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Bribes de mots
9 janvier 2008

escaliers

Consigne: On devrait apprendre à vivre davantage dans les escaliers , comment?

S'asseoir sur la dernière marche,
Le menton sur les genoux
et rêver à demain

Sauter les trois dernières marches à pieds joints
les quatre dernières
les cinq....

S'adosser à la rampe
lire, écrire, partir, dormir...

Monter quatre à quatre
Dégringoler les étages
recommencer...jogging matinal

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10 décembre 2008

Danse ta vie

Cabossé de la vie

La tête et les jambes ont sacrément morflé

Treize ans, p’tain de vie

C’est ça le destin ?

Même ta mère l’a swingué vers le ciel

Etouffée de chagrin

Bouffée par le crabe

Danse ta vie, petit gars

Fais valser les emmerdeurs

Balance en cadence

Tes angoisses,

Tes peurs

Et ta poisse

Rap, dérape

Sur les principes

Réinvente ta chorégraphie

Aux grès de tes envies

Joue leur ta java aux éducateurs

Entraîne les tous

Dans une folle farandole

Pas toujours rock en roll

Mais bourré de vie

Tu verras que ça marche

Bye bye le blues

Hip hop emballes nous

Dis, un jour on dansera un tango ?

Ça serait tellement beau !


consigne: danse ta vie

12 décembre 2008

Ne t'inquiète pas pour moi - Alice Kuipers

Par le biais de Post-it sur le frigo, ce livre est constitué de la correspondance vivante, enjouée, parfois coléreuse entre une mère et sa fille adolescente. Des petits tracas du quotidien aux doutes et souffrances de l’adolescente, c’est un instantané de la vie. Jusqu’au jour où la mère découvre qu’elle est gravement malade…

C'est superbe, c'est triste bien sur, mais à lire absolument!

20 mars 2008

flaques d'eau

Pandora a proposé sur son blog une consigne d'écriture: 3 choses vues dans une flaque d'eau:

Dans une flaque j'ai vu mon reflet
Je ne suis pas Narcisse
C'est par hasard que je me suis rencontrée
L'envie folle de sauter à pieds joints
Et d'éclabousser le monde
Rien que pour emm'
Les biens pensants
Mais quand mon regard
A croisé le mien dans la flaque
Et j'ai compris
Que je m'auto détruirai
Alors j'ai enjambé la flaque
Un deux trois soleil
Elle a disparu.


Dans une flaque
J'ai vu une libellule
Qui se reposait
Insolente de légèreté
Et d'élégance
Eclatante de lumière
Dans la fragilité
De l'instant.


Dans une flaque j'ai vu
Deux petites bottes jaunes
En caoutchouc
Piétiner, marteler,
Eclabousser et
J'ai entendu un rire cristallin
C'était le mien

Le blog de Pandora:  http://les-poemes-de-pandora.over-blog.com/

Merci à toi!

22 mars 2008

pensée du Dalaï lama

On a demandé au Dalaï lama :

« Qu’est ce qui vous surprend le plus dans l’humanité ? »

Il a répondu :
«Les hommes….Parce qu’ils perdent la santé

pour accumuler de l’argent,

ensuite ils perdent de l’argent pour retrouver la santé.


Et, à penser anxieusement au futur, ils oublient le présent

de telle sorte qu’ils finissent par non vivre

ni le présent ni le futur.


Ils vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir…

….et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu. »

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12 avril 2008

pensées

Le bonheur est une chose si rare en ce monde que l'homme n'a pas inventé de paroles pour le rendre, tandis que le vocabulaire des souffrances morales et physiques remplit d'innombrables colonnes dans le dictionnaire de toutes les langues. (Théphile Gautier)


Quand ça va mal, on se réconforte à l'idée que ça pourrait toujours être pire. Et quand ça le devient, on reprend espoir à la pensée que ça va si mal que ça ne peut que s'améliorer.

Tout est possible pour celui qui croit; moins difficile pour celui qui espère; plus facile pour celui qui aime. (Frère Laurence)


Tout le monde a du talent. Ce qui est plus rare est d'avoir le courage de développer ce talent. (Erica Jong)

20 mai 2008

Pensées de sagesse

Le sage a dit:

Il ya deux sortes d'hommes,
ceux qui font comme les autres
et les autres


Ne montrez personne du doigt.
Quand vous le faites
vous dirigez un doigt contre l'autre
et trois contre vous.


Selon les jours et les variations saisonnières
de nos humeurs,
le même monde qui nous entoure
peut nous paraître surpeuplé ou désert....

14 juin 2008

Proverbes indiens

Celui qui n'ose pas ne doit pas se plaindre de sa malchance.

N'accuse pas le puits d'être trop profond,
c'est ta corde
qui est trop
courte.

Oh quel bien être, quel bien être indicible que de se sentir
en sécurité
avec quelqu'un à l'abri de tout danger,
sans avoir
à peser ses pensées
, à mesurer ses paroles.

Tu ne peux pas juger un homme sans avoir marché
deux lunes d'affilées
dans ses mocassins

22 décembre 2007

Le rapport Brodeck de Philippe Claudel

Le métier de Brodeck n’est pas de raconter des histoires. Son activité consiste à établir de brèves notices sur l’état de la flore, des arbres, des saisons et du gibier, de la neige et des pluies, un travail sans importance pour son administration. Brodeck ne sait même pas si ses rapports parviennent à destination. Depuis la guerre, les courriers fonctionnent mal, il faudra beaucoup de temps pour que la situation s’améliore. « On ne te demande pas un roman, c’est Rudi Gott, le maréchal-ferrant du village qui a parlé, tu diras les choses, c’est tout, comme pour un de tes rapports. » Brodeck accepte. Au moins d’essayer. Comme dans ses rapports, donc, puisqu’il ne sait pas s’exprimer autrement. Mais pour cela, prévient-il, il faut que tout le monde soit d’accord, tout le village, tous les hameaux alentour. Brodeck est consciencieux à l’extrême, il ne veut rien cacher de ce qu’il a vu, il veut retrouver la vérité qu’il ne connait pas encore. Même si elle n’est pas bonne à entendre. « A quoi cela te servirait-il Brodeck ? s’insurge le maire du village. N’as-tu pas eu ton lot de morts à la guerre ? Qu’est-ce qui ressemble plus à un mort qu’un autre mort, tu peux me le dire ? Tu dois consigner les événements, ne rien oublier, mais tu ne dois pas non plus ajouter de détails inutiles. Souviens-toi que tu seras lu par des gens qui occupent des postes très importants à la capitale. Oui, tu seras lu même si je sens que tu en doutes... » Brodeck a écouté la mise en garde du maire. Ne pas s’éloigner du chemin, ne pas chercher ce qui n’existe pas ou ce qui n’existe plus. Pourtant, Brodeck fera exactement le contraire.

C'est tellement bien écrit, décrit, les lieux, les émotions, les personnages...
C'est tellement sombre.... inhumain...et à la fois des touches d'amour profond...

C'est comme un conte philosophique ...les hommes, l'humanité
A nous de choisir le niveau de lecture, de compréhension...des messages

31 août 2008

Symbolique des capucines

Ne supportait plus l'atmosphère familiale et a cru pouvoir
accomplir sa révolution et vivre sa vie.
Mais se rend compte qu'il n'a pas la maturité suffisante.
Est tenté de revenir même si cela lui répugne un peu,
car ne sait plus où est sa place.
A besoin d'être rassuré par des odeurs familières .
(Dic B. Vial)

1 novembre 2008

No et Moi de Delphine de Vigand

Lou, treize ans, intellectuellement précoce, est une élève brillante et isolée. Fille unique délaissée par une mère tombée en dépression après la mort d'un bébé et incomprise d'un père aimant mais prisonnier de son impuissance. En classe, les autres élèves l'appellent 'le cerveau'. Pour Lucas et 'son air de bagarre' - les mauvais garçons au sourire d'enfant, ça a toujours fasciné les fortes en thème -, elle est 'pépite'. Dans le cours de l'exigeant monsieur Marin, elle a proposé de faire un exposé sur les sans-abri et d'interviewer une jeune femme SDF. A la gare d'Austerlitz où elle vient régulièrement regarder les gens et les trains partir, elle rencontre No. Mais la connaître, tenter de devenir son amie, ne suffit pas ; l'adolescente se met en tête de la sortir de là, comme on dit, et, avec Lucas, ils lèvent une armée du salut à deux combattants pour une opération de sauvetage, trop grande pour eux. Evene

Et voila encore un livre que j'ai adoré ( Merci Mimi !), vous allez penser que je ne lis que des livres super, je vous épargne les livres que je n'ai pas aimé, à quoi bon en parler !!!

Celui ci est un livre de notre époque, tableau de la société, de sa misère, de ses amitiés, beau, je me lui laissée entrainer par les mots et les maux! ( similitude de thème avec les inséparables de Marie Nimier)

26 août 2008

Silence des non dits

Lundi, j’ai oublié de te dire

Pourtant cela me semblait si important

Si inévitable

Mardi, j’ai hésité, peut être

Je ne devais pas te déranger

Mercredi  je me suis souvenue

Que tu étais si fragile ces derniers temps

Jeudi, je ne savais plus

Vendredi, j’ai tourné et retourné

Les mots dans ma tête

Ils se bousculaient, se renversaient

Se précipitaient….

Samedi, je t’ai attendue

Tu n’es pas venue

Dimanche, j’ai tout effacé de ma mémoire

Je ne veux pas savoir

De quoi je nous protège

Silence des non dits

J’ai préféré me taire.

Consigne: les 7 jours de la semaine

19 décembre 2008

L'habit vert de Leïla Sabbar

On les voit dans les rues, les cafés, les hôtels et les gares, les maisons. En service domestique, ménager, sexuel. Descendants des anciennes colonies, elles sont attachés à la personne du " maître ". Liens de subordination ambigus, entre violence et tendresse. On les entend rêver, pleurer, rire, résister à la servitude. Passeurs entre l'Orient, l'Afrique et l'Occident.

J'ai aimé l'écriture, ces femmes d'ailleurs chez nous, les histoires courtes, je vous conseille!

20 décembre 2008

Méditation d'avant noël

Les quatre bougies

Quatre bougies brûlaient lentement. L’ambiance était tellement silencieuse qu’on pouvait entendre leur conversation.

La première dit : « je suis la paix. Cependant, les personnes n’arrivent pas à me maintenir, je crois que je vais m’éteindre. »

Et diminuant son feu, elle s’éteint doucement.

La deuxième dit : «  je suis la foi ». Lamentablement, je suis superflue. Les gens ne veulent rien savoir de moi. Cela n’a pas de sens que je reste allumée.

Quand elle termina de parler, une brise souffla suavement sur elle et l’éteignit.

Triste, la troisième bougie se manifesta à son tour :
« je suis l’amour ». Je n’ai pas la force pour demeurer allumée. Les gens me laissent de côté et ne comprennent pas mon importance. Ils oublient même ceux qui leur sont proches et les admirent.

Et sans attendre plus longtemps, elle s’éteignit.

Soudain…un enfant entre et voit les trois bougies éteintes.

Mais c’est quoi ça. Vous devez être allumées jusqu’à la fin.

Et disant cela, il se mit à pleurer.

Alors la quatrième bougie parla :
« N’aie pas peur, tant que j’ai  ma flamme,
nous pourrons allumer les autres bougies : je suis l’espoir ! »

Avec ses yeux brillants et humides, il prit la bougie de l’espoir.
Et il ralluma les autres.

Que l’espoir ne s’éteigne jamais à l’intérieur de toi !

Et que chacun de nous sache être l’outil que cet enfant nécessite pour maintenir l’espoir, la foi, la paix et l’amour.

4 janvier 2009

Expédition X-Traordinaire

Je vous avais parlé d'une expédition X-traordinaire
deux jeunes, Gabriel et Damien partis faire le tour du monde
pour comprendre comment se vit le handicap mental
à travers le monde.

j'en profite pour souhaiter une douce année
à tous les jeunes et moins jeunes X-fragiles et X-traordinaires

Vous les trouverez dans ce lien  tout en image et musique!

                                      X-traordinaire

10 janvier 2009

Courir de Jean Echenoz

C'est un adolescent qui n'aime  pas courir, parce que ses parents lui ont toujours dit que ça ne servait à rien....Mais on est en Tchécoslovaquie dans les années 40, en plein régime communiste, et quand son entreprise de chaussures à Zlin organise un cross , Emil n' a pas trop le choix, il doit y participer. Curieusement,  pour quelqu'un qui ne veut pas courir, il court extrêmement bien,  mais bizarrement un peu quand même... Ainsi commence l'histoire d'Emil Zatopek, celui que l'on considère comme le plus grand coureur de tous les temps, qui dominera l'athlétisme de fond durant presque 15 ans : un homme à la fois simple, humble  et héros national, manipulé  puis victime du  régime soviétique. (courir au féminin)

Cela ne ressemble pas à une biographie, et pourtant....l'homme et le régime politique, à lire absolument!

26 janvier 2009

Père No et Tante Aimé

Eux c’était, sac à dos, solex, dedeuche, les rapées,
les champignons, la jasserie, Chaubouret.

Elle, je l’appelais Tante, elle n’était pas ma tante
Elle s’appelait Aimée, je l’ai beaucoup aimée.
Du plus petite que je me souvienne, elle était là,
elle nous entourait de sa douceur,
de sa joie, de sa simplicité,
de ses sourires, avec son inséparable No,
son homme des bois,
du pilat, de Manufrance,
avec ses petits verres de Pernod.
Souvenirs des Noëls près de la cheminée,
Noël sans eux ce n’était pas vraiment Noël,
Nous étions un peu les enfants qu’ils n’avaient pas voulus,
tant ils avaient souffert dans leurs enfances, de la misère,
de la froidure du monde.
Elle disait qu’elle grappillait les miettes de bonheur
comme autrefois les miettes de pain.
Elle l’a rejoint là bas toute en douceur,
ils étaient eux, eux uniques, eux inoubliables,
eux irremplaçables.

18 février 2009

La femme de l'allemand de Marie Sizun

Le monde de la petite Marion vacille.
Elle aime sa mère, Fanny, mais une dissonance s'installe dans leur relation. Une voix un peu trop haute, des emportements inexplicables, un silence embarrassé à propos de ce père allemand dont Marion ne sait rien ou presque. Avec le temps, Marion apprend : Fanny est maniaco-dépressive. Les rôles s'inversent alors. L'adolescente endosse cette raison qui doucement quitte sa mère. Elle la protège, la couvre en taisant ses excès.
Mais l'amour ne suffit pas pour terrasser la folie. Marie Sizun dit  avec émotion et pudeur l'amour qui rapproche et sépare les êtres.

Vous me direz , encore un livre sur la folie, j'ai adoré ce livre, j'ai dévoré ce livre!
la folie ne nous guette-t-elle pas un peu tous, il suffit parfois de si peu de choses
l'écriture est belle, écrite simplement, elle ne s'oubliera pas .

19 février 2009

Laver les ombres de Jeanne Benameur

Contraindre un corps qui se refuse au plaisir pour attirer le vide, pour suspendre l'équilibre du monde : c'est Léa quand elle danse, c'était sa mère lorsqu'elle 'devait 'aimer les hommes. Par une nuit d'orage en bord de mer, mère et fille acceptent enfin de briser les digues. En tableaux qui alternent passé et présent, peu à peu se dénouent les entraves dont le corps maternel porte les stigmates.

J'ai de la chance! en vacances et deux livres superbes à la suite!
Très prenant, l'écriture est à fois vive et en suspens....
A lire !

4 mars 2009

Le prédateur est revenu

Elle était presque belle et apaisée

J’avais cru deviner comme

Un sourire au fond de ses yeux

Je m’étais sans doute trompée

Elle était presque apaisée et belle

J’avais cru la voir offrir

Au soleil son visage délicatement rosé

Je m’étais bien trompée

Elle était presque belle et sereine
Soudain, sans prévenir
retour du prédateur
Tout de suite j’ai compris

Il a envahi sa tête de ses tentacules

Griffues, il a lacéré son corps,

Injecté son venin dans le moindre

Recoin  de son inconscience

Il la pousse au bord de l’abîme

Il l’abîme, il la pousse hors limites

Elle hurle sa douleur, ses terreurs

Le regard vide, le teint livide

Il a encore gagné


consigne: le retour du prédateur

17 mars 2009

Nos secrétaires

Mon secrétaire n’est que la pâle copie du secrétaire de ma sœur.

Le secrétaire de ma sœur est un meuble en bois de valeur hérité de je ne sais qui, avec ses tiroirs secrets, toujours attentivement ciré, tout en dignité. Mon secrétaire, copie rigoureuse en pin teinté a été commandé, sur mesure, à un artisan du quartier. Beau travail. Mesures respectées. Tiroirs moins secrets mais néanmoins secrets, je me demande pour qui d’ailleurs ! Dans notre chambre, l’harmonie est maintenue, proportions, couleur.

Mais voila le secrétaire de ma sœur est toujours impeccable, bien rangé, pas un papier de trop, déco délicate, petit bouquet de fleurs, dessus soigneusement dépoussiéré, tiroirs qui coulissent avec boutons d’époque, finesse du grain. En face, mon secrétaire déborde de paperasses en tout genre, cahiers, stylos, livres, à l’horizontale, à la verticale, toute pile s’effondre, s’entre mêle, les tiroirs sont blindés au maximum de choses inutiles mais indispensables, injetables, ils ne ferment que contraints et forcés. La légende familiale dit que si vous avez perdu quelque chose, il serait de bien de commencer les recherches par mon secrétaire. Si vous tentez d’ouvrir le rabattant, c’est à vos risques et périls….

Aujourd’hui encore, bien des années plus tard, le constat reste le même, mon secrétaire regorge de désordre, toujours fermé et de celui de ma sœur, toujours ouvert, émane la douceur d’une pièce de musée.

Mais si vous saviez comme je l’aime mon secrétaire !

Consigne du livre : écrire sa vie: parler d'un meuble de votre enfance, de votre vie

26 mars 2009

Anniversaire ou destin

T’es née le jour de la mort de ta sœur

Hasard, destin, fatalité ….
Tu aimerais être coccinelle, petite bête à bon dieu
Pour aller lui dire que tu l’aurais bien aimée, elle
Mais que les bougies, c’est sur ton gâteau
D’anniversaire que tu les veux

Tu tapes du pied dans tes petites bottes rouges
Tu éclabousses de vie l’absence

Tu tempêtes, tu rouspètes
Pour te faire ta place
Pour vivre ta vie
A toi.

Consigne: le thème anniversaire avec  les mots bottes, tempête,coccinelle,bougies

31 mars 2009

5 couleurs ou plus

J’ai écrit au tableau noir
Le blanc de mes oublis
J’ai écrit en vert
Le fol espoir
De ne jamais
Jamais
Non jamais
Retrouver la grisaille
Des fantômes de mes nuits
Les peurs bleues de mon enfance
Les peurs éternelles
Le rouge des colères enfouies
De mon adolescence
J’ai écrit au tableau noir
Le fol d’espoir….
J’ai écrit en vers…

Consigne: 5 couleurs ou plus

4 avril 2009

Sur ma mère de Tahar Ben Jelloun

Dans 'Sur ma mère' Tahar Ben Jelloun trace le portrait intense et brûlant des dernières années de la vie de sa mère, années pendant lesquelles elle fut atteinte d'une maladie de la mémoire qui la fait vivre dans les souvenirs de son passé plutôt que dans le présent. Tahar Ben Jelloun raconte comment il est témoin, à sa plus grande stupéfaction, de l'étrange recomposition à laquelle sa mère se livre soudain, au gré de leurs conversations, de tout un pan de l'histoire familiale qu'elle n'avait transmis à personne et qu'il ignorait donc complètement. Devant lui, alors que sa mère s'achemine vers les dernières heures de sa vie, un Maroc oublié resurgit, entre Fès et Tanger, mariages traditionnels et confidences des Hammam... à travers les mots d'une femme qui resta toute sa vie illettrée et qui jamais ne parla d'elle.

Superbe, j'ai adoré , à lire absolument!

8 avril 2009

Fil de soi

Au bout du fil
J’enfile l’aiguille
De fil en aiguille
Je couds et je découds
L’étoffe de ma vie

Je me faufile
Le temps s’enfuit
Les jours et les nuits défilent
Au fil du temps
De mes défis
Je me méfie
Du fil de mes pensées
Des pleurs incertains
Au fil de mes rêves
Des rires cristallins

Je raccommode les déchirures
J’oscille, je vacille, fragile
Je file en douceur
Malhabile, le fil de soi

consigne: au bout du fil

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