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Bribes de mots
22 août 2014

Chevrotine de Eric Fottorino

A la veille de subir une opération délicate, Alcide Chapireau écrit à sa fille, Automne. Il lui avoue l'assassinat de sa mère, Laura, vingt ans plus tôt, portée disparue depuis lors et dont la jeune femme espérait le retour. L'ancien marin, désormais boucholeur à La Rochelle, tente d'expliquer les raisons de son geste tout en retraçant le portrait d'une femme à la personnalité double.

Un très beau livre sur la relation père-enfants, un brin de folie,
j'ai beaucoup aimé malgrè la tristesse imprégnant le livre

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13 octobre 2016

Petit pays de Gaël Faye

En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’'expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’'Afrique brutalement malmené par l’'Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’'envahit, l’'imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français.

Un grand coup de coeur pour un petit livre sur un petit pays !
La violence est là mais juste assez et pas trop, vue à travers les yeux d'un enfant.
c'est juste un excellent livre.

Bien sur j'ai repensé à mon ami et collégue Bernard le burundais exilé à kinshasa
bien sur j'ai pensé à ma nièce rwandaise
mais n'empêche ce livre m'a touché !

11 novembre 2016

Aquarium de David vann

Caitlin, douze ans, habite avec sa mère dans un modeste appartement d'’une banlieue de Seattle. Afin d'’échapper à la solitude et à la grisaille de sa vie quotidienne, chaque jour, après l’école, elle court à l’'aquarium pour se plonger dans les profondeurs du monde marin qui la fascine. Là, elle rencontre un vieil homme qui semble partager sa passion pour les poissons et devient peu à peu son confident. Mais la vie de Caitlin bascule le jour où sa mère découvre cette amitié et lui révèle le terrible secret qui les lie toutes deux à cet homme.

Le récit est un peu lent à démarrer et puis impossible à lâcher, je l'ai lu quasiment d'une traite ....et j'ai adoré !
La violence intérieure, le passé qui vous rattrape,à la limite de la folie....
Je regarderai les poissons et leur monde autrement !!!!

 

27 décembre 2016

Le ruban de Ogawa Ito

Ne lisez pas tout ce résumé si vous décidez de lire ce magnifique livre !

Ruban, c’est le nom d’un petit oiseau aux bajoues orangées et à la tête bordée d’une plume solitaire à la manière des chignons des samouraïs d’autrefois, qu’une vieille dame aux manières élégantes et surannées, Sumire, et sa petite-fille Hibari, jeune écolière, accueillent dans la maison familiale. Couvé, nourri et élevé, ce nouveau venu concentre toute l’attention des deux personnages et rythme leur quotidien. Entre apprentissage de tours, moments de liberté en dehors de la cage et parties de cache-cache, les journées s’égrènent harmonieusement. Partageant un secret commun, les liens se fortifient entre nos deux héroïnes, jusqu’au jour où Ruban s’échappe pour ne plus revenir, accablant de chagrin Sumire. C’est ainsi que notre jeune protégé vole d’une personne à une autre, essaimant joie de vivre et apaisement. L’oiseau, témoin de profondes nostalgies, d’infinis chagrins et de grands désenchantements, rencontrera sur son chemin une jeune femme en deuil, un jeune travesti du nom de Tori au mal-être apparent, un homme se remémorant son premier amour dans un bar, ou encore maître Mihoko, une illustratrice qui sait ses jours comptés, et son amie de toujours, Fû, qui veille sur elle… autant de destinées contrariées que va adoucir Ruban. Mais qu’est-ce qui relie toutes ces histoires ? Que sont devenues Sumire et Hibari ? Et quel est donc ce lien particulier que nous pressentons entre la vieille dame et Ruban ? Dans son nouveau roman, Ito Ogawa aborde des sujets graves et esquisse des problématiques douloureuses de l’existence, tout en les colorant d’espoir. Roman des possibles, ce livre lumineux, tout de douceur, de fantaisie et de poésie, célèbre le retour à soi. Le Ruban est assurément le livre à lire pour se donner du baume au cœur.(Page)

J'ai adoré ce livre pour sa douceur, sa beauté....

31 août 2015

L'oeil du prince de Féderique Deghelt

Années 1980: Mélodie, une jeune Cannoise, commence son journal intime. 1964 : Yann, un Français habitant New York, semble avoir laissé sa vie derrière lui. Vingt ans plus tard à San Francisco, Benoît voit son couple se déliter alors même que sa carrière de pianiste connaît une envolée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, deux résistants, Alceste et Agnès se découvrent amoureux grâce à leur correspondance.
Celle-ci sera ouverte, un demi-siècle plus tard, par une vieille dame aux pensées habitées par les hommes qu'elle a aimés. Cinq voix s'élèvent à travers le temps et l'espace pour tenter de saisir leur chance, de comprendre leur vie, de mettre des mots sur le sentiment amoureux. Destin, hasard ou fatalité, un seul être peut savoir ce qui les lie : le lecteur.

J'ai adoré ! un superbe récit comme peut les écrire Frédérique Deghelt, à plusieurs voix qui s'entremêlent et toujours des surprises...

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22 septembre 2015

Profession du père de Sorj Chalandon

"Mon père a été chanteur, footballeur, professeur de judo, parachutiste, espion, pasteur d’'une Eglise pentecôtiste américaine et conseiller personnel du général de Gaulle jusqu'’en 1958. Un jour, il m'’a dit que le Général l’'avait trahi. Son meilleur ami était devenu son pire ennemi. Alors mon père m'’a annoncé qu'’il allait tuer de Gaulle. Et il m’'a demandé de l’a'ider.
Je n’'avais pas le choix.
C’'était un ordre.
J’'étais fier.
Mais j’'avais peur aussi…
À 13 ans, c'’est drôlement lourd un pistolet." (Babelio)

Profession du père" reprend tous les thèmes que le reporter et écrivain creuse roman après roman : l'enfance, la figure du père, la guerre, l'héroïsme et ses légendes. Ce roman très personnel est très différent des autres, mais il éclaire en même temps toute l'œuvre de Sorj Chalandon, et aussi sa vie. Il n'a pu commencer à l'écrire 'la mort de son père. Un livre puissant mais quelle violence psychique!

2 mai 2019

Au-delà des frontières d'Andreï Makine

Quelles blessures ont inspiré au  jeune Vivien de Lynden, nouvel enfant  du siècle obsédé par la décadence  de l’Occident, son apocalyptique manuscrit Le Grand  Déplacement ?
Pour faire publier ce brûlot, la mère du jeune auteur s’adresse à  un écrivain, ami de Gabriel Osmonde. Ce dernier, que Vivien s’était  choisi pour maître à penser, porte sur le monde un regard plus profondément  désenchanté que le jeune néo-hussard brûlé au feu de  son idéalisme.
Et voilà que cette femme, revenue de toutes les utopies humanitaires  les plus valorisantes, guettée par un vide existentiel dont le  suicide lui semble l’unique issue, comprend qu’il faut sortir du jeu,  quitter la scène où tout le monde joue faux, tiraillé par la peur de  manquer et la panique de la mort.
Une autre voie est possible. Une autre vie aussi. Chacun n’a-t-il  pas droit à sa « troisième naissance », au-delà des frontières que l’on  assigne à l’humaine condition ?

L'écriture est toujours très belle ! belle critique de notre époque ! une solution ?
J'ai aimé !

3 mai 2021

Vue mer de Colombe Boncenne

Aujourd’hui, Stefan doit annoncer à son équipe une nouvelle qui va bouleverser l’avenir de son entreprise. Mais voilà, ce matin, il ne démarre pas.

Vue mer décrit la comédie humaine quotidienne de nos journées de bureau. Comme dans une famille, le rôle de chacun est attribué une fois pour toutes : Françoise la gentille secrétaire, Bart le tire au flanc, Guy le contestataire, Charlotte la bosseuse, Rita la jeune-et-jolie assistante… Et Stefan le patron, paternel manipulateur, cynique émouvant.

Seul dans sa voiture immobile, le grand absent de la journée s’adresse à ses collaborateurs, façonne leurs agissements et leurs pensées, sans qu’ils ne l’entendent, ni ne le voient.

Satire de la vie dans le monde du travail , divertissant mais pas complétement le genre de livre que j'aime !

Pour en savoir plus cliquez  ICI

14 août 2021

Les enfants sont rois de Delphine de Vigan

"La première fois que Mélanie Claux et Clara Roussel se rencontrèrent, Mélanie s'étonna de l'autorité qui émanait d'une femme aussi petite et Clara remarqua les ongles de Mélanie, leur vernis rose à paillettes qui luisait dans l'obscurité. "On dirait une enfant" pensa la première, "elle ressemble à une poupée" songea la seconde.
Même dans les drames les plus terribles, les apparences ont leur mot à dire."

A travers l'histoire de deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d'une époque où l'on ne vit que pour être vu. Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine De Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s'expose et se vend, jusqu'au bonheur familial.

Un roman très dans l'air du temps ! qui interroge ..... m'interroge ! les parents ont-ils le droit d'instrumentaliser leurs enfants, des lois vont bientôt réglementer ce que je considère comme une dérive . J'ai adoré ce livre ! A lire si vous ne connaissez pas ce phénome des enfants filmés dans leur quotidien ....
Ma petite M. adore les regarder ....malgré mes mises en garde !

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15 août 2021

La familia grande de Camille Kouchner

C’est l’histoire d’une grande famille qui aime débattre, rire et danser, qui aime le soleil et l’été.

C’est le récit incandescent d’une femme qui ose enfin raconter ce qui a longtemps fait taire la familia grande.

Camille Kouchner, 45 ans, est maîtresse de conférences en droit. La Familia grande est son premier livre.(babelio)

Parce que la parole libère, elle a eu raison d'écrire, et nous qui lisons ce livre , nous comprenons mieux la souffrance des uns et des autres . Il n'y a pas à juger juste à comprendre....

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17 août 2021

A la machine de Yamina Benahmed Daho

À la machine raconte le destin singulier de Barthélemy Thimonnier, tailleur et inventeur dont la vie et la postérité furent effacés par le triomphe commercial de l'américain Singer.
À peine ses premières machines construites, Thimonnier connait de violents revers. Elles sont détruites par des ouvriers qui y voient la fin programmée de leur travail. Puis il est dépossédé par trois fois de ses brevets, retombant à chaque fois dans la misère. Acharné, il améliore sans cesse sa machine, à laquelle il croit jusqu'à l'aveuglement. Mais d'autres machines ont déjà emporté le marché qu'il rêvait de conquérir.
À sa mort en 1857, l'inventeur, qui croyait tant au siècle industriel, le subit en rejoignant les rangs des ouvriers mal payés, ne laissant rien derrière lui, pas même sa machine.
Un récit brillamment mené sur le travail manuel au 19 e siècle et son industrialisation, ses luttes, la montée en puissance du capitalisme, regardés à travers le parcours d'un homme, ses espoirs et ses infortunes - que Yamina Benahmed Daho entrecroise discrètement avec un autre, celui du destin de la machine à coudre familiale, achetée dans les années 60 en Algérie et qui accompagna sa mère dans son exil en France et lui permit d'améliorer leur condition matérielle et financière. Un contrechamp intime fort qui donne une profondeur et une vérité à ce livre, inspiré par cet objet ordinaire et familier dont elle a voulu retracer et retrouver l'histoire.

J'ai beaucoup appris à travers ce livre, en plus cela se passe dans ma région! très très intéressant et j'ai aimé 
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30 mars 2016

Abraham et fils de Martin Winckler

Un jour du printemps 1963, une Dauphine jaune se gare devant le monument aux morts, sur la grand-place de Tilliers, petite ville de la Beauce. Elle transporte Abraham Farkas, médecin rapatrié d'Algérie,  proche de la cinquantaine et son fils Franz, âgé de neuf ans et demi. Abraham n’a qu’une seule préoccupation : son fils. Franz, lui, en a deux : son père et les livres. Leur vie a été brisée un an plus tôt par un « accident » qui a laissé Franz amnésique et dont Abraham ne lui parle jamais. Ils s’installent rue des Crocus, dans la grande maison où Abraham va se remettre à travailler. Ils vont devoir apprendre a vivre avec le reste du monde...

Un livre que j'ai adoré, bien qu'il soit un "gros" livre, pas une page ne m'a paru de trop, j'aime cette écriture qui nous raconte le quotidien, la relation d'un père à son file, les non-dits, les liens, les moments simple de la vie, la chaleur des mots...bref si avez aimé les précédents livre de Martin Winckler... à lire !

23 septembre 2019

L'outrage fait à Sarah Ikker de Yasmina Khadra

Sarah aurait tant aimé que son mari se réveille et qu'il la surprenne penchée sur lui, pareille à une étoile veillant sur son berger. Mais Driss ne se réveillerait pas. Restitué à lui-même, il s'était verrouillé dans un sommeil où les hantises et les soupçons se neutralisaient, et Sarah lui en voulait de se mettre ainsi à l'abri des tourments qui la persécutaient. Aucun ange ne t'arrive à la cheville, lorsque tu dors, mon amour, pensa-t-elle. Pourquoi faut-il qu'à ton réveil tu convoques tes vieux démons, alors qu'il te suffit d'un sourire pour les tenir à distance ? "
Couple comblé, Sarah et Driss Ikker mènent la belle vie à Tanger jusqu'au jour où l'outrage s'invite à leur table. Dès lors, Driss n'a plus qu'une seule obsession : identifier l'intrus qui a profané son bonheur conjugal. (babelio)

Si je n'avais pas apprécié les derniers livres de cet auteur,alors que j'avais adoré ses premiers ! j'ai lu  celui ci parce que recommandé par des amies ! voila un livre qui se lit bien , à la manière d'un policier cool....
mais au delà de la lecture .... la corruption dans la police marocaine.... bref je ne suis pas fan mais vous pouvez lire, vous passerez un bon moment !
27 septembre 2018

Maternités de Françoise Guérin

« On t'a dit qu'il fallait parler aux bébés, qu'au petit d'homme le langage est aussi vital que le lait. Mais tu n'as rien à lui dire. La parole en toi s'est depuis longtemps asséchée. Alors tu l'abreuves de lait faute de trouver les mots. Et pour rencontrer ton enfant, te voilà contrainte de sonder les sources arides de ta propre existence. »

Dérangeant, tendu, le roman de Françoise Guérin, psychologue clinicienne, spécialiste du lien parent-bébé, brise le dernier tabou : la maternité comme accomplissement de la féminité.

Waouh ...quel livre ! j'ai adoré bien sur , mais accrochez vous bien ! c'est comme une évidence que donner de l'amour que l'on a pas reçu c'est juste impossible ! A lire !

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29 septembre 2018

Un monde à portée de main de Maylis de Kérangal

Paula s’'avance lentement vers les plaques de marbre, pose sa paume à plat sur la paroi, mais au lieu du froid glacial de la pierre, c’'est le grain de la peinture qu’elle éprouve. Elle s’'approche tout près, regarde : c’'est bien une image. Étonnée, elle se tourne vers les boiseries et recommence, recule puis avance, touche, comme si elle jouait à faire disparaître puis à faire revenir l’illusion initiale, progresse le long du mur, de plus en plus troublée tandis qu’'elle passe les colonnes de pierre, les arches sculptées, les chapiteaux et les moulures, les stucs, atteint la fenêtre, prête à se pencher au-dehors, certaine qu’'un autre monde se tient là, juste derrière, à portée de main, et partout son tâtonnement lui renvoie de la peinture. Une fois parvenue devant la mésange arrêtée sur sa branche, elle s'’immobilise, allonge le bras dans l’aube rose, glisse ses doigts entre les plumes de l’oiseau, et tend l’'oreille dans le feuillage.

C'est très bien écrit, mais j'ai trouvé "terne" , je ne me suis pas ennuyé mais presque !
Est ce parce que ce livre a été partout encensé par la presse ? et que je m'attendais à mieux ?
Le sujet? les trompe l'oeil et Lascaux ? bref ... vous me direz !

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10 juillet 2016

Marie Nimier -

" Une jeune femme sans nom arrive dans une île, en été. Elle traverse en autobus un paysage aride jusqu'à une plage où elle est déjà venue avec un ami. Elle se souvient d'une grotte où ils se sont aimés. Il n'y a personne sur la plage, pas un souffle de vent. La taverne est fermée. Elle se baigne nue. Est-elle aussi seule qu'elle le croit ? " Lorsque l'inconnue " se dirige vers la grotte où elle avait fait l'amour avec son ami juste avant de rompre, elle aperçoit une très jeune fille (la " petite ") et son père (le " colosse ") qui se sont installés là.
Elle reste quatre jours à les épier, puis se découvre en leur volant une orange. L'homme est d'abord un peu rude. Il est divorcé et passe ici ses vacances avec sa fille qu'il adore. La petite est un peu étrange, parfois elle bégaie, paraît handicapée, parfois non, elle est vive et n'est plus vierge, à l'entendre. Assez vite le trio se forme, l'inconnue est attirée par le colosse, et réciproquement, elle est fascinée par la petite, délicieuse d'ambiguïté.
Le colosse s'absente un jour au village et revient, fait l'amour avec l'" inconnue ". Puis celle-ci se réveille un matin et constate qu'ils sont partis... Bien des choses restent dans l'ombre ou l'équivoque, et c'est parfait ainsi. Il règne sur ce court roman une sensualité muette qui ne dissipe pas le mystère du désir entre un père et une fille. L'" inconnue " fait brièvement passer le courant, l'équation reste irrésolue.
Du pur Marie Nimier.( Babelio)

J'ai aimé cette étrangeté, un très beau livre .

25 septembre 2016

Nos vies insoupçonnées de Anaïs Jeanneret

Une petite fille perdue. Une femme qui a fait le mauvais choix. Un commissaire désabusé et romantique. Une institutrice en colère. Une gloire des médias au parcours inattendu. Une mère et son fils dont la rencontre a scellé des liens d'autant plus solides que leurs passés furent chancelants. Autant de vies en apparence si banales... jusqu'à ce que l'écriture d'Anaïs Jeanneret en dévoile les subtils décalages et entrelacs : cette part du hasard, de la rencontre, ou encore du désir qui les fait soudainement palpiter et les relie les unes aux autres sous l'effet d'une force insoupçonnée. (babelio)

J'ai commencé à lire et plus rien ne pouvait m'arrêter....et tant mieux parce que ces histoires s'entremêlent pour n'en faire qu'une , c'est bien écrit, très fluide , j'ai beaucoup aimé !

26 janvier 2020

La chaleur de Victor Jestin

« Oscar est mort parce que je l'ai regardé mourir, sans bouger. Il est mort étranglé par les cordes d'une balançoire. »

Ainsi commence ce court et intense roman qui nous raconte la dernière journée que passe Léonard, 17 ans, dans un camping des Landes écrasé de soleil. Cet acte irréparable, il ne se l'explique pas lui-même. Rester immobile, est-ce pareil que tuer ? Dans la panique, il enterre le corps sur la plage. Et c'est le lendemain, alors qu'il s'attend chaque instant à être découvert, qu'il rencontre une fille.
Ce roman est l'histoire d'un adolescent étranger au monde qui l'entoure, un adolescent qui ne sait pas jouer le jeu, celui de la séduction, de la fête, des vacances, et qui s'oppose, passivement mais de toutes ses forces, à cette injonction au bonheur que déversent les haut-parleurs du camping.

Un premier roman, un roman court qui se lit d'une traite, qui ne laisse pas indifférent,
qui fait vivre des émotions ! un beau livre sur l'adolescence, dérangeant !

27 janvier 2020

De pierre et d'os de Bérangère Cournut

"Les Inuit sont un peuple de chasseurs nomades se déployant dans l'Arctique depuis un millier d'années. Jusqu'à très récemment, ils n'avaient d'autres ressources à leur survie que les animaux qu'ils chassaient, les pierres laissées libres par la terre gelée, les plantes et les baies poussant au soleil de minuit. Ils partagent leur territoire immense avec nombre d'animaux plus ou moins migrateurs, mais aussi avec les esprits et les éléments. L'eau sous toutes ses formes est leur univers constant, le vent entre dans leurs oreilles et ressort de leurs gorges en souffles rauques. Pour toutes les occasions, ils ont des chants, qu'accompagne parfois le battement des tambours chamaniques." (note liminaire du roman)
Dans ce monde des confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Elle n'a d'autre solution pour survivre que d'avancer, trouver un refuge. Commence ainsi pour elle, dans des conditions extrêmes, le chemin d'une quête qui, au-delà des vastitudes de l'espace arctique, va lui révéler son monde intérieur. babelio

Superbe livre ! si vous aimez la nature , la poésie, les Inuit ! J'ai passé un excellent avec eux ...mais moi j'étais au chaud !

5 février 2020

"Moi aussi j'ai vecu" de Hélios Azoulay

Ce n’est pas une autobiographie. C’est ma vie réenchantée, rapiécée, réparée, dédommagée par le rêve, l’amour, le rire. J’ai écrit sans reculer. Sur mon enfance. Elle devait être mûre.
Et tout le monde m’a rendu visite. Tous les fantômes.
Tous, tels qu’ils étaient avant. En mieux comme en pire. Plus fous, plus drôles, plus terribles, plus perdus, plus cruels. Ceux qui m’ont sauvé et ceux qui ne m’ont pas sauvé… Mon père et sa mort. Mon grand-père et son amour. Mon oncle et son psychiatre. Ma mère et sa collection de cactus. Sans compter le cheptel de camés et d’emmerdes avec les flics.
Ce livre, c’est moi, gamin, dans une barque sur l’océan. J’avais un grand sourire, les dents de travers, et pas les moyens d’avoir un appareil.
J’ai été un enfant heureux dans une enfance malheureuse.
Il a fallu attendre quarante ans avant de m’autoriser à écrire, à me revivre, avant de pouvoir gueuler : Moi aussi j’ai vécu. »

Ce livre est à l'image de son auteur .... puisque c'est lui !
J'ai été à un de ses spectacles dans lequel il jouait les musiques des camps de concentrations
Tellement émouvant et touchant.

J'ai adoré ce livre, ses fêlures, ...peut être devriez vous aller sur le net l'écouter....

7 avril 2020

Parler gaga en confinement !

Texte reçu d'une gaga, Sylviane , d'une amie aussi gaga !

À quand on peut sortir ?

Au début c’était affreux comme on était bien, mais là sans vouloir faire ma quinarelle, ça me fout la lourde je commence à avoir le babaud.
Elle est chany cette castapiane, elle nous aura fait bataillé quand même !
Avec ma femme qui est en caisse, on devrait se rédimer, mais on fait qu’à s’aplater des canons et manger des bugnes.
C’est mes matrus, bichettes, de les voir gueniller comme ça toute la journée…
Hier, les gâtés, ils ont passé tout le matin le nez collé derrière le cafuron, à part le camion des gandous, il ne s’est rien passé.
De toute manière à rester encafourné à la maison on va finir comme des artisons dans une biche, tous bazuts !

Même moi je le sens que je deviens badinget, cette nuit j’étais content de rêver que je faisais un viron pour ramasser des babets, vous allez pas me dire ?

Fouilla ! Vivement que ça termine, qu’on puisse faire la pampille avec nos copains (ils me manquent ces guenilles) manger des godiveaux et refaire nos bicarelles !
Dites, à quand on peut sortir ?

pour les copains et copines qui peuvent comprendre, pour les autres vous n’aviez qu’à naître au bon endroit.

9 juillet 2020

Des livres que j'ai aimé !

Mais oui j'ai lu ..... parce que la lecture est essentielle pour moi !
Promis je vais reprendre le temps de venir partager avec vous mes livres préférés

Voila 3 coups de coeurs !

L'effet maternel de Virginie Linhart

Là où chantent les écrevisses de Délia Owens

Il est des hommes qui se perdront toujours de Rébecca Lighieri

10 octobre 2015

Le métier de vivant de François de Saintonge

Durant leur scolarité à Stanislas, deux cousins de la grande bourgeoisie, Max et Léo, et un fils de famille aristocratique, Lothaire, forment un trio soudé que la guerre de 1914 va séparer avant que la paix ne les réunisse. Pied-bot désinvolte et érotomane pratiquant, Lothaire échappe à la conscription. Léo, pilote breveté, et homme de devoir, accomplit le sien. Max demeure embusqué à la Maison de la Presse où il officie aux côtés de Cocteau et de Giraudoux avant de partir combattre en 1917 sur le front d’Orient. Démobilisé, Max accompagne avec son habituelle nonchalance la révolution surréaliste et se fait marchand d’'art. Une histoire d’'amour passionnelle et énigmatique l’'attache par intermittence, durant plus de vingt ans, jusqu’'au dénouement à Londres durant le Blitz, à Dionée Bennet. Cette jeune aventurière, devenue grand reporter, couvre tous les conflits des années vingt et trente. Elle est le parfait sosie de Max en femme : sont-ils frère et soeur, incestueux à leur insu ? Et pourquoi semble-t-elle ne pas s’'étonner de leur confondante ressemblance ?

Un livre tranquille dans son rythme que j'ai beaucoup aimé, pas la profondeur de certains livres de cette rentrée mais un réel plaisir de lecture.

27 décembre 2020

J'ai lu et j'ai aimé !

Les derniers livres que j'ai aimé,
et puis chaque jour une description plus précise !
J'ai pris du retard !

Passez de bonnes fêtes !

Ame brisée  d'Akira Mizubayashi

Les jours viennent et passent De Hemley Boum

Chavirer de lola Lafon

Les aérostats d'Amélie Nothomb

Buveurs de vent de Franck Bouysse

Le bon sens de Michel Bernard

Mauvaises herbes de Dima Abdallah

J'irai nager dans les rivières de Philippe Labro

Les funambules de Mohammed Aïssaoui

La cuillère de Dany Héricourt

Crénom Baudelaire de Jean Teulé

 

28 janvier 2021

Des ailes au loin de Jadd Hilal

De 1930 aux années 2000, de Haïfa à Genève, de mère en fille, quatre femmes libano-palestiniennes tenaces, déterminées, attachantes, nous racontent la panique des départs dus à la guerre et leur exigence de liberté. Les palpitations du Moyen-Orient du XXe siècle irriguent le récit de leurs vies. Naïma est mariée à douze ans ; Ema, étudiante hippie, se retrouve embarquée en pleine guerre civile ; Dara, jeune fille sage, fugue pour retrouver le Liban de ses origines ; quant à la petite Lila, elle peine à trouver sa place dans cette famille nomade et tourbillonnante… Toutes, face à l’Histoire qui se répète et à la violence des hommes, cultivent la vitalité renouvelée qui leur permet de se reconstruire ailleurs.

Dans ce premier roman dynamique, où même les drames se prêtent à l'humour, Naïma, Ema, Dara et Lila, au plus près de nous, témoignent de l’exil comme d’une aspiration à exister.

Le premier roman Des ailes au loin de Jadd Hilal a été couronné par le grand prix du Roman métis 2018 et par le prix du Roman métis des Lycéens 2018, mercredi 12 février 2019

Un très beau livre qui raconte les femmes entre Palestine et Liban , des destins , j'ai aimé !

Pour en savoir plus cliquez ICI

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