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Bribes de mots
29 août 2010

Le sel de Jean Baptiste Del Amo

"Le sel" raconte une unique journée dans la vie de Louise et de ses trois enfants, Jonas, Albin et Fanny, désormais depuis longtemps adultes. Tous doivent être réunis le soir même chez Louise pour un dîner familial.  Le roman suit tour à tour Louise, Jonas, Fanny, Albin, préoccupés par ce repas qui remue tant de souvenirs familiaux. Tous plongent dans leurs souvenirs, leur passé, une histoire familiale trouble et violente.

J'ai adoré ce livre, une histoire de famille où chacun essaie de comprendre pourquoi, recherche dans ses souvenirs, dans son inconscient, dans la vie de maintenant et d' hier...personne n'est épargné parce que chacun s'est construit avec la violence en toile de fond.

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3 septembre 2010

Il n'aimait pas les gâteaux!

Il était une fois, un vieux grand-père qui assistait au repas de mariage de sa dernière petite-fille. Il était heureux, serein, apaisé devant le merveilleux spectacle de toute sa famille réunie. Leur joie, leur bonheur à tous l'entouraient d'une émotion tendre. Comme elle était belle, sa petite-fille dans une éblouissante robe blanche ! Elle riait de bon cœur en découpant avec son jeune époux la somptueuse pièce montée toute scintillante de caramel blond et de dragées roses.

- Servez-vous tous et faites passer à vos voisins de table, disait-elle en déposant les choux tous rebondis de crème sur les assiettes chaudes. Quand la petite-fille passa l'assiette à son grand-père :

-Tiens, grand-père prends donc du gâteau !
-Mais non ! fais passer le plat, l'interrompit sa mère, toujours attentive, tu sais que Pépé n'aime pas les gâteaux

Il y eut un instant de silence et l'on entendit soudain la voix joyeuse du grand-père :

-Mais si, j'aime les gâteaux ! Tiens, je vais prendre ce beau chou-là. Regard stupéfait de sa fille.

-Comme ça, tu aimes les gâteaux ? Mais, tu n'as jamais aimé les gâteaux ! Moi ta fille, j'ai cinquante ans, et je n'ai jamais vu manger un gâteau de toute ma vie...

-De ta vie à toi, ma fille, oui... Mais pas de la mienne ! J'ai toujours aimé les gâteaux...
Seulement, nous étions si pauvres quand vous étiez petites avec tes sœurs et ton frère... Des gâteaux, votre mère ne pouvait en acheter qu'une fois de temps en temps, et encore seulement les dimanches de fête... Elle en prenait un pour chacun, c'est sûr, mais moi, quand je voyais tes yeux à toi, ma toute petite, quand tu venais t'asseoir sur mes genoux et que tu dévorais ton gâteau avec tant de plaisir, mon plaisir à moi, tu vois, c'était de te regarder manger mon gâteau que je te donnais si volontiers. Et j'ajoutais toujours pour que ton plaisir soit complet : "Mange ma petite petitounet, va ! ... Moi je n'aime pas les gâteaux". Le grand-père en disant cela souriait tendrement, dodelinant doucement de la tête. Il dit encore en riant franchement :

-Tiens, ma fille, aujourd'hui c'est fête, donne-moi aussi celui qui reste sur le plat, là...

D'ailleurs il va finir par tomber si tu continues à trembler comme ça ! Tu as froid ou c'est l'émotion de marier ta fille ?

Il arrive quelquefois que les cadeaux d'amour mettent de longues années avant d'être reconnus comme tels ; Il suffit parfois d'un moment de tendresse, qui vient se poser sur un souvenir avec la délicatesse d'un pétale de fleur pour qu'ils se révèlent au grand jour.

histoire racontée dans happy parents , tirée de la revue la sphère

16 septembre 2010

Deux moines

Deux moines qui faisaient un pèlerinage parvinrent au gué d'une rivière.

Ils virent là une jeune fille parée de ses plus beaux atours et qui d'évidence était dans un grand embarras, car elle ne voulait pas abîmer ses vêtements et la rivière était en crue.

Sans autre préambule, un des moines la prit sur son dos, traversa la rivière et la déposa sur la terre ferme de l'autre côté. Puis les moines continuèrent leur chemin.

Mais l'autre moine au bout d'une heure se mit à maugréer : "Ce n'est pas bien de toucher une femme ; les contacts étroits avec les femmes sont contraires aux commandements. Comment as-tu pu enfreindre la règle des moines ?"

Le moine qui avait transporté la jeune fille marchait en silence. A la fin, il remarqua : "Je l'ai déposée au bord de la rivière il y a une heure, pourquoi la portes-tu encore ?"

Combien de fois ressassons-nous des images ou des actes passés depuis très longtemps ? A l'image de ce moine sage, vivons au temps présent, et apprenons à lâcher-prise au passé, même s'il n'est pas ''correct''.

 

Ainsi pas d'ulcère, pas de cancer...

Trouvé sur le bog de  Chemin de vie  et de Mimiclectik

18 septembre 2010

parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants de Mathias Enard

13 mai 1506, un certain Michelangelo Buonarotti débarque à Constantinople. A Rome, il a laissé en plan le tombeau qu'il dessine pour Jules II, le pape guerrier et mauvais payeur. Il répond à l'invitation du Sultan qui veut lui confier la conception d'un pont sur la Corne d'Or, projet retiré à Leonardo da Vinci. Urgence de la commande, tourbillon des rencontres, séductions et dangers de l'étrangeté byzantine, Michel Ange, l'homme de la Renaissance, esquisse avec l'Orient un sublime rendez-vous manqué.

Un vrai régal, le genre de petit livre que je ne lâche pas avant la fin...
De plus, rien  lu sur cette période depuis longtemps. Superbe.

26 septembre 2010

Merci Mamette

Merci d’être là avec nous
Merci pour hier, aujourd’hui, demain
Merci pour le passé, le présent et l’avenir

Mamette, tu es notre pilier à tous,
Même si parfois l’équilibre est fragile.
Enfants tu nous donnais la main,
Aujourd’hui nous t’offrons notre bras.

Mamette, tu es notre mémoire
Bien souvent le présent
Te renvoie au passé
Et ravivent tes souvenirs d’enfant
Parfois je te découvre  mais aussi mamé, papé
Tes frères, sous un jour différent
Quand tu me racontes des anecdotes
De ce temps là.

Mamette, tu es notre lien, notre pivot
Tu nous donnes des nouvelles de chacun
Tu diffuses les informations
Tu ne manques jamais une occasion
De nous réunir par 2, par 4, par 6 ou plus
Autour d’un repas, d’un café, d’un goûter,
Et tout plein de M&Ms

Mamette, tu es notre mamette idéale
Quelle chance pour tes enfants, tes petits
Et arrière petits enfants
Que tu sois là avec nous
Pour partager ces moments de bonheur.

Mamette,  tu es tout pour nous
Parce que être est l’essentiel
l’essence même de la vie.

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1 octobre 2010

Les tennis

J’suis pas bien dans mes baskets

J’sais jamais sur quel pied danser

Toi, t’as qu’un pied, pas le choix

Couac

J’suis pas bien dans mes tennis

Roses ou noires qu’importe

C’est pas la couleur, la douleur

Juste c’est pas le pied

J’suis à côté de mes pompes

Toujours en décalage

Parfois je les abandonne

Sur le côté de ma route

Au bord d’une falaise

Je m’en débarrasse

C’est pas classe

Pas que ça me tracasse

Juste que j’évite la casse

consigne: 2 tennis sur une falaise, voir photo sur le site:

les impromptus

8 octobre 2010

Infinie tristesse

Il est parti, envolée son âme

Je vogue,  brouillard cotonneux

A la dérive, loin des rives de la vie

Où tout semble soudain si futile, si dérisoire.

Il a largué les amarres

Je reste désemparée,

Je m’accroche aux souvenirs passés

Qui s’entrechoquent à la réalité

De l’absence, du plus jamais

Le souvenir est bien vivant

L’amitié ne meurt pas, onde

Indestructible d’un monde à l’autre.

Claude, le doux, le juste,

Soucieux du bien être, de la sécurité

Et du bonheur des autres

Claude, le sportif, l’artiste,

Tu vas nous manquer

Tu as gravé en nous

Ton empreinte de sagesse

Tu as staffé ta place

Dans nos coeurs.

22 octobre 2010

langue de vipère

Accord toltèque numéro un

Avoir la parole impeccable

Un simple mot lancé

Sans hasard

Le regard hagard

Le mot qui blesse,

Un vers qui ne rime à rien

Une vie qui rime à quoi

Elle siffle son petit rouge

Le regard hagard

La langue qui siffle

Persiffle, la morsure

Qui nettoie du venin

Accumulé, enfance pitoyable

La phrase qui tue

Tumulte intérieur

Sentence vengeresse

Propos poison

Elle s’empoisonne la vie

consigne: décrire une langue de vipère

27 octobre 2010

baguettes chinoises de Xinran

Après 'Chinoises' et 'Funérailles célestes', Xinran nous raconte la réussite de trois soeurs parties chercher du travail dans la grande Nanjin, ville champignon ultramoderne. Histoire émouvante et portrait d'une Chine en mutation accélérée.

Si les femmes et les femmes chinoises plus particulièrement vous intéressent alors vous prendrez autant de plaisir que moi à découvrir ce livre superbe

1 novembre 2010

En colère?

Je voudrais vous faire partager ce que j'ai appris et compris lors d'un atelier de l'école "écoutes ton corps " de Lise Bourbeau sur la colère, texte que vous retrouvez sur le site de Lise Bourbeau:   ici

et je copie là !

Comment bien vivre sa colère ?



Êtes-vous une personne colérique ? Ne répondez pas trop vite à cette question ! La plupart des gens ne se croient pas colériques mais en réalité, tous les humains vivent de la colère à des degrés différents, de façon différente et pour des raisons différentes.


Comment vivez-vous les situations suivantes ?
 

·         Quelqu'un vous fait une promesse, s'engage à faire quelque chose et ne le fait pas.
Vous prêtez un objet ou de l'argent et l'autre ne vous le remet pas, ou vous remet l'objet endommagé
Quelqu'un vous ridiculise ou vous humilie devant d'autres personnes.
Votre conjoint(e) oublie votre anniversaire.
Vous êtes sûr(e) d'avoir raison alors qu'une autre personne vous obstine.


Les situations précédentes impliquent au moins une autre personne. Que se passe-t-il en vous lorsque vous vivez une des situations suivantes ? 

  • Vous oubliez quelque chose d'important.
    Vous avez dit oui à quelqu'un alors que vous auriez voulu dire non.
    Vous avez trop mangé de chocolat ou abusé de tout autre aliment ou substance
    Quelque chose que vous n'auriez pas dû dire revient contre vous.
    Vous voulez exprimer quelque chose à quelqu'un et vous n'y arrivez pas.
    Vous avez laissé quelqu'un profiter de vous.


La majorité des gens vivent de la colère face à eux-mêmes dans ces situations. Cette colère est plus ou moins consciente et vécue à des degrés différents par chacun.


Pourquoi vivons-nous autant de colère alors que nous préférons le calme dans notre vie?


À chaque fois que la colère prend le dessus, nous ne sommes plus nous-mêmes. Nous nous laissons envahir par une partie de nous qui souffre et qui est là pour nous indiquer une blessure non réglée. Cette blessure vient d'une situation douloureuse vécue étant jeune avec un parent et où le pardon n'a pas été encore fait.

Cinq blessures principales sont à la base de cette colère : La trahison, le rejet, l'abandon, l'humiliation et l'injustice. Tant et aussi longtemps que les blessures ne seront pas réglées par le pardon véritable, elles demeureront des plaies ouvertes qui feront mal à chaque fois que quelqu'un ou une situation viendra réveiller ou toucher cette vieille blessure. Plus la blessure est importante, plus la plaie est ouverte, et plus la colère est forte.

Lorsque nous croyons vivre de la colère envers une autre personne, c'est une illusion. En réalité, c'est toujours face à soi-même. Inconsciemment, nous nous en voulons de ne pas nous être occupé de nos blessures. Nous nous en voulons de nous être laissé avoir, de n'avoir pu nous exprimer ou faire nos demandes clairement ou de n'avoir pu nous affirmer sans accuser l'autre. Lorsque nous sommes dans notre coeur, nous n'accusons pas l'autre et nous pouvons nous exprimer calmement en nous plaçant dans la peau de l'autre. Au niveau de l'âme, nous savons que nous attirons ces personnes et ces situations pour nous aider à devenir conscients de ce qu'il nous reste à régler. En fait, nous sommes en colère parce que nous nous en voulons de ne pas demeurer dans notre coeur, c'est-à-dire d'être vraiment nous-mêmes. C'est seulement lorsque nous sommes réellement nous-mêmes que nous nous sentons bien.

Il est intéressant de constater que nous ne nous mettons pas tous en colère pour les mêmes raisons et dans les mêmes circonstances. Cela vient des croyances développées par chacun, par peur de souffrir, et selon la personnalité de chacun. Voici plusieurs exemples:

  • Le perfectionniste trop idéaliste veut tellement que tout soit parfait, qu'il est en général un perpétuel insatisfait. Il vit beaucoup de colère, mais surtout face à lui-même, car il se critique beaucoup. Il essaie de contrôler sa colère le plus possible car pour lui, colère est synonyme d'imperfection. Chez le perfectionniste, la colère se traduit par une attitude tendue, stressée et nerveuse. Le contrôle qu'il s'impose est très exigeant et néfaste pour son système nerveux.

  • Les personnes ambitieuses qui recherchent sans cesse le succès vivent de la colère lorsqu'il y a perte de temps. Elles ne se donnent pas le droit de perdre du temps et vivent donc de la colère envers elles-mêmes si cela se produit. Elles ne tolèrent pas non plus ceux qui leur font perdre leur temps et vivent de la colère envers eux lorsque cela se produit. Ces personnes manifestent leur colère par de l'impatience et de l'intransigeance. Elles ne s'arrêtent pas trop à leur colère car cela leur ferait perdre du temps.

  • Les personnes à caractère contrôlant vivent surtout de la colère envers ceux qui ne gardent pas leurs engagements et ceux qu'elles jugent irresponsables. Elles se permettent de montrer leur colère car elles aiment bien montrer leur force, leur pouvoir. Par contre, elles s'en veulent ensuite car elles voudraient être assez fortes pour ne pas se laisser déranger.

  • Les personnes plutôt rigides sont championnes pour se faire croire que tout va bien, que tout est merveilleux et qu'elles ne vivent pas de colère. Elles préfèrent ne rien sentir, ainsi elles évitent de souffrir. Ce sont des personnes à qui on a souvent demandé de performer étant jeunes et qui continuent de croire qu'en ne sentant pas, elles performeront mieux. En général, elles semblent au-dessus de tout, calmes et impassibles.

  • Les personnes dépendantes vivent de la colère surtout envers les autres. Elles recherchent de l'attention à tout prix. Elles vivent donc de la colère principalement avec ceux qui devraient, selon elles, leur donner de l'attention ou avec ceux qui semblent l'abandonner. Cette colère se manifeste surtout par des problèmes ou des maladies pour attirer l'attention. Elles jouent souvent à la victime. Toutes les maladies qui finissent par "ite" sont des manifestations de la colère. Le foie est l'organe le plus touché par le refoulement de la colère. On observe aussi des problèmes de blocage aux intestins lorsque la personne se retient trop, surtout au niveau de ses désirs.

  • Ceux qui se sentent facilement rejetés vivent une colère profonde mais choisissent de fuir plutôt que de montrer leur colère. Ils fuient la situation ou la personne en se réfugiant dans l'alcool, la drogue ou les médicaments. Cette colère est une émotion indésirable qui bloque le corps émotionnel, c'est-à-dire le corps des désirs et de la capacité de sentir la joie, le bonheur et l'amour. C'est d'ailleurs la cause de toutes sortes de malaises et maladies au niveau du corps physique.

Cette colère est une émotion indésirable qui bloque le corps émotionnel, c'est-à-dire le corps des désirs et de la capacité de sentir la joie, le bonheur et l'amour. C'est d'ailleurs la cause de toutes sortes de malaises et maladies au niveau du corps physique.


Lorsque vous vous apercevez que vous vivez de la colère : 

1.       Prenez trois bonnes respirations.

2.       Ensuite " et le plus important " donnez-vous le droit de vivre cette colère. Acceptez l'idée que vous êtes humain, que certaines blessures intérieures ne sont pas encore réglées et que cette colère peut vous permettre de les découvrir pour enfin les guérir.

Ces deux premières étapes vous aideront à vous recentrer.

  • Reconnaissez ensuite que c'est en réalité envers vous-même que vous êtes en colère. La plupart des gens s'en veulent de ne pas avoir bien précisé ou bien communiqué quelque chose, de s'être laissés avoir, d'avoir agi sans réfléchir ou de ne pas avoir écouté leur intuition par exemple.

  • Lorsque votre colère implique une autre personne, il est important de lui exprimer ce que vous avez vécu en lui avouant la colère que vous vivez face à vous-même. Il ne doit y avoir aucune accusation envers l'autre.

  • Ne vous en voulez surtout pas car vous continueriez ainsi à entretenir cette colère envers vous-même. Sachez qu'il est tout à fait normal pour un humain de réagir lorsque quelqu'un vient toucher une de ses plaies, qu'elle soit physique ou psychologique.

  • Je recommande également de faire le miroir avec la personne concernée. Cette technique est formidable pour vous aider à vous connaître davantage et devenir plus conscient(e). Notez de quoi vous accusez l'autre d'être et ensuite vérifiez si ça vous arrive d'être comme ça des fois. Cet exercice n'a pas comme but de vous sentir coupable d'être comme ça mais plutôt pour vous aider à prendre conscience pourquoi vous êtes comme ça à certains moments. Ceci vous aidera à avoir plus de compassion pour vous-même et pour les autres.

  • Par la suite, allez encore plus loin et vérifiez à quel moment vous avez, dans le passé, accusé un de vos parents de la même chose. Ce parent est généralement celui du même sexe que la personne avec qui vous avez vécu une colère. Cela peut vous aider à faire le pardon avec votre parent.

  • Le mieux est de faire ce travail intérieur le plus vite possible. Si vous attendez, si vous refoulez la colère, la blessure s'en trouvera grossie et aggravée et il vous sera de plus en plus difficile de l'exprimer. Vous avez toujours le choix!


Lorsque vous êtes confronté à la colère de quelqu'un d'autre :

1.       Prenez trois bonnes respirations.

2.       Dites à l'autre calmement mais avec fermeté que vous n'avez pas l'intention de parler avec une personne qui n'est plus elle-même.

3.       Préférez attendre qu'elle se ressaisisse et se recentre. Vous pouvez lui suggérer de prendre plusieurs bonnes respirations.

Il est dans votre plus grand intérêt de choisir de reconnaître et d'exprimer vos colères si vous voulez arriver à en vivre de moins en moins. Vous pourrez ainsi récupérer toute l'énergie qui vous était nécessaire pour entretenir cette colère et l'utiliser pour vous créer une vie de paix et d'harmonie plutôt qu'une vie remplie d'émotions désagréables telles que la colère.

1 novembre 2010

Indéfini !

Il était une fois quatre individus qu'on appelait
Tout le monde
- Quelqu'un
- Chacun - et Personne..
Il y avait un important travail à faire,
Et on a demandé à Tout le monde de le faire.

Tout le monde
était persuadé que Quelqu'un le ferait.
Chacun
 
pouvait l'avoir fait, mais en réalité Personne ne le fit.
Quelqu'un se fâcha car c'était le travail de Tout le monde !
Tout le monde
pensa que Chacun pouvait le faire
Et
Personne ne doutait que Quelqu'un le ferait…
En fin de compte,
Tout le monde fit des reproches à Chacun
Parce que
Personne n'avait fait ce que Quelqu'un aurait pu faire. »

                     
MORALITÉ 

Sans vouloir le reprocher à Tout le monde,
Il serait bon que
Chacun
Fasse ce qu'il doit sans nourrir l'espoir
Que
Quelqu'un le fera à sa place…
Car l'expérience montre que
Là où on attend
Quelqu'un,
Généralement on ne trouve Personne !


                              
CONCLUSION


Je vais le transférer à  tout le monde afin que
chacun puisse l'envoyer à quelqu'un
sans oublier
personne...
 

6 novembre 2010

Plage de Marie Sizun

Une femme seule au sein d’une petite ville bretonne de bord de mer. Un homme qui doit la rejoindre à la fin de la semaine. Et l’attente. L’attente qui s’installe. Anne attend l’homme qu’elle aime, un homme marié peu disponible qui la retrouvera enfin pour quelques jours de liberté, loin des contraintes, loin de sa famille dont elle ne veut rien savoir.

J'ai aimé ce portrait de femme, ses rencontres, un livre d'atmosphère, bien écrit, un très bon moment.

11 novembre 2010

Le secret

Les murs murmurent à mon oreille un secret

Les pierres de la vieille bâtisse se souviennent

La violence, la peur, les pleurs

Les murs endurent

Les vieilles pierres suintent

La douleur, la torpeur, la noirceur

L’étable en terre battue

Se souvient des coups

Après coup l’indicible

S’est camouflé de générations

En générations, caché, latent

Dans l’inconscient de chacun

Les murs m’ont murmuré le secret.


consigne: le secret

4 décembre 2010

la nuit je mens

La nuit je mens

Effrontément

C’est effrayant

C’est poignant

C’est délirant

La nuit je me mens

Invariablement

C’est assommant

C’est déprimant

C’est enfermant

La nuit je vous mens

Inlassablement

C’est impressionnant

C’est envahissant

C’est inquiétant

La nuit,  je flippe.

Consigne : incipit: la nuit je mens

5 décembre 2010

Quand le requin dort de Miléna Agus

Sardes depuis le Paléolithique supérieur, les Sevilla-Mendoza ignorent la normalité. Un père entiché de voyages lointains, une mère perdue devant la vie, une tante plongée dans des amours sans lendemain, un frère sourd à tout sauf à son piano. Celle qui décrit l'étrange et attachante ambiance familiale, avec une impassible candeur, est une adolescente engluée dans une liaison inavouable... Une liaison qu'elle cache à sa famille, où pourtant on parle d'amour et de sexe sans inhibitions. On y parle aussi de Dieu, dont on n'arrive pas à décider s'il existe ou pas. Plutôt qu'à lui, autant s'en remettre à la superstition pour affronter les dangers de l'existence. Celle-ci se déroule comme si on était dans la gueule d'un requin. Un requin qui vous enserre entre ses dents et vous empêche de vivre. On essaye d'en sortir quand il dort...

J'ai aimé mais c'est dur ! un style qui change ....

13 décembre 2010

les âmes soeurs de Valérie Zenatti

Ce matin-là, Emmanuelle décide de ne pas se rendre à son travail et de s'accorder une journée. Pour lire le roman qu'elle vient de commencer, mais aussi pour mettre son quotidien à distance. Emmanuelle n'a aucune idée des bouleversements que cette soudaine disponibilité va entraîner en libérant sa mémoire et son passé. Son errance dans Paris devient un parcours intérieur, relayé par les échos que provoquent en elle les 'confidences' de Lila Kovner, l'héroïne de ce roman qui la passionne tant et que nous découvrons avec elle. Car il touche en elle ce qu'elle a de plus intimes, des peines assourdies et des amours non vécus.

Après une bouteille à la mer de gaza, je peux dire que cet auteur me touche, ce livre est superbe, bien écrit, touchant dans ce thème, certes couru, de la recherche de soi. la construction du livre entre réalité et roman est surprenante et prenante! j'ai aimé !

14 décembre 2010

le coeur régulier d' Olivier Adam

Depuis la mort de Nathan, ce frère qu'elle a tant aimé, Sarah se sent de plus en plus étrangère à sa propre vie.
Dans l'espoir de se rapprocher une dernière fois de son frère, elle se réfugie au Japon, dans un petit village au pied des falaises, où Nathan prétendait avoir trouvé la paix auprès d'un certain Natsume. Mais en revisitant les lieux d'élection de ce frère disparu, c'est sa propre histoire que Sarah va redécouvrir, à ses risques et périls...

J'ai hésité à le lire, peur de la déprime....ambiante dans les roman d'Olivier Adam et puis j'ai bien fait de me lancer...j'ai aimé, vraiment aimé, bien sur encore la recherche de soi...le parcours à l'envers...mais bien mené! bien dans l'air du temps et de notre société...

23 décembre 2010

pensée

"Point n'est besoin d'élever la voix quand on a raison."
proverbe chinois

«Les mots qu'on n'a pas prononcés sont les fleurs du silence.»
Proverbe japonais

"La meilleure école, c'est la vie.
Le meilleur maître, c'est l'expérience.
Le meilleur livre, c'est la nature.
Le meilleur temple, c'est le coeur.
Le meilleur ami, c'est la vérité
Yoga-Sûtras de Patanjali

3 janvier 2011

Cet homme là de Eve de Castro

Marie est un écrivain à succès. Couronnée de plusieurs prix prestigieux, elle vit dans un bel appartement parisien, avec son second mari et ses trois enfants. Mais elle n’est pas heureuse. Marie a faim. Elle a faim d’autre chose, elle a faim de passion. Et le jour où elle en a la révélation, elle rencontre l’homme qu'elle croit capable d’apaiser ce manque.
Il s’appelle Roméo. Il est plus jeune qu’elle. Il déchiffre le cœur des femmes, il a l’aisance et la beauté d’un grand prédateur. Il manque de culture, d’argent. Tout les oppose : leur âge, leur milieu, la couleur de leur peau. Entre eux il y a un monde, qui va des Ulis à Saint-Germain-des-Prés, et qui se révèle plus difficile à traverser qu’un continent.
Par passion, Marie va quitter son mari, son appartement. Elle va négliger ses enfants, ses amis, son travail. Elle va donner de l’argent à Roméo, lui présenter des gens, l’attirer dans son univers. Elle jurera ne pas vouloir le changer, mais la tentation sera trop grande. Car un Roméo bien habillé – selon ses codes à elle –, réussissant dans une profession respectable, s’exprimant avec un vocabulaire choisi, ce serait l’homme idéal. Et une Marie plus malléable, moins intellectuelle et plus docile, plus admirative aussi, ne serait-ce pas la femme idéale ? Ils vont ainsi s’aimer envers et contre tous, contre eux-mêmes aussi, avant de se blesser, chaque fois un peu plus fort.

Scénario sans doute classique mais quelle écriture...j'ai vraiment aimé ce livre.

7 janvier 2011

Langue Française: avoir et être

Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.

Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.

Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.

Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s'est fait avoir.

Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque.
Souffrait beaucoup dans son ego.

Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.

Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.

Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,

Être en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.

Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.

Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.

Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.

Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.

Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.

Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.

Merci Françoise pour ce très beau texte à diffuser sans modération !

22 janvier 2011

Katiba de Jean Christophe Ruffin

Une katiba est un camp de combattants islamistes installé dans le Sahara ; c'est à la fois une cache et un relais, un lieu où l'on prie, où l'on négocie et tue. Repère invisible en avion ou par satellite, c'est là que les pièges se resserrent et que se décident les attaques. Le chef de la zone qui s'étend entre le Mali, l'Algérie et la Mauritanie, Kader Bel Kader, a décidé de court-circuiter les autres bandes de trafiquants qui sévissent, afin d'asseoir son influence auprès des chefs d'al-Qaida. Expédié en Mauritanie par l'agence de renseignements Providence (qui agissait déjà dans l'ombre, avec 'Le Parfu d'Adam'), pour espionner les artisans de ces menaces terroristes, Dim trouve sur sa route une jeune femme, Jasmine. A la fois française et algérienne, connaissant de l'intérieur la diplomatie occidentale et les nouvelles lois de la guerre terroriste, elle marche à la frontière entre deux mondes ennemis, elle fascine et inquiète. Elle incarne à elle seule le proverbe sénégalais qui ouvre le roman et en tisse la trame principale : 'Un chien a beau avoir quatre pattes, il ne peut suivre deux chemins à la fois.'

je ne peux pas dire que j'ai adoré mais j'ai passé un très bon moment !

5 février 2011

l'innommée de Cécile Latreille

Une famille bien.
Une famille de gens bien, et cela dure depuis des mois, des années, des générations. Survient la mort du père comme un déclic, un tremblement de terre qui va briser cette apparente quiétude. La forteresse-famille vacille. Certains sont pris dans la tourmente. D'autres ne voient pas, ne ressentent pas et ne comprennent guère... Fragile et vaillante, une petite fille secoue les cendres qui la recouvrent.
Elle se lève, balbutie... Elle va parler de ce qu'elle a vu et chacun en sera réchauffé.

J'ai aimé ce livre, sa construction, l'écriture et toute l'émotion qui en rejailli, d'une enfant rejetée au sein de sa famille. Et comment adulte elle a su faire face à elle même.

6 février 2011

L' horizon de Modiano

Jean Bosmans a l’habitude de noter sur un carnet les bribes de souvenirs qui lui reviennent de sa jeunesse. À partir du nom de Mérové, il fait ressurgir sa rencontre, vers la fin des années 60, avec Margaret Le Coz, une jeune femme qu’il a fréquentée pendant quelques mois et avec laquelle il partageait le sentiment d’être traqué. Elle, par un certain Boyaval. Lui, par sa mère et son amant.

Du Modiano ! avec tous les ingrédients, la nostalgie du passé, les personnages attachants, les histoires effleurées, le style feutré, et moi j'aime !

11 février 2011

Ronde

Envolée de jupettes plissées

Sous blouse grise

La cloche a sonné

La récré a commencé

Corde à sauter

Balles à jongler

Les rondes virevoltent

Le fermier dans son pré

A choisi sa femme

La femme son enfant

Tourne, tourne, en rond

La tête  balance

En cadence sur les épaules

L’enfant sa nourrice

Moi je ne l’ai pas choisie

Et je ne l’aimais pas

La nourrice le chien

Le chien le p’tit chat

Tourne, tourne encore et toujours

S’envolent les illusions

La tête ballotte, s’enivre

Entraînée dans le tourbillon

Le p’tit chat choisit sa souris

Je voudrais disparaître

Ne plus être

Non, non, non,

Je ne veux pas être le fromage

La souris désigne le fromage

Le fromage est battu, battu

Sous les hourras des gamines

Ronde bien cruelle

Pour petites filles

Pas si innocentes.

consigne:  le mot ronde doit appaître dans le texte

27 février 2011

Des gens très bien d'Alexandre Jardin

 Alexandre Jardin raconte son odyssée intime depuis l'âge de dix-sept ans, où il a commencé à comprendre ce que signifiaient les responsabilités glaçantes de son grand-père, tues par sa famille – avant de s'interroger sur les chemins qui conduisent quelqu'un de bien à participer à l'horreur ; et à l'assumer sans jamais se renier.
Derrière le rire d'Alexandre, il y avait donc ce secret terrible, étrangement exhibé par son père Pascal pour qu'il ne soit pas vu. Ce voyage chez ces 'gens très bien 'passe par des souvenirs, des saynètes difficiles : c'est une confession grave.

J'ai  aimé le cheminement de la pensée, les tours et détours de l'inconscient, le comment et pourquoi le dire.

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