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Bribes de mots
17 juillet 2011

Roman de gare

Un train peut en cacher un autre

Gare à toi, l’égaré

Erreur d’aiguillage

Reste la voie de garage

Pour une halte sans terminus

Je connais ton entrain et

Je sais bien que le voyage

Reprendra  demain matin

Pour te charrier

Aux confins  de tes rêves

 

consigne: roman de gare...j'en suis un peu loin...mais la gare est là!

 

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25 juillet 2011

la chasse aux étoiles de Hella S haasse

Seul et dans une situation financière très précaire, un jeune journaliste reçoit un étrange paquet le soir de la Saint Nicolas. Tout au fond du colis sans expéditeur est caché un bijou magnifique – une étoile de grenats à sept branches serties d'or –, accompagné d'un poème. Une énigme qui l'entraînera bien loin de sa modeste condition.

Réécriture d'un feuilleton journal de 1930,  j'ai passé un super moment, excellent pour l'été, sans prise de tête, plein de suspens!

25 juillet 2011

Vacances

Les vacances commencent pleines d'imprévus imprévisibles
reste à tester les facultés d'improvisation, de changements,
d'adaptabilité...les priorités changent en un rien de temps...
Je pars ce soir ou demain...selon....
et je reviens en vrai bien plus tard !
Si je repasse par là je vous dirai si tous les livres
entassés dans ma valise...valent la peine
d'être lus !  Bon été à ceux qui passent par là!

30 juillet 2011

métamorphose en bord de ciel de Mathieu Malzieu

Tom Cloudman est un cascadeur qui rend ses acrobaties involontairement comiques par sa maladresse. Ses performances clownesques le propulsent au sommet de la gloire, jusqu’à ce que, soigné pour une de ses innombrables fractures, on ne lui découvre une maladie incurable. Lors d’un long séjour hospitalier, il croise une créature mi-femme, mi-oiseau, qui lui propose un pacte insolite.

Complétement décalé, mais tellement beau, j'adore la recherche dans l'écriture, l'humour des mots, le fantastique, le tout sur fond de sujet tellement grave .

 

8 août 2011

Heureux

Je partage ce texte avec vous que je trouve vrai: « Quand j'avais 5 ans, ma mère avait pour habitude de me répéter que le bonheur était la clé de la vie. Quand je suis allé à l'école, ils m'ont demandé ce que je voulais être quand je serais grand.
J'ai écrit " heureux ". Ils m'ont donc dit que je n'avais pas compris la consigne, je leur ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie. »

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25 août 2011

Mon amour, ma vie de Claudie gallay

Dan, jeune Rom d'une douzaine d'années, est le dernier rejeton de la famille Pazzati, une vieille famille du cirque en bout de course. Il y a Pa', Main', et les trois oncles, échoués sur un bout de terrain vague, en bord du périphérique d'une grande ville. La bâche du cirque est trouée, depuis longtemps on ne donne plus de spectacles. Il n'y a rien d'autre que les conversations le soir autour du feu de camp où l'on se rappelle le temps de la splendeur, en mangeant des sardines à l'huile ou des saucisses grillées.

Dan voudrait de l'amour, celui de sa mère qui est si belle quand elle relève ses jupes et fait ralentir les camions sur le périph. Mais Dan ne sera jamais un vrai Rom, comme son père, qui est combinard et voleur. Il ne sait pas jongler, il ne sait pas se battre, il sait juste parler à Petit Max, son frère mort qui est réfugié en lui, et caresser sa guenon, Tamya, avec qui il partage tout, l'odeur, les maladies et l'espoir de voir un jour la mer.


C'est beau, c'est superbe, c'est terrible, c'est simple....belle lecture

 

 
26 août 2011

La parole perdue de Frédéric Lenoir

Johanna, héroïne du précédent roman "La promesse de l'ange", est toujours une archéologue passionnée. Son chantier actuel se trouve dans la Basilique de Vézelay. Elle recherche les traces d'un ancien culte voué à Marie Madeleine. Son travail est interrompu par l'annonce de l'assassinat d'un confrère à Pompéi sur le chantier de Tom son ami. Elle ne peut se douter qu'une éprouvante course contre la montre va s'enclencher. En effet, lors d'une visite à Johanna, Tom offre à sa fille Romane un denier des premiers siècles trouvé à Pompéi. Subitement l'enfant tombe mystérieusement malade. Elle est assaillie par de fortes poussées de fièvre et par de terribles cauchemars dans lesquels elle se retrouve à Pompéi pendant l'éruption du Vésuve en 79. Dans ce thriller passionnant s'entrecroisent avec habileté époques, lieux et personnages autour d'un mystérieux écrit transmis par Marie Madeleine avant de mourir.

Très interessant sur le plan historique, religieux, l'intrigue se tient bien, un excellent roman pour les vacances

 

26 août 2011

La femme au miroir de Eric Emmanuel Schmitt

Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale du début du siècle, Anny Lee à Los Angeles de nos jours. Trois destins, trois aventures singulières, trois femmes infiniment proches tant elles se ressemblent par leur sentiment de différence et leur volonté d'échapper à l'image d'elles-mêmes que leur tend le miroir de leur époque. Tout les éloigne de ce que la société, leur entourage, les hommes ont décidé à leur place. Anne la Flamande ressent des élans mystiques qui l'entraînent vers le béguinage. Hanna, une des premières patientes d'un disciple de Sigmund Freud, enfreint tous les codes familiaux et moraux de son temps. Anny, dont le talent annonce une fulgurante carrière d'actrice, pourrait se révolter contre le modèle hollywoodien. Egalement insoumises et rebelles, laquelle trouvera, et au prix de quels combats, sa vérité et sa liberté ? Or, de manière inattendue et par une suite de hasards objectifs ménagés par l'auteur avec une habileté extrême, ces femmes vont devenir, par delà le temps, les héroïnes d'un seul et même roman. Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale du début du siècle, Anny Lee à Los Angeles de nos jours. Trois destins, trois aventures singulières, trois femmes infiniment proches tant elles se ressemblent par leur sentiment de différence et leur volonté d'échapper à l'image d'elles-mêmes que leur tend le miroir de leur époque. Tout les éloigne de ce que la société, leur entourage, les hommes ont décidé à leur place. Anne la Flamande ressent des élans mystiques qui l'entraînent vers le béguinage. Hanna, une des premières patientes d'un disciple de Sigmund Freud, enfreint tous les codes familiaux et moraux de son temps. Anny, dont le talent annonce une fulgurante carrière d'actrice, pourrait se révolter contre le modèle hollywoodien. Également insoumises et rebelles, laquelle trouvera, et au prix de quels combats, sa vérité et sa liberté ? Or, de manière inattendue et par une suite de hasards objectifs ménagés par l'auteur avec une habileté extrême, ces femmes vont devenir, par delà le temps, les héroïnes d'un seul et même roman. (evene.fr)

Que dire? je suis une fan de E E Schmitt...alors oui j'ai aimé,   j'ai été un peu déçue par l'écriture, moins raffinée que d'ordinaire...parfois un peu trop caricatural...mais bien sur à lire sans modération !

9 septembre 2012

Mai en automne de Chantal Creusot

Saisissant et nostalgique, proche de l’univers balzacien et du désenchantement flaubertien, Mai en automne renfloue tout un monde oublié qui se remet à vivre et palpiter.

Tout commence avec l’innocente Marie Granville, servante d’une riche ferme du Cotentin, qui se laisse entraîner dans le bois par un soldat allemand. L’admirable portrait de cette ingénue et de son enfant maudit ouvre un roman gigogne qui se déploie de chapitre en chapitre, à la manière des grandes sagas. C’est ainsi qu’on découvre les Villars et les Livory, le procureur Darban, l’avocat Laribière et ses réceptions tristes sous l’Occupation. D’étonnants portraits de femmes, adolescentes éperdues, épouses confinées dans la désolation du désamour, ou célibataires aux superstitions maniaques en quête d’un rêve fuyant de beauté.    

D’une famille à l’autre, du destin collectif brassé par les événements tragiques de l’histoire au drame des individus confrontés au simple égarement du temps qui passe, le roman se construit par bonds et retours, comme pour tout saisir du secret des générations, de l’appel désespéré du désir, de la sexualité plus ou moins blessée, tandis que le bonheur se dérobe comme un rêve d’enfance.

 

Le rythme est lent et prenant, les personnages attachant, j'ai beaucoup aimé .

 

17 septembre 2012

Une heure avant de mourir

Une heure avant de mourir
Tu as enfin eu l’audace
Le courage
La déraison
Le cran
Le culot
L’extravagance
Le toupet
Le zèle
La folie
De me dire enfin
Que tu m’avais toujours
Détestée
Quel aplomb !
Quel sang froid !

les impromptus : une heure avant de mourir
et pour d'autres textes sur le même thème c'est par ICI

30 décembre 2011

Je ne suis pas celle que je suis de Chahdortt Djavann

"Partir coûte que coûte. Désir d'aventure, volonté, rêves et illusions se fracassent sur le réel. Iran, Paris, Istanbul, Dubaï ; la prison, la torture, le viol, la prostitution. Restent la folie et la solitude.
Des vies parallèles dans des villes différentes, et une même femme. Deux temps inversés et entrelacés : une épopée échevelée et une psychanalyse avec ses risques et ses dangers, séance par séance. Tout sur le divan : le rapport au père, aux hommes, les traumatismes d'enfance, l'exil, la langue française dont il faut s'emparer pour faire le récit d'une vie, pour se réconcilier avec la vie.

Fort et léger, drôlement triste et tragiquement gai, ce roman est tout simplement impressionnant.  "        

J'ai vraiment aimé ce livre, sa construction entre les séances chez le psy et les retours vers l'enfance, vers l'Iran, et jattends la suite....         

14 janvier 2012

Une bonne raison de se tuer de Philippe Besson

"C’est l’histoire de deux sinusoïdes qui finiront par se rencontrer. Une fois. À peine. À Los Angeles, dans la ville de tous les rêves, deux êtres ont vu les leurs s’effondrer à jamais. Samuel enterre son fils cet après-midi, quand Laura a décidé de se tuer ce soir. Avec le même recul, la même justesse, la même résignation face à une existence dans laquelle ils ne se sentent plus à leur place, l’un fait le deuil de la chair de sa chair, et l’autre celui de sa propre vie. Portée par un style implacable tant il est dépouillé de tout apitoiement et de tout pathos, l’intrigue a des airs de tragédie grecque, où chacun est en marche vers son destin sans que rien ne puisse l’arrêter. On est touchés en plein coeur."

J'ai aimé ce livre, en cas de déprime , s'abstenir, attendre un peu avant de la lire !
l'écriture est superbe, j'ai lu d'une traite, dans un souffle...

C'est le deuxième livre en une semaine avec pour thème le suicide ( Ariane Bois), la douleur de ceux qui restent, la détermination ou le coup de tête de ceux qui partent, voila de quoi réfléchir que les relations humaines....

9 février 2012

Philosophons!

Il arriva que le feu prit dans les coulisses d'un théâtre.
Le bouffon vint en avertir le public.
On pensa qu'il faisait de l'esprit et on applaudit ;
il insista ; on rit de plus belle.
C'est ainsi, je pense, que périra le monde :
dans la joie générale des gens spirituels qui croiront à une farce.
Sören Kierkegaard
11 février 2012

Einstein

Chez moi, j’ai bien mieux qu’Einstein
Manu, petit autiste qui compte
Bien plus vite que la lumière
Et qui compte encore plus pour nous.

 Consigne: Einstein habite chez moi racontez
Ce texte n'est pas autobiographique.

Sur le sujet de l'autisme j'ai lu un superbe roman de Mark Haddon:
Le bizarre incident du chien pendant la nuit.
Je vous le conseille vivement  ( il se trouve en format poche)

19 juin 2011

Sept histoires qui reviennent de loin

Sept histoires" et deux surprises : jean Christophe Ruffin peut manier la forme courte et pratiquer l'ironie. Après s'être essayé à presque tous les genres romanesques, il se lance dans la nouvelle avec ce recueil dont les "histoires" "reviennent" de l'île Maurice ou du Mozambique, et racontent des espoirs déçus, des confrontations entre le passé et le présent. On peut reprocher à Rufin le systématisme du retournement final de ses textes, mais ça ne retire (presque) rien à son efficacité ni à la jubilation dont il fait preuve quand il transforme des anecdotes véridiques en nouvelles.
( le monde)

J'aime les nouvelles, ces derniers temps j'ai été gatée!

13 février 2012

mon stylo n'en fait qu'à sa tête

J’aime mon quatre couleurs
Ecrire en arc en ciel
Que du bonheur…
Le rouge se croit toujours prioritaire
Je l’ai mis au vert, vacances bien méritées
Le vert de rage a viré au rouge
Sanguin le bougre
Le bleu s’en est mêlé
Roué de coups
Couvert de bleus
L’œil au beurre noir
Le noir a jalousé….grave
Et voilà qu’il écrit gris
Punition collective
J’active le clavier de mon ordi
Pour mon prochain texte
Aux impromptus.

 

consigne: mon stylo n'en fait qu'à sa tête

 

17 avril 2011

le crayon de Dieu

Le crayon de Dieu lui-même n’est pas sans gomme

Et pourtant la flèche lancée ne se rattrape pas

La parole blessante s’incruste si profondément

Qu’elle restera gravée à jamais au fond du cœur

N’en déplaise à Dieu et à sa gomme…..

 

 

 consigne: mettre cette phrase dans le texte: le crayon de Dieu lui même n'est pas sans gomme

4 mars 2012

Le journal intime d'un arbre de Didier Van Cawelaert

Il s appelait Tristan, il avait trois cents ans, il avait connu toute la gamme des passions humaines. Une tempête vient de l'abattre, et c est une nouvelle vie qui commence pour lui.Planté sous Louis XV, ce poirier nous entraîne à la poursuite du terrible secret de ses origines. Des guerres de religion à la Révolution française, de l'affaire Dreyfus à l Occupation, il revit les drames et les bonheurs dont il a été le témoin, le symbole ou la cause.Mais, s'il est prisonnier de sa mémoire, il n'en reste pas moins lié au présent, à travers ce qui reste de lui : des racines, des bûches, une statue de femme sculptée dans son bois, et les deux êtres qui ont commencé à s'aimer grâce à lui...Comment « fonctionne » un arbre ? De quoi se compose sa conscience, de quelle manière agit-il sur son environnement ? Son récit posthume nous fait voir le monde, la nature et les hommes d'une manière nouvelle, par le biais d une pensée végétale qui évolue au rythme d'un véritable suspense.Captivant, drôle et poignant, le Journal intime d'un arbre apporte une réponse inédite à une question universelle : quelle est, pour un arbre comme pour un être humain, la meilleure façon de ne pas mourir ?

Je me suis régalée!

9 mars 2012

Lettre anonyme

Le corbeau a encore sévi
M’a confronté à ma folie
M’a rendue folle
D’angoisse
En plein vol
Plus d’envie
Plus de vie
La poisse
T’es pas beau
Le corbeau…

La consigne est amusante: chacun écrit anonymement comme un corbeau et les participant aux impromptus doivent reconnaître qui a écrit ! je ne prends pas assez de temps pour aller lire tous les textes ... alors....j'attends dimanche pour connaître l'identité des corbeaux !

 

9 mars 2012

Un léger déplacement de Marie Sizun

Hélène a quitté Paris après ses études et vit depuis trente-cinq ans à New York où elle travaille comme libraire avec son mari, américain.
Un héritage la rend propriétaire de l'’appartement familial de la rue du Cherche-Midi, dans le VIe arrondissement de Paris, où elle a passé une enfance et une adolescence difficiles. Elle décide alors de rentrer quelques jours en France pour mettre l'’appartement en vente.
À Paris, bien des choses ont changé, mais pas l'’essentiel. Elle se retrouve, dans son quartier, soudain assaillie par les fantômes du passé et les souvenirs d’une vie familiale parfois cruelle – dont certains mystères lui avaient autrefois échappé – mais aussi réconfortée par la beauté de la ville, et la douceur d’'un singulier et persistant amour de jeunesse. Elle tombe sous le charme de ce passé tendre et douloureux, et sa vie new-yorkaise, dans ce léger déplacement, chavire dangereusement.

Tout en  sensibilité, j'aime le style de Marie Sizun, un livre rempli de nostalgie. A lire!

 

6 janvier 2011

Les crocs de la terre

Treize ans, rongé par la peur

Il remplit ses poches de petits cailloux

Il barbouille sa bouche de terre

Il patauge les pieds dans la boue

Et demande trop souvent : est ce qu’on en meure ?

Epée de Damoclès au dessus de la tête

Les crocs de la terre qui le happent vers le bas

Il vadrouille et ricane fanfaron

Allers et retours incessants pour se sentir vivant

La maladie le harcèle, il fonce, s’enfonce

Tête baissée face au danger

Brave les interdits, teste les limites

Et demande trop souvent: c’est dangereux ?

Oui la vie c’est dangereux

Oui la vie on peut en mourir.



Consigne: les crocs de la terre     ......    

Je reconnais que ce texte est particulièrement violent

écrire pourrait être un échappatoire....

23 mars 2012

Le printemps !

La fantaisie est un perpétuel printemps
Johann friedrich von schiller

Certains matins de printemps ont une fraîcheur de grenouille
Francis Dannemark

Ils peuvent tuer toutes les hirondelles, ils n’empêcheront pas la venue du printemps
Proverbe afghan

 Le printemps venu, la femelle du coucou , au lieu de construire un nid,
s'en va déposer ses oeufs dans les pendules.
 François Cavanna

 

28 mars 2012

oulipo

pour la journée de la francophonie, j'ai participé à un atelier d'oulipo, j'ai écrit 2 textes avec consignes

Ce n’est pas sans hasard
Que ce matin là blafard
Sa seigneurie entra
La mine funèbre
Dans une agence
Bien nommée Zéphyr
Postulat sans appel
La marmite au couvercle
Bondissant était pleine
Il bouillonnait en rage
Les idées flottant dans le bouillon
C’est pour son valet, genre ours
Aussi collant que mielleux
A la mentalité grégaire,
Qui gazouillait en boucle
Autour de sa dame
Que  sa seigneurie recherchait
Séance tenante une poule.

 

consigne : 14 mots obligeatoires...soulignés

 

 

 

7 novembre 2010

Petit seigneur de Isabelle hausseur

Sur la ville flotte l'odeur de jasmin et des senteurs d'épices.
Les voix de cinq personnages s'entrecroisent, se répondant, se contredisant ou se complétant, prolongées, de temps à autre, par des notes dissonantes. Nous ne disposons que de fragments de leurs récits. Quel sera le sort final de ces cinq personnages et celui des habitants du sultanat où se déroule cette histoire ? Dès le début en effet, quoique sous une forme imprécise, un danger semble menacer cette contrée et se fait de plus en plus oppressant au fil des pages.
Tout à la fois roman d'amour et roman politique, réflexion amusée sur la littérature, la censure et d'autres us et coutumes, Petit Seigneur emprunte une part de sa magie aux méandres du conte oriental. Sa construction émiettée, qui parfois brouille le cours de la narration, restitue le vertige que ressent l'Occidental lorsqu'il aborde ces marches de l'Orient où n'ont plus cours ses habitudes mentales.
A tâtons, dans l'enchevêtrement des destins contrariés et la poésie des nuits engourdies, guidé dans les ruelles tortueuses de la Cité ou sur les toits du bimaristan par une créature à demi merveilleuse, on cheminera dans ce monde où chaque pas conduit à l'autre bout du temps ; un temps, non plus instantané et volatil, comme celui dans lequel nous vivons aujourd'hui. mais qui se mesure en millénaires et dont le poids écrase ses habitants.

J'ai dévoré et adoré !

31 mars 2012

Petite voix de Eileen Caddy

 

Ce qui est au fond de toi se reflète à l'extérieur.

Quand il y aura ordre, harmonie, beauté et paix en toi, cela se reflètera dans tout ce que tu fais, dis et penses. Tandis que s'il y a confusion, désordre et disharmonie en toi, cela ne peut être caché et cela se reflètera dans toute ta vie et ta façon de vivre. Lorsque le changement se produit, il doit venir de l'intérieur et aller vers l'extérieur. De cette manière, il sera durable, et rien ne pourra le déséquilibrer.  Ne t'installe pas confortablement en comptant que ta vie change, mais mets-toi au travail et fais quelque chose en ce sens. Tu peux commencer dès maintenant en travaillant sur ton propre état intérieur. Tu n'as pas à attendre que quelqu'un d'autre change; tu peux effectuer ton propre changement sans plus attendre. Rends grâce constamment de ce qu'il te soit possible de faire quelque chose pour cela sans que rien ne t'arrête.
Si quelque chose t'arrête, c'est en toi; tu es donc la personne qui peut y remédier.

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