mon ficus est beau

Mon ficus est fier
Drapé dans son costume
Vert tendre, cœur d’artichaut
Pour un bouquet de roses rouges
Ses feuilles ont frémi
Mon ficus s’est pâmé
Mon ficus s’est déshabillé
Sur le tapis vert
D’un ficus amoureux
Reposent quelques
Roses rouges.

Consigne: mon ficus n'en fait qu'à sa feuille

20 janvier 2008

tablier de grand mère

J'ai reçu ce matin ce matin ce texte , dans un forum de généalogie, je le trouve si touchant et beau que j'ai envie de vous le faire lire, je ne connais pas l'auteur!

A vous tous....
Un peu de tendresse ne nuit pas dans ce monde de brutes


Te souviens-tu du tablier de ta grand-mère ?
Le principal usage du tablier de Grand'Mère était de protéger la
robe en dessous, mais en plus de cela, il servait de gant pour retirer
une poêle brûlante du fourneau; il était merveilleux pour essuyer
les larmes des enfants, et à certaines  occasions, pour
nettoyer les frimousses salies.

Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les
oeufs,les poussins à réanimer, et parfois les oeufs fêlés qui
finissaient dans le fourneau.

Quand des visiteurs arrivaient, le tablier servait d'abri à des
enfants timides; et quand le temps était frais,Grand' Mère s'en
emmitouflait les bras.

Ce bon vieux tablier faisait office de soufflet, agité au dessus
du feu de bois. C'est lui qui transbahutait les pommes de terre et
le bois sec jusque dans la cuisine.

Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes.
Après que les petits pois aient été récoltés venait le tour des choux.
En fin de saison il était utilisé pour ramasser les pommes
tombées de l'arbre.

Quand des visiteurs arrivaient de façon impromptue, c'était
surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier
pouvait faire la poussière.

A l'heure de servir le repas,Grand' Mère allait sur le perron agiter
son tablier, et les hommes au champs avaient aussitôt
qu'ils devaient passer à table.

Grand'Mère l'utilisait aussi pour poser la tarte aux pommes à peine
sortie du four sur le rebord de la fenêtre pour qu'elle refroidisse,
tandis que, de nos jours, sa petite fille la pose là pour décongeler.

Il faudra de bien longues années avant que quelqu'un invente
quelque objet qui puisse remplacer ce bon vieux tablier
qui servait à tant de choses.

Envoie cela à ceux qui savent, et qui apprécieront l'histoire du
tablier de Grand-Mère.



17 octobre 2008

Les inséparables de Marie Nimier

Extrait

« J’aimais la voix traînante de Léa, ses cheveux roux, son incroyable vitalité. Nous nous comblions, est-ce qu’on peut dire cela ? Se combler, comme deux pièces de puzzle qui s’ajusteraient parfaitement, mais ne viendraient pas de la même boîte.

Que nous est-il arrivé ? Où sont passées les deux amies perchées sur le tabouret du photomaton, les petites filles amoureuses, les adolescentes en colère ? Il faudrait retrourner dans la cabine, glisser une pièce dans la fente pour obtenir l’image vivante, la preuve tangible de cette force qui nous habitait. Au lieu de ça, un rideau se lève, et c’est Léa qui apparaît. Léa et son nouveau métier, rue Saint-Denis. Léa et ses bras troués. Il n’est pas besoin d’aller très loin, parfois, pour être dans un autre monde. »

J'ai beaucoup aimé ce livre, une belle émotion que cette amitié ,de gamines, d'ados, puis d'adultes avec tous ses déchirements et tous ses liens indestructibles

29 octobre 2008

Ronde des saisons ( revisitée)

Ronde des saisons

Janvier et ses stalactites de glaces

Février sans doute trop court pour parfaire l’impossible

Mars chatouille nos prunelles de ses jaunes forsythias

Avril pourquoi tu caches tes œufs ?

Mai…Mais dis moi si je mens

Juin nous roulait dans les foins, je cherche encore l’aiguille

Que juillet file en vacances sur les routes d’Espagne

Août d’ailleurs, nous léchons les dernières stalactites au chocolat quand

Septembre et son cartable vrille nos épaules et remplit nos têtes vides

Octobre bas toi contre

Novembre ta lumière décline, tes arbres sont morts, attendons que

Décembre les enguirlande de lumignons pour fêter mon anniversaire

9 décembre 2008

Si j'étais ...air

Si j’étais … air

L’air de rien

Je foutrais tout en l’air

Les pères et mères pervers

La misère et les revers

Si j’étais… air

Tornade amère

En un éclair

Je ferais taire

Les guerres et les chimères

Le cancer et les tortionnaires

Si j’étais… air

C’est bien clair

D’un courant d’air

Je balayerai la colère

Je préfère et espère

Dans la lumière du sincère

L’extraordinaire

Si j’étais… air

Telle serait ma prière

J'écris pour la première fois sur une consigne de Bigornette
allez vous promener sur son site passez par
   
ICI

Consigne: si j'étais, un des 4 éléments...

1 février 2009

Ulysse from Bagdad de Eric-Emmanuel Schmitt

Saad veut quitter Bagdad, son chaos, pour gagner l'Europe, la liberté, un avenir. Mais comment franchir les frontières sans un dinar en poche ? Comment, tel Ulysse, affronter les tempêtes, survivre aux naufrages, échapper aux trafiquants d'opium, ignorer le chant des sirènes devenues rockeuses, se soustraire à la cruauté d'un geôlier cyclopéen ou s'arracher aux enchantements amoureux d'une Calypso sicilienne ? Tour à tour violent, bouffon, tragique, le voyage sans retour de Saad commence. D'aventures en tribulations, rythmé par les conversations avec un père tendre et inoubliable, ce roman narre l'exode d'un de ces millions d'hommes qui, aujourd' hui, cherchent une place sur la terre : un clandestin.

J'aime cet auteur, ce livre est superbe, sur la condition humaine, la vie du clandestin, il nous amène à réfléchir sur notre propre vie, nos choix, l'autre, c'est un conte philosophique sur la clandestinité, les frontières etc....
A lire absolument!

24 février 2009

Le tär de mon père de Yasmine Gatha

Lorsque Hossein hérite du târ (sorte de luth) de son père Barbe Blanche, il ne sait pas qu'il reçoit en même temps de terribles secrets qui le mèneront des geôles d'Ardabil, la ville où vit le fils de Moshen, le condisciple et rival de son père, aux portes de la sainteté.
S'il y a, comme dans les Mille et une nuits, une leçon de sagesse, ou d'humanité, à tirer de cette fable, sûrement est-ce celle que Moshen assène à Barbe Blanche : "La musique ne provoque pas dans le coeur ce qui n'y est pas".

j'ai beaucoup aimé ce petit livre à lire à différents niveaux, petit conte philosophique très poétique

3 mai 2009

marché aux puces

Au marché aux puces

J’ai divagué derrière

Un corniaud, je trouvais rien

Pas trop de flair

Moi les bonnes affaires

Je connais pas

Mais je suis pas dupe

Vous m’aurez pas comme ça

L’a filé droit sur un os de marabout

Fiché en travers du nez d’une statuette

L’était pas mal la statuette

Je l’ai marchandée

Elle trône dans mon séjour

Depuis rien ne va plus

Doit lui manquer son os dans le nez

Je recherche corniaud…..

consigne: au marché aux puces ( un peu tard pour les impromptus!)

12 mai 2009

La vie sauve de Lydie Violet et Marie Desplechin

A la fin août 2001, la vie de Lydie Violet tombe par terre avec la chaise sur laquelle elle est assise. Après la chute, le diagnostic s'abat : une tumeur 'incurable'. Durée de vie statistique : huit ans. Mais dans l'expérience extraordinairement violente qui consiste à affronter l'idée de sa propre disparition, on apprend beaucoup. Sur la force des instants. Sur le courage et la fragilité. Sur les puissances de l'amitié. Et sur notre capacité à rire. De tout. La vie est une maladie mortelle. Mais c'est la vie. C'est ce que nous apprenons au cours de ce 'roman témoignage.

Ce livre est plein de vie et de souffrance mais il n'est pas triste, il est rempli d'énergie.

(je te conseille pas trop Mimi, je connais ta sensibilité...)

17 mai 2009

Le Partage!

J'ai reçu cela et j'ai aimé alors.... merci à Christiane....

Un saint homme tenait un jour une conversation avec Dieu.
Il lui dit :
- Seigneur, j'aimerais savoir comment est le paradis et comment est l'enfer ?

Dieu conduisit le saint homme vers deux portes.

Il ouvrit l'une d'entre elles et permit ainsi au saint homme de regarder à l'intérieur.
Au milieu de la pièce, il y avait une immense table ronde.
Et, au milieu de la table, il y avait une grosse marmite contenant un ragoût à l'arôme délicieux.
Le saint homme saliva d'envie.

Les personnes assises autour de la table étaient maigres et livides.
Elles avaient, toutes, l'air affamé.
Elles tenaient des cuillères aux très longs manches, attachés à leurs bras.
Toutes pouvaient atteindre le plat de ragoût et remplir une cuillerée.
Mais, comme le manche de la cuillère était plus long que leurs bras, elles ne pouvaient ramener les cuillères à leur bouche.
Le saint homme frissonna à la vue de leur misère et de leurs souffrances.
Dieu lui dit :
- Tu viens de voir l'enfer.
Tous deux se dirigèrent alors vers la seconde porte.

Dieu l'ouvrit, et la scène que vit le saint homme était identique à la précédente.

Il y avait la grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût, qui fit encore saliver le saint homme.
Les personnes autour de la table étaient également équipées de cuillères aux longs manches.
Mais, cette fois, les gens étaient bien nourris, replets, souriants et se parlaient en riant.
Le saint homme dit à Dieu :
- Je ne comprends pas !
- Eh bien, c'est simple, répondit Dieu à sa demande, c'est juste une question d'habileté.
Ils ont appris à se nourrir les uns les autres, tandis que les gloutons et les égoïstes ne pensent qu'à eux-mêmes.

"L'enfer est souvent sur terre !!!"

10 avril 2009

Nullipare de Jane Sautière

Je voudrais interroger l’ahurissant mystère de ne pas avoir d’enfant comme on interroge l’ahurissant mystère d’en avoir. »
Lors d’une mammographie, la narratrice entend le radiologue la classer dans la catégorie des « nullipares » (femmes n’ayant jamais enfanté). Point de départ d’un questionnement plus large, ce choc lexical conduit l’auteur à une exploration de soi. Dans « nullipare », il y a aussi « nulle part ». C’est pour elle l’occasion de sonder sa part nomade, ses perpétuels déménagements, choisis ou subis, qui révèlent d’autres fêlures. Sensible au regard porté par la société sur « l’ahurissant mystère de ne pas avoir d’enfant », elle reconstitue le puzzle, à la fois tragique et drôle, de ce destin. L’écriture devient l’exercice d’une liberté chargée d’émotions où peuvent se résoudre les tensions grâce à la distance juste d’un regard d’écrivain.

À la fois douce et brutale, intime et distanciée, cérébrale et charnelle, la langue de Jane Sautière s’attaque à l’un des derniers tabous de la condition féminine contemporaine. ( verticale ouvrage)


J'ai vraiment aimé ce livre, plein d'interrogations, qui amène à réfléchir aux choix conscients ou inconscients de nos vies, tellement bien écrit, tellement vrai...


23 janvier 2010

5 ans

Souvenirs d’enfant


Quand j’ai eu 5 ans, je suis allée pour la première fois à l’école.

Deux jours plus tard j’ai déclaré à ma mère que si c’était
pour empiler des cubes je pouvais très bien le faire à la maison !


Quand j’ai eu 6 ans je suis retournée à l’école pour la deuxième fois
et je suis rentrée en douzième.


Quand j’avais 5 ans nous étions quatre plus une…cinq enfants,
nous dormions tous dans la même chambre, blottis dans le nid,
collés, et je n’avais pas peur de la nuit ni de la solitude.


Quand j’avais 5 ans je récitais la chèvre de monsieur Seguin,

Je n’avais ni son audace, ni sa frénésie de liberté


Quand j’avais 5 ans j’ai attrapé la rougeole, la varicelle
Et la coqueluche.
J’avais besoin que l’on m’aime.


consigne :cinq ans

14 février 2010

La grand mère de Jade de Frédérique Deghelt

Jade, journaliste trentenaire propose à sa grand-mère de vivre avec elle à Paris, afin de lui éviter la maison de retraite. Une relation tendre et profonde se construit entre les deux femmes qui vont apprendre à se connaître. Jade découvre notamment que sa Mamoune, qui était la mamie gâteau de son enfance, a toujours été en secret une lectrice passionnée...
Portraits croisés de deux femmes très différentes mais qui ont en commun l'amour des mots. Un livre d'une grande sensibilité, très émouvant. Une histoire que l'on n'oublie pas. ( choix des libraires)

J'ai adoré !

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