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Bribes de mots
7 mai 2012

Chronique de la dérive douce de Dany Laferrière

Un jeune homme du sud arrive dans une ville du nord.On le voit dériver dans les rues d'un monde si neuf.Par petites touches singulières, il tente de savoir où il se trouve.Si L'Enigme du retour (Grasset, prix Médicis 2009) était le roman du retour à Port-au-Prince de Dany Laferrière, Chronique de la dérive doucerelate son arrivée à Montréal, à l'âge de 23 ans. (evene)

 

J'avais déjà lu et aimé l'énigme du retour, j'aime le style minimaliste, l'écriture courte et serrée, très visuelle et pleine de vie et d'émotions. le tableau se décline sous tous les angles.

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13 mai 2012

Duo d'ombres

Tu erres dans ma vie
Tu me questionnes
Tu t’insinues dans mes pensées
Tu rôdes avec tes idées noires
Tes souffrances de petite fille
Qui a choisi d’en finir avec la vie
Pour qui comptais-tu ?
Pour qui je compte, moi ?
Je déteste les nombres…
Tu n’as pas eu le temps, toi,
D’apprendre à compter
Quatre générations nous séparent
Tout nous rapproche
Je t’explique
Tu m’interpelles
Je te conte la vie de notre famille
Tu me racontes ton errance
Je te rends ton histoire
Je te libère du passé
Je veux vivre ma vie.

 Consigne: Duo d’ombres
Paris, tout le monde le sait, est plein des fantômes de ceux qui y ont vécu ou y sont passés. Comme le temps leur parait long, bien qu'il soit pour eux aboli, ils se rencontrent ça et là pour deviser, ou encore ils s'écrivent, sans que l'époque qu'ils ont investie de leur vivant soit un obstacle. Le vent parfois porte un de ces chuchotements ...

 

15 mai 2012

La fleur qui ne voulait pas pousser...

A vouloir trop bien faire parfois on en fait trop!

Un jour, deux amis ont eu l’idée de planter une fleur chacun, à partir d’un sachet de graines qu’on leur avait donné. Ces graines étaient censées devenir des fleurs magnifiques, odorantes et multicolores. Nos amis décident donc de planter chacun sa graine, puis de se retrouver 3 mois plus tard, pour comparer leurs deux belles fleurs. Le jour convenu, nos deux amis se retrouvent. Le premier dit :« Je ne comprends pas : j’ai planté cette graine en plein champ, puis je ne m’en suis plus occupé, je l’ai même carrément oubliée. Je ne l’ai même pas arrosée une seule fois, je ne suis jamais allé la voir, et pourtant, aujourd’hui, j’ai découvert une fleur magnifique, encore plus belle que ce à quoi je m’attendais ! » Le deuxième lui répond :« Je ne comprends pas, moi non plus ; et je suis vraiment frustré : contrairement à toi j’ai planté ma graine à portée de mon regard, j’ai multiplié soins et préventions, je l’ai entourée des plus grandes attentions et du plus grand amour, et aujourd’hui je n’ai absolument rien obtenu. Rien n’est sorti de terre. Comparé à ce qui t’est arrivé je trouve cela particulièrement injuste, surtout si l’on considère que j’ai poussé le souci du détail vraiment très loin : en effet, pas une journée je n’ai oublié d’aller déterrer ma graine pour l’astiquer soigneusement, surveiller les éventuels changements, puis la remettre très consciencieusement en terre, exactement au même endroit et dans la même configuration ! »

 BERNARD LAMAILLOUX

16 mai 2012

Kolia de Perrine Leblanc

Kolia est né dans un camp de travail de Sibérie orientale en 1937. Très jeune, il fait la connaissance de Iossif, un détenu originaire d'Europe de l'Ouest qui lui transmet les rudiments pour survivre au bagne et lui enseigne le calcul, le russe et le français, avant de disparaître comme la plupart des êtres qui ont habité cette prison à ciel ouvert. Libéré à la mort de Staline, Kolia apprend à vivre dans la société soviétique. II devient clown blanc dans un cirque à Moscou, y trouve le réconfort d'une famille et connaît le succès jusqu'à l'implosion de l'URSS. Mais le souvenir de Iossif et du goulag le hantera toute sa vie. Kolia, c'est le roman d'un homme et de son double circassien, le clown prestidigitateur au visage blanc et aux traits redessinés pour la piste. Puis c'est le récit d'une amitié fondamentale et inachevée, fil rouge dans de cet homme que la violence du monde n'a pas cassé.

 

J'ai passé un excellent moment !

19 mai 2012

Quand un enfant se donne "la mort" de Boris Cyrulnik

"Jusqu'à présent, personne n'avait osé aborder, voire effleurer cette triste réalité du suicide des enfants, préférant souvent la nier en la dissimulant au travers de jeux dits dangereux. Le suicide touche aussi les plus petits, les enfants, les préadolescents. Je suis convaincue que la lecture de ce livre remarquable permettra de sauver des vies. Je suis convaincue que ce travail est vital afin d'agir pour prévenir la souffrance des enfants qui, par désespoir, faute d'être entendus par les adultes, agissent de manière risquée jusqu'à l'accident fatal prévisible. Le travail inédit réalisé par Boris Cyrulnik à travers une approche pluridisciplinaire mêlant neurobiologie, biochimie, psychologie, sociologie et autres disciplines nous éclaire. Ce livre nous donne de l'espoir. Nous pouvons tous, dès à présent, être des acteurs de la prévention du suicide des enfants. L'amour, l'affection, les liens familiaux, l'écoute d'adultes constituent des protections efficaces. Je crois que le message le plus important de ce livre remarquable de Boris Cyrulnik, c'est que l'histoire n'est jamais écrite" -

Jeannette Bougrab, Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et de la Vie associative.

J'ai beaucoup appris à la lecture de ce livre, j'ai trouvé des réponses à de nombreuses questions, bref un livre plus que très interessant!

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8 juin 2012

Le jardin d'Hadji Baba d'Isabelle Delloye

Kaboul, 2001. À l'abri des murs d'enceinte de sa maison, Hadji Baba, figure de la culture persane, prodigue son savoir ancestral au jeune orphelin Djon Ali. Lorsque le vieil homme s'éteint, son fils d'élection quitte le pays dans l'espoir de poursuivre le chemin de la sagesse. Commence alors un long périple : de la France à l'Angleterre, de la Suisse aux États-Unis, Djon Ali franchit des montagnes et des mers. Et s'initie, au sein de la diaspora afghane, à la vie occidentale. Le déracinement est douloureux mais l'optimisme infaillible.  Entre mémoire, deuil et renaissance, 'Le Jardin d'Hadji Baba' est le récit d'une odyssée bouleversante, tout en retenue et poésie. Contes aux parfums de roses et de cardamome, légendes des montagnes du Panshir forment les motifs de ce kaléidoscope tout à la fois nostalgique et moderne.

J'ai  beaucoup aimé ce livre !

14 juin 2012

Pensée zen

Le calme dans la quiétude n'est pas le vrai calme,
quand vous pouvez être calme au milieu de l'activité,
c'est le véritable état de la nature.
Le bonheur dans le confort n'est pas le vrai bonheur,
quand vous pouvez être heureux au milieu des difficultés,
alors vous voyez le vrai potentiel de l'esprit.

Huanchu Daoren

15 juin 2012

L'océan dans la rizière de Richard Collasse

Sosuke, un lycéen de 17 ans, vit avec sa famille, les Sakai, dans une petite ville sur la côte nord-est du Japon. Port de pêche réputé, la bourgade, entourée de montagnes luxuriantes et peuplée de légendes, est engoncée au fond d'une paisible baie à l'abri des intempéries. Sous le même toit vivent quatre générations de Sakai.
Les hommes sont pêcheurs de génération en génération, les femmes s'occupent du foyer. Les valeurs traditionnelles sont encore respectées. Le soir, à la veillée, la grand-mère de Sosuke conte inlassablement cette nuit terrifiante où, toute jeune fille, un tsunami a bouleversé sa vie. Mais s'il fallait toujours vivre dans l'attente de la prochaine Vague...
Le 11 mars 2011, Sosuke est en cours quand un séisme de magnitude 9 frappe toute la région du Tohoku. Moins d'une demi-heure plus tard, la vague arrive. Réfugiés sur le toit du lycée, Sosuke et ses camarades verront déferler l'apocalypse qui emporte tout sur son passage, avant d'être secourus par les hélicoptères de l'armée japonaise et déposés dans le gymnase d'un autre lycée de la ville. Sosuke va alors partir à la recherche des membres de sa famille, en vain. Seul au monde, désormais ? Pas tout à fait : un lointain cousin vivant à Tokyo parvient à retrouver sa trace. Tout, dans le caractère et le mode de vie, semble opposer les deux adolescents.
Une relation plus forte que la tragédie dans laquelle la vague les a plongés parviendra-t-elle à les réunir?

Un livre à lire, roman et documentaire, superbe!

 

27 juin 2012

Sur la route du papier de Erik Orsenna

 Un jour, je me suis dit que je ne l'avais jamais remercié. Pourtant je lui devais mes lectures. Et que serais-je, qui serais-je sans lire et surtout sans avoir lu ? Pourtant, c'est sur son dos que chaque matin, depuis près de soixante années, je tente de faire avancer pas à pas et gomme aidant mes histoires. Et que serait ma vie sans raconter ? Je n'avais que trop tardé. L'heure était venue de lui rendre hommage. D'autant qu'on le disait fragile et menacé. Alorsj'ai pris la route. Sa route. De la Chine à la forêt canadienne, en passant par la Finlande, la Suède, la Russie, l'Inde, le Japon, l'Indonésie, Samarcande, le Brésil, l'Italie, le Portugal et bien sûr la France,j'ai rendu visite aux souvenirs les plus anciens du papier. Mais je me suis aussi émerveillé devant les technologies les plus modernes, celles qui, par exemple, arrivent à greffer des virus capables de tuer les bactéries, celle qui, grâce à des impressions électroniques, permettent de renseigner sur le parcours d'un colis les chocs qu'il a reçus et si les conditions d'hygiène et de froid ont tout du long bien été respectées. Cher papier ! Chère pâte magique de fibres végétales ! Chère antiquité en même temps que pointe de la modernité ! La planète et le papier vivent ensemble depuis si longtemps : plus de deux mille ans. Le papier est de la planète sans doute le miroir le plus fidèle et par suite le moins complaisant. 'E. O .

Très interessant, j'ai beaucoup appris au travers d'une lecture facile , à lire !

8 juillet 2012

Le corail de Darwin par Brigitte Allégre

 Par la malice d’une annonce postée sur un site Internet, deux femmes échangent leurs maisons pour quelques semaines, sans se douter que leurs vies respectives viennent de basculer pour prendre une tournure inattendue, dont le hasard et les éléments sont seuls maîtres…

J'ai aimé ce livre, et en particulier l'écriture qui est superbe et j'aime la belle écriture qui donne envie de relire une phrase juste pour la réentendre tant les mots sont bien choisis, les phrases roulent et se déroulent, un vrai plaisir. C'est Clara qui m'a donné envie de la lire, allez sur son site lire sa critique ! Merci Clara qui me donne souvent des envies de lecture!   Clara

10 juillet 2012

Et il dit de Erri de Luca

Un homme est retrouvé, épuisé, au bord d’un campement. Alpiniste courageux devenu simple vagabond, sa disparition avait fait perdre espoir à tout un peuple dont il était le guide. On découvre son histoire, l’ascension difficile, lorsque soudain, face à la muraille, sa voix se met à résonner : «Je suis Adonai (Yod) ton Elohim.»
C’est ainsi que débute la déclinaison du Décalogue qu’Erri De Luca met en scène. Il revient aux sources de la langue et de la spiritualité pour raconter les Commandements dont il tire le plus beau en une poétique biblique singulière : «Ils apprirent au pied du Sinaï que l’écoute est une citerne dans laquelle se déverse une eau de ciel de paroles scandées à gouttes de syllabes.»
Sa relecture des Dix Paroles s’intensifie jusqu’à atteindre deux petits textes, comme deux suspensions au livre. Le premier, «Adieu au Sinaï», conte les bienfaits de la voix extatique du prophète et ses conséquences sur les corps. Puis, De Luca nous plonge «En marge du campement» où il confie en quelques lignes – parmi les plus émouvantes de son œuvre – l’équilibre entre intimité et distance qu’il entretient avec le peuple Juif et sa langue sacrée. Fnac.com

J'aime l'écriture de Erri de Luca , la poésie des mots, le sacré, c'est beau !

2 août 2012

Ce qu'il advint du sauvage blanc de François Garde

Au milieu du XIXe siècle, Narcisse Pelletier, un jeune matelot français, est laissé pour mort sur une plage d'Australie. Son équipage est reparti sans se préoccuper de son sort. Dix-sept ans plus tard, un navire anglais le retrouve par hasard : il vit nu, tatoué, sait chasser et pêcher à la manière des aborigènes et a perdu l'usage de la langue française. Là commence la légende du 'sauvage blanc '. Que s'est-il passé pendant ces dix-sept années ? Comment devient-on 'sauvage '? C'est l'énigme que tente de résoudre Octave de Vallombrun qui recueille le sauvage blanc à Sydney et obtient du consul de France qu'il lui soit confié à fins d'étude et de rééducation. Une tâche qui va s'avérer semée d'embûches en ce XIXe siècle où l'anthropologie n'est pas encore inventée et où les préjugés raciaux et le positivisme dominent la pensée. Dans ce véritable roman d'aventures, enlevé et entraînant, les chapitres sur l'enquête de Vallombrun alternent avec le récit du déroutant séjour de Narcisse Pelletier parmi les sauvages, où il va peu à peu perdre son identité. Une relecture originale du mythe du 'bon sauvage '.. ( evene)

Excellent ! A lire, surtout sur ce temps de vacances...

5 août 2012

la fille de son père de Anne Berest

Elles sont trois soeurs, trois grandes rousses que leur père aime réunir au restaurant, tellement fier de ces belles plantes qui ne manquent pas de caractère. Leur mère est morte depuis longtemps mais son image continue de flotter partout dans la maison, dans les pensées de chacune, dans la pièce qui fut sa chambre et que personne n'ouvre jamais. Rituellement, ils se retrouvent au cimetière, laissant croire que le temps ne passe pas, que le passé est bien à sa place. Un jour, le père a remplacé son épouse par une jeune femme, mais la nouvelle belle-mère accumule les maladresses et les erreurs d'appréciation. Il suffit d'une réunion de famille, d'un anniversaire ou d'un Noël pour que tout éclate : les mystères enfouis sortent du placard et les règlements de comptes ne tardent pas.

J'ai lu avec plaisir, mais un peu décue quand même !
je suis bien d'accord avec la critique de Clara que vous trouverez 
ici

10 août 2012

Supplément à la vie de Barbara Loden de Nathalie Léger

Supplément à la vie de Barbara Loden est un récit où s’imbriquent de multiples quêtes et enquêtes et où s’entremêlent plusieurs vies de femmes, l’enquête centrale étant menée par la narratrice de ce puzzle sensible via le destin de Barbara Loden, actrice et réalisatrice d’un chef d’œuvre du cinéma indépendant américain, Wanda, un long métrage (l’unique réalisé par Barbara Loden et pour lequel elle se met en scène) qui suit le destin d’un personnage borderline, fragile, sensible, perdu, qui terminera sa vie en prison après un braquage raté : Wanda. S’il y a en effet dans les deux créations artistiques une forme d’enquête (dans le récit on voit très bien comment la narratrice fait tout pour trouver des informations), ce qui les rassemble est plus profond encore. L’errance, le tremblé de l’existence et les quêtes identitaires, celles de Wanda, de Barbara Loden et de Nathalie Léger, sont au cœur de ces œuvres. Et à chaque fois, que ce soit par l’image ou par l’écriture, ce sont elles-mêmes (leur fragilité d’être au monde, leur mélancolie et leur opiniâtreté) que Nathalie Léger et Barbara Loden, consciemment ou pas, interrogent à travers la vie de celles qu’elles suivent, observent, accompagnent. Nathalie Léger ici poursuit donc le travail commencé par la réalisatrice américaine morte très tôt à l’âge de 48 ans. Mais une fois encore, on sent bien que cette entreprise fraternelle a ses limites, ses manques, ses creux – et c’est d’ailleurs ce qui nous touche. La question de la filiation est également au centre de ce récit ; une femme laissant sa place à une autre femme dans ces chassés-croisés, on ne s’étonnera donc pas de voir apparaître ici et là la figure maternelle et la mère de la narrat

Superbe! je me suis perdue dans les différents personnages, mais c'est là sans doute que nous mène ce livre, l'écriture est belle....

28 août 2012

L'âme du monde de Frédréric Lenoir

Pressentant l’imminence d'un cataclysme planétaire, sept sages venus des quatre coins du monde se réunissent à Toulanka, monastère perdu des montagnes tibétaines, pour transmettre à Tenzin et Natina, deux jeunes adolescents, les clés de la sagesse universelle. Au-delà des divergences culturelles et historiques de leurs traditions respectives, ils s’appuient sur leur expérience personnelle et se savent inspirés par ce que les philosophes de l’Antiquité appellent l’Âme du monde : la force bienveillante qui maintient l’harmonie de l’univers.

Leur message répond aux questions essentielles : quel est le sens de mon existence ? Comment réussir ma vie et être heureux ? Comment harmoniser les exigences de mon corps et celles de mon esprit ? Comment apprendre à me connaître et à réaliser mon potentiel créatif ? Comment passer de la peur à l amour et contribuer à la transformation du monde ?Loin des croyances dogmatiques, ils ouvrent le chemin simple et concret d un humanisme spirituel qui aide à vivre. »

C'est un livre qui deviendra livre de chevet, à lire, relire, feuilleter, surligner, un livre à faire vivre et qui fait tellement de bien!

 

29 août 2012

Correction

J’ai huit ans, je m’applique, je me concentre, la main gauche bien à plat sur le buvard, la main droite agrippée au porte-plume chargé d’encre violette qui trace délicatement des mots qui me dépassent.
C’est l’heure de la dictée et je sais déjà que, comme toujours, j’aurai un zéro dans la marge, je suis nulle en orthographe et en plus les ratures sont interdites !
Plus j’hésite, plus je réfléchis, et plus les fautes s’accumulent, j’ai peur du « pochon », la tache qui fâche.  J’entends dans mon dos le pas pesant de la maitresse qui se rapproche, elle se penche par-dessus mon épaule, la règle en bois à la main pour correction immédiate…et voilà, mes doigts se crispent et l’inévitable tache s’étale goguenarde sur deux carreaux.
Dans la marge : 0 – travail sale- à recopier au propre et sans faute.

Consigne: un texte sur le thème de la correction....

 

31 août 2012

Rompre le charme de Amanda Sthers

Quand j’avais six ans, mon oncle Benoît s’est suicidé. Il était beau. Il était vivant et enfantin parce qu’il était fou aussi. Ma mère a épousé un psychiatre et celui-ci lui a donné trois enfants, mais a échoué à sauver son frère. Juste après, ils ont divorcé et ma mère est morte aussi, morte à mes yeux : Viviane avait presque la même voix, le même visage, le même prénom, les mêmes gestes, mais cette dame qui s’occupait de nous n’était pas ma maman. Je suis mère à mon tour, j’ai des enfants, l’âge de ma mère à cette époque, et mon frère a l’âge de Benoît. Depuis plus d’un an, Benoît hante mes rêves et me dit qu’il a froid. À Madagascar, où ma mère a grandi, c’est le signe que le retournement des morts doit avoir lieu. Il faut sortir le cadavre de son tombeau et procéder à une série de rites afin de faire fuir ce qui n’est pas mort avec lui. Pour éviter que la malédiction s’abatte, que l’histoire se répète, pour rompre le charme. »

Une histoire de secrets enfouis, de mort et de vie qui se côtoient, de déchirures, de mise à sac d’un passé fait de meurtrissures et de douleurs.Ecrire pour se guérir... au risque de se mettre mal avec toute sa famille ou tout au moins sa mère ? écrire ..mais ne pas publier ?...
J'ai beaucoup aimé ce livre qui est fort et violent, qui questionne ... vous me direz....

 

23 septembre 2012

La dernière nuit de Claude Eatherly de Marc Durin-Valois

Texas, 1949 : photographe reporter au Waco Newspaper, Rose Cruder est jolie, sans scrupule et obsessionnelle. Elle fait des photos de meurtres et d’accidents dans un Texas poisseux, qui sent le pétrole, le racisme et la misère.
Ce jour-là, elle part pour Sherman couvrir le procès de Claude Eatherly, un vétéran local pris dans de minables affaires d’escroquerie et d’alcoolisme. Au tribunal, elle est abordée par Jeff Dunkle, un personnage louche qui lui révèle qu’Eatherly aurait participé à la mission de reconnaissance préalable au bombardement d’Hiroshima. Autour de la tragédie d’Hiroshima, c’est le début d’une relation mystérieuse et trouble de trente ans entre la photographe et le pilote. C’est une saga qui traverse l’histoire de l’Amérique sur trois décennies à travers la fascination mondiale qu’exerce Eatherly sur les intellectuels (Günther Anders mais aussi plusieurs prix Nobel). Pour Rose, partagée entre compassion et rejet, Eatherly demeure une terrifiante énigme. Ce coureur de femmes passionné de poker, réputé pour son immoralisme, son goût pour la mort et le jeu, cherche-t-il à bluffer médias, psychiatres et intellectuels pour s’emparer de la lumière noire d’Hiroshima et devenir une figure de l’histoire.

J'ai vraiment aimé le déroulement du livre, même si l'histoire est sombre, l'écriture est belle, les personnages attachants, que d'interrogations!

La critique de Clara ICI

30 septembre 2012

deux zébres sur la 30ème rue de Marc Michel-Amadry

Courte fable résolument optimiste, Deux zèbres sur la 30e rue est un de ces romans que l’on lit rapidement et qui nous enchantent, tant il est porteur de bonne humeur. Difficile de ne pas se laisser émouvoir par l’histoire de Mahmoud, ce directeur de zoo palestinien, prêt à tous les subterfuges pour rendre le sourire aux enfants de Gaza. Cette falsification est bel et bien le message d’espoir qu’y voit James, journaliste désabusé, qui retrouve goût à la vie grâce à l’initiative de Mahmoud. Une amitié fraternelle va se nouer entre les deux hommes : l’un palestinien, l’autre américain, ils avaient peu de chance de se rencontrer et de s’apprécier. Leur rencontre va pourtant bouleverser leurs vies respectives, donnant à Mahmoud les moyens de transmettre son message au monde entier, et à James l’envie de vivre à nouveau.
via: la cause littéraire

Comment ne pas aimer ! une lecture douce et agrèable...

 

15 décembre 2012

L'instant présent!

Je ne lis quasi plus
Je ne fly quasi plus
Je n'écris quasi plus

Mais alors qu'est ce que je fais ?
Je vais à l'essentiel....
De Mamette à Maélys

De l'arrière grand-mère
A la dernière née
De la résidence sénior
A la néonat....

Je plane un peu
Le temps s'évapore
Mais que du plaisir
Que du bonheur!
La vie à l'instant présent

21 décembre 2012

"Madeleine sonore"

Le cartel de Mamette sonne tous les quarts
Il est élégant, sobre
Il  égrène les heures présentes
Les heures heureuses
Les heures interminables des insomnies
Les heures souvenirs
Les heures du  temps qui passe


Le cartel de Mamette la suit, imperturbable
Il se déplace avec elle au grès de ses demeures
Sa musique est une constante vitale
Son carillon exhale une saveur inoubliable
Désuète, intemporelle…
Il orchestre le quotidien
Il rythme les saisons de la vie
De génération en génération
Il nous berce à l’infini

 Consigne : votre"madeleine sonore"

 

20 janvier 2013

Les deux messieurs de Bruxelles de Eric- Emmanuel Schmitt

Eric-Emmanuel Schmitt amène le lecteur sur le chemin du questionnement au travers de cinq histoires, cinq thèmes tous différents les uns des autres. En magicien de l’intrigue, l’auteur présente des histoires remarquablement construites, finement ciselées. Pas de jugement, pas de morale, pas de parti pris. Au lecteur de s’interroger, de se forger sa propre opinion,  avec en prime, le journal d’écriture de l’auteur. ( la cause littéraire)

J'aime les nouvelles, je lis toujours avec grand plaisir E-E Schmitt, je me suis régalée de ces histoires et du journal! Merci à Mick qui m'a offert ce livre!

25 janvier 2013

Petite philosophie du matin : la relation à l'autre

La relation avec l’Autre, qu’il soit proche ou moins proche, se construit autour de quatre ancrages essentiels:

-Savoir demander sans imposer ou exiger.

-Savoir donner sans étouffer ou mettre l’autre en dépendance.

-Savoir recevoir en accueillant ce qui me vient de l’autre.

-Savoir refuser sans rejeter la personne, en précisant seulement que mon “non” s’adresse à sa proposition, à sa demande ou à son désir.


( la transhumance de l'être)

26 janvier 2013

Vieillir....Lettre d'une mère à sa fille

Ma fille,

Le jour où tu trouveras que j'ai vieilli,
... aie de la patience envers moi
et essaie surtout de comprendre ce que je traverse, de me comprendre.

Si lorsque nous parlons, je répète la même chose des dizaines de fois, ne m’interromps pas pour me dire: "Tu as dit la même chose il y a une minute". Écoute-moi s'il te plaît.
Souviens-toi quand tu étais petite, tu voulais que je te lise la même histoire, soir après soir, jusqu’à ce que tu t’endormes.

Si je ne souhaite pas prendre un bain, ne te mets pas en colère et ne me mets pas mal à l'aise en disant que c’est une honte.
Souviens-toi combien de raisons je devais inventer pour te faire prendre un bain quand tu étais petite.

En voyant mon ignorance vis-à-vis des nouvelles technologies, ne te moque pas de moi, mais laisse-moi plutôt le temps d’assimiler tout ça et de comprendre.

Je t’ai appris tant de choses: comment te tenir à table, t’habiller, te coiffer, comment appréhender les défis de la vie...

Le jour où tu trouveras que j'ai vieilli,
aie de la patience envers moi
et essaie surtout de comprendre ce que je traverse, de me comprendre.

S’il m’arrive à l’occasion d'oublier ou de ne pouvoir suivre une conversation, laisse-moi le temps nécessaire pour me souvenir et si je n’y parviens pas, ne te montre pas irritée, impatiente ou condescendante: le plus important pour moi, c’est d’être avec toi, de partager des moments avec toi.

Quand mes jambes ne me permettront plus de me déplacer comme auparavant, tends-moi la main comme je te l'ai tendue pour t’apprendre à faire tes premiers pas.

Quand ces jours approcheront, ne sois pas triste. Sois tout simplement avec moi et comprends-moi alors que je m'approche de la fin de ma vie, avec amour et gratitude.

Je te chéris et te remercie pour les moments passés ensemble et la joie éprouvée.

Avec un sourire et tout l'amour que je ressens pour toi, je souhaite juste te dire ma fille: je t'aime.

Auteur inconnu

tellement vrai !


 

3 février 2013

Les lisières d'Olivier Adam

Entre son ex-femme dont il est toujours amoureux, ses enfants qui lui manquent, son frère qui le somme de partir s'occuper, « pour une fois », de ses parents, son père ouvrier qui s'apprête à voter FN et le tsunami qui ravage le Japon où il a vécu les meilleurs moments de sa vie, tout semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence. De retour dans la banlieue de son enfance, il doit se confronter au monde qui l'a fondé et qu'il a fui. En quelques semaines et autant de rencontres, il va se livrer à un véritable état des lieux personnel, social et culturel.

J'avais dit que ne lirais pas ses prochains livres et puis...mes amies avaient aimé alors j'ai lu et je ne regrette pas, même si j'ai retrouvé trop de répétitions, de situations déjà declinées...les lisières m'ont souvent touchées!

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