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Bribes de mots
13 février 2020

Sans jamais atteindre le sommet de Paolo Cognetti

J'ai fini par y aller vraiment, dans l'Himalaya. Non pour escalader les sommets, comme j'en rêvais enfant, mais pour explorer les vallées. Je voulais voir si, quelque part sur terre, il existait encore une montagne intègre, la voir de mes yeux avant qu'elle ne disparaisse.

J'ai quitté les Alpes abandonnées et urbanisées et j'ai atterri dans le coin le plus reculé du Népal, un petit Tibet qui survit à l'ombre du grand, aujourd'hui perdu. J'ai parcouru 300 kilomètres à pied et franchi huit cols à plus de 5 000 mètres, sans atteindre aucun sommet.

J'avais, pour me tenir compagnie, un livre culte, un chien rencontré sur la route, des amis : au retour, il me restait les amis.

Un très beau livre, très sensible, un voyage à suivre !

pour en savoir plus cliquez  ICI

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12 février 2020

Le ciel par dessus le toit de Nathacha Appanah

Sa mère et sa soeur savent que Loup dort en prison, même si le mot juste c'est maison d'arrêt mais qu'est-ce que ça peut faire les mots justes quand il y a des barreaux aux fenêtres, une porte en métal avec oeilleton et toutes ces choses qui ne se trouvent qu'entre les murs. Elles imaginent ce que c'est que de dormir en taule à dix-sept ans mais personne, vraiment, ne peut imaginer les soirs dans ces endroits-là.»

Comme dans le poème de Verlaine auquel le titre fait référence, ce roman griffé de tant d'éclats de noirceur nous transporte pourtant par la grâce de l'écriture de Nathacha Appanah vers une lumière tombée d'un ciel si bleu, si calme, vers cette éternelle douceur qui lie une famille au-delà des drames.

C'est un très beau roman, avec toute la fragilité d'une mère et de ses enfants, l'écriture est douce , j'ai aimé !

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31 janvier 2021

Les funambules de Mohammed Aïssaoui

Le héros de ce roman a quitté son pays natal à neuf ans, avec sa mère désormais «analphabète bilingue». D’une enfance pauvre dont les souvenirs reviennent par bribes, il a su sortir grâce à la littérature. Biographe pour anonymes, il écrit l’histoire des autres.
Pour quelles raisons s’intéresse-t-il à présent aux bénévoles qui prennent soin des plus démunis? Peut-être retrouvera-t-il parmi eux Nadia, son amour de jeunesse?
Dans cette traversée, il rencontre des hommes et des femmes, comme lui en équilibre sur le fil de la vie.

Un livre superbe , comme j'aime en lire ! comme j'aime les funambules, les borderlines....

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30 avril 2021

Le parfum des fleurs le soir de Leïla Slimani

Comme un écrivain qui pense que « toute audace véritable vient de l’intérieur », Leïla Slimani n’aime pas sortir de chez elle, et préfère la solitude à la distraction. Pourquoi alors accepter cette proposition d’une nuit blanche à la pointe de la Douane, à Venise, dans les collections d’art de la Fondation Pinault, qui ne lui parlent guère ?

Autour de cette « impossibilité » d’un livre, avec un art subtil de digresser dans la nuit vénitienne, Leila Slimani nous parle d’elle, de l’enfermement, du mouvement, du voyage, de l’intimité, de l’identité, de l’entre-deux, entre Orient et Occident, où elle navigue et chaloupe, comme Venise à la pointe de la Douane, comme la cité sur pilotis vouée à la destruction et à la beauté, s’enrichissant et empruntant, silencieuse et raconteuse à la fois.

C’est une confession discrète, où l’auteure parle de son père jadis emprisonné, mais c’est une confession pudique, qui n’appuie jamais, légère, grave, toujours à sa juste place : « Écrire, c’est jouer avec le silence, c’est dire, de manière détournée, des secrets indicibles dans la vie réelle ».

C’est aussi un livre, intense, éclairé de l’intérieur, sur la disparition du beau, et donc sur l’urgence d’en jouir, la splendeur de l’éphémère. Leila Slimani cite Duras : « Écrire, c’est ça aussi, sans doute, c’est effacer. Remplacer. » Au petit matin, l’auteure, réveillée et consciente, sort de l’édifice comme d’un rêve, et il ne reste plus rien de cette nuit que le parfum des fleurs. Et un livre. (Babelio)

Voila tout est dit ! j'ai beaucoup aimé ce livre, l'atmosphère et le discours intérieur , superbe !

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11 février 2020

Le bal des folles de Victoria Mas

Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles. Le temps d'une soirée, le Tout-Paris s'encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires.
Réparti sur deux salles , d'un côté les idiotes et les épileptiques ; de l'autre les hystériques, les folles et les maniaques , ce bal est en réalité l'une des dernières expérimentations de Charcot, désireux de faire des malades de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté, dans ce premier roman qui met à nu la condition féminine au XIXe siècle.

Un superbe livre ! très documenté sur la salpêtrière et Charcot et l'univers de ces femmes internées parfois et souvent à tort !
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2 mai 2021

Zoomania de Abby Geni

Une famille décimée par une tornade. Une petite fille dont c'est le premier souvenir, embarquée par son grand frère militant de la cause animale dans une équipée sauvage entre l'Oklahoma et la Californie. Une course-poursuite époustouflante de réalisme sensoriel et d'intelligence narrative.

J'avais adoré le premier livre de Abby Geni , Farralon island , nous voila dans un univers très différent
Avec des personnages tellement attachants ! très touchant ....A lire !

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29 juin 2021

Mai-juin , j'ai lu et j'ai aimé !

J'ai lu et j'ai aimé ! des idées pour l'été ....

Je détaille prochainement !

 

A la machine de Yamina Benahmed Daho

La république du bonheur de Ogawa Ito

l'enfant céleste de Maud Simmonot

Ce matinlà de Gaëlle Josse

Quand le requin dort de Milena Agus

Brèves de solitude de Sylvie Germain

Mon garçon de Xavier De Moulins

Lettre d'amour sans le dire d'Amanda Sthers

Les chants du large de Emma Hooper

Avant l'été de Claudie Gallay

Arbre de l'oubli de Nancy Huston

 

 

19 août 2021

Avant l'été de Claudie Gallay

Jess a vingt-trois ans et quatre amies de toujours. Pour la fête du Printemps, les cinq filles décident de présenter un défilé de mode : elles vont chiner, coudre et créer des tenues, mais surtout elles vont oser monter sur scène, entrer dans la lumière. Envisager cette audace, c'est déjà changer, or Jess va changer bien plus encore, en quelques mois, au risque de perdre une amie, au risque de se découvrir, au risque de s'envoler.
Un roman de la métamorphose, frais, joyeux et enlevé, plein de promesses d'avenir.(babelio)

Un super livre pour l'été ! j'ai passé un excellent moment avec ces jeunes femmes ! 

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20 août 2021

Arbre de l'oubli de Nancy Huston

Quand s'ouvre ce livre, Shayna, qui n'est plus une enfant, arrive à Ouagadougou. Nous sommes en 2016. Elle porte en elle toutes les questions et contradictions de notre temps, celles du féminisme, de la procréation, mais aussi du genre et de la laïcité. Et c'est à l'écoute de ce personnage, de cette jeune femme à l'intériorité confisquée que Nancy Huston, entraînant dans son sillage de lumineuses interconnexions humaines, compose un roman virtuose et généreux.(babelio)

Avec ce roman, j'ai retrouvé Nancy Huston telle que je l'aimais dans ses premiers roman, un livre superbe , qui aborde tous les sujets de société et qui ne laisse pas indifférent.

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21 août 2021

Lettre d'amour sans le dire d'Amanda Sthers

Alice a 48 ans, c'est une femme empêchée, prisonnière d'elle-même, de ses peurs, de ses souvenir douloureux (origines modestes, native de Cambrais, séduite et abandonnée, fille-mère, chassée de chez elle, cabossée par des hommes qui l'ont toujours forcée ou ne l'ont jamais aimée). Ancienne professeur de français, elle vit dans ses rêves et dans les livres auprès de sa fille, richement mariée et qui l'a installée près d'elle, à Paris. Tout change un beau jour lorsque, ayant fait halte dans un salon de thé, Alice est révélée à elle-même par un masseur japonais d'une délicatesse absolue qui la réconcilie avec son corps et lui fait entrevoir, soudain, la possibilité du bonheur. Cet homme devient le centre de son existence : elle apprend le japonais, lit les classiques nippons afin de se rapprocher de lui. Enfin, par l'imaginaire, Alice vit sa première véritable histoire d'amour. Pendant une année entière, elle revient se faire masser sans jamais lui signifier ses sentiments, persuadée par quelques signes, quelques gestes infimes qu'ils sont réciproques. Le jour où elle maitrise assez la langue pour lui dire enfin ce qu'elle ressent, l'homme a disparu... D'où la lettre qu'elle lui adresse, qui lui parviendra peut-être, dans laquelle elle se raconte et avoue son amour.
Tendre, sensuelle, cette lettre est le roman que nous avons entre les mains : l'histoire d'un éveil. Ce qu'Alice n'a pas dit, elle l'écrit magnifiquement. Prête, enfin, à vivre sa vie.

Un très beau livre, une belle écriture , à lire !
Pour en savoir plus cliquez  ICI

 

22 août 2021

Les chants du large de Emma Hooper

A Terre-Neuve, sur une île au fin fond du Canada, vivent Finn, sa sœur Cora et leurs parents. A travers le brouillard, le vent et la pluie, Finn, onze ans, compte les bateaux de pêche, de moins en moins nombreux : il n’y a plus de poissons à pêcher et donc plus de travail. L’île se vide peu à peu de ses habitants et même ses parents sont obligés de travailler un mois sur deux dans l’Alberta. Sa sœur finit par partir. C’en est trop pour Finn : avec les caribous, le lichen et le vent comme seuls compagnons, il échafaude un plan pour sauver à la fois sa famille et son île.

« La prose nette et dépouillée d’Emma Hooper saisit à la perfection les sentiments de ses personnages et nous fait part, avec compassion et une certaine distance, de leurs joies et de leurs peines, de leurs désirs et de leurs pertes. » Chicago Tribune

Un livre complétement différent de ce que j'ai lu ces derniers temps, la nature, la mer, le froid, la solitude , c'est très attachant ! je recommande !

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8 octobre 2021

Juillet-Août-septembre, j'ai lu et j'ai aimé !

 Trois de Valérie Perrin

Un garçon c'est presque rien de Lisa Balavoine

Un vagabond dans la langue de Mathieu Mével

Ce que nous confions au vent de Laura Imai Messina

L'ami arménien d'Andreï Makine

Peaux de phoque de Vequet

Les livres de la rentrée !

Avant que le monde ne se ferme d'Alain Mascaro

Revenir à toi de Leonor De Recondo

Un tesson d'éternité de Valérie Tong Cuong

S'adapter de Clara Dupont-Monod

La forêt aux violons de Cyril Gely

L'homme qui peignait les âmes de Metin Arditi

De sable et de neige de Chantal Thomas

25 avril 2021

Avril , j'ai lu et j'ai aimé !

Depuis le mois de février , j'ai lu mais ....je ne suis pas venue sur mon blog
parce que la vie est bancale et que parfois je cale ....
Me revoila avec de nouvelles belles lectures, des découvertes, des auteurs fétiches !

Durant la semaine je détaillerai chaque lecture !

La familia grande de Camille Kouchner

Les enfants sont rois de Delphine de Vigan

Le parfum des fleurs du soir de Leïla Slimani

Un bref instant de splendeur de Océan Vuong

Zoomania de Abby Geni

Vue mer de Colombe Boncenne

Les orages de Sylvains Prudhomme

Les roses fauves de Caroles Martinez

Fille de Camille Laurens

Suzuran de Aki Shimazaki

Aline et les hommes de guerre de Karine Silla

Le voleur de brosses à dent d'Eglantine Emeyé

La maison bretonne de Marie Sizun

 

26 avril 2021

Orages de Sylvain Prudhomme

« Lorsque j'ai rencontré Ehlmann, il était debout sur le bord de la route, sa voiture garée en catastrophe sur la bande d'arrêt d'urgence, feux de détresse allumés. J'ai vu qu'il souriait, que tout son visage était tordu de larmes et de rires à la fois, j'ai pensé qu'il était fou. »

Avec Les orages, Sylvain Prudhomme explore ces moments où un être vacille, où tout à coup il est à nu. Heures de vérité. Bouleversements parfois infimes, presque invisibles du dehors. Tourmentes après lesquelles reviennent le calme, le soleil, la lumière.

Une succession de nouvelles avec des personnages toujours sur le fil ....comme j'aime !

 

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13 janvier 2021

Buveurs de vent de Frank Bouysse

Ils sont quatre, nés au Gour Noir, cette vallée coupée du monde, perdue au milieu des montagnes. Ils sont quatre, frères et sœur, soudés par un indéfectible lien. Marc d’abord, qui ne cesse de lire en cachette. Mathieu, qui entend penser les arbres. Mabel, à la beauté sauvage. Et Luc, l’enfant tragique, qui sait parler aux grenouilles, aux cerfs et aux oiseaux, et caresse le rêve d’être un jour l’un des leurs. Tous travaillent, comme leur père, leur grand-père avant eux et la ville entière, pour le propriétaire de la centrale, des carrières et du barrage, Joyce le tyran, l’animal à sang froid...

Dans une langue somptueuse et magnétique, Franck Bouysse, l’auteur de Né d’aucune femme, nous emporte au cœur de la légende du Gour Noir, et signe un roman aux allures de parabole sur la puissance de la nature et la promesse de l’insoumission.

Pour en savoir plus cliquez   ICI

J'ai beaucoup aimé ce livre , très bien écrit , des personnages attachant, une histoire sombre mais belle !

25 janvier 2021

Janvier , j'ai lu et j'ai aimé !

J'ai  lu ...beaucoup mais pas pris le temps de vous en dire plus !

voila une nouvelle liste de livres lus récemment ... que promis .... je détaillerais !

L'histoire du fils de Marie-Hélène Lafon

Ce qu'il faut de nuit de Laurent Petitmangin

Crénom de dieu de Jean Teulé

Les impatientes de Djaïli Amatou Amal

Les ailes au loin de Jadd Hilal

l'anomalie de Hervé Letellier

Le faucon de Gilbert Sinoué

Lettre d'amour sans le dire d'Amanda Sthers

La scandaleuse de Michel Peyramaure

26 septembre 2019

Vox de Christina Dalcher

Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s'exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d'un groupe fondamentaliste, a décidé d'abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s'affranchir , et sa fille avec elle , de son quota de mots. Mais ce qu'elle va découvrir alors qu'elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix.
Christina Dalcher nous offre avec Vox un roman dystopique glaçant qui rend hommage au pouvoir des mots et du langage.

J'ai adoré ! original et en même temps interrogeant ...et un peu peur de ce qui pourrait advenir !

pour plus de critiques et avis cliquez   ICI

17 janvier 2022

Que sur toi se lamente le tigre d'Emilienne Malfatto

Dans l'Irak rural d'aujourd'hui, sur les rives du Tigre, une jeune fille franchit l'interdit absolu: hors mariage, une relation amoureuse, comme un élan de vie. Le garçon meurt sous les bombes, la jeune fille est enceinte: son destin est scellé. Alors que la mécanique implacable s'ébranle, les membres de la famille se déploient en une ronde d'ombres muettes sous le regard tutélaire de Gilgamesh, héros mésopotamien, porteur de la mémoire du pays et des hommes.
Inspirée par les réalités complexes de l'Irak qu'elle connait bien, Émilienne Malfatto nous fait pénétrer avec subtilité dans une société fermée, régentée par l'autorité masculine et le code de l'honneur. Un premier roman fulgurant, à l'intensité d'une tragédie antique.(Babelio)

Pour en savoir plus cliquez   ICI

Un petit livre qui en dit long et qui dit tout, magistral !

31 janvier 2022

Le train des enfants de Viola Ardone

Naples, 1946. Amerigo quitte son quartier pour monter dans un train. Avec des milliers d’autres enfants du Sud, il traversera toute la péninsule et passera quelques mois dans une famille du Nord : une initiative du parti communiste vouée à arracher les plus jeunes à la misère après le dernier conflit mondial.
Loin de ses repères, de sa mère Antonietta et des ruelles de Naples, Amerigo découvre une autre vie. Déchiré entre l’amour maternel et sa famille d’adoption, quel chemin choisira-t-il ?
S’inspirant de faits historiques, Viola Ardone raconte l’histoire poignante d’un amour manquée entre un fils et sa mère. Immense succès en Italie et en cours de traduction dans 29 pays, ce roman remarquable révèle une auteure d’exception.

Un très beau livre, c'est un enfant qui parle et raconte son histoire, c'est beau et touchant. livre inspiré de faits rééls. 
Pour en savoir plus cliquez  ICI

Merci Mimi pour ce beau très cadeau .

 

 

7 février 2022

La patience des traces de Jeanne Benameur

Psychanalyste, Simon a fait profession d'écouter les autres, au risque de faire taire sa propre histoire. À la faveur d'une brèche dans le quotidien - un bol cassé - vient le temps du rendez-vous avec lui-même. Cette fois encore le nouveau roman de Jeanne Benameur accompagne un envol, observe le patient travail d'un être qui chemine vers sa liberté. Pour Simon, le voyage intérieur passe par un vrai départ, et - d'un rivage à l'autre - par le lointain Japon : ses rituels, son art de réparer (l'ancestrale technique du kintsugi), ses floraisons...
Quête initiatique qui contient aussi tout un roman d'apprentissage bâti sur le feu et la violence (l'amitié, la jeunesse, l'océan), c'est un livre de silence(s) et de rencontre(s), le livre d'une grande sagesse, douce, têtue, et bientôt, sereine.

J'adore l'écriture de Jeanne Benameur, et là c'est un vrai régal ! en plus j'aime tout ce qui touche à l'Asie et au Japon ! et je suis toujours à la quête de la paix intérieure ! Tout pour me faire aimer ce livre .... qui est un vrai parcours à l'intérieur de soi .

Pour en savoir plus , cliquez ICI

13 février 2022

Requiem Berlin

Berlin, 1932. Wilhelm Furtwängler est l’un des plus grands chefs d’orchestre allemands. Il dirige l’orchestre philarmonique de Berlin et éblouit son public par son génie virtuose.
1934. Hitler est chancelier et détient tous les pouvoirs, c’est le début des années noires. Le nazisme s’impose et dépossède les artistes de leur art. Les juifs sont exclus de l’orchestre et contraints de s’exiler. La culture devient politique. La musique devient un véritable instrument de propagande. Continuer d’exercer son art mais en se soumettant au régime du III Reich ou fuir l’Allemagne ? Pour Furtwängler, ce choix n’a pas de raison d’être. Mais l'art est-il véritablement au-dessus de la politique ? La passivité étant souvent interprétée comme un signe d’acceptation et de collaboration, cela pourrait bien lui porter préjudice…
En parallèle, Rodolphe Meister, fils d’une célèbre cantatrice ayant chanté dans les opéras les plus prisés de la capitale, contemple et vit les évènements avec son regard de jeune garçon. La guerre se profile au loin mais lui ne comprend pas. De ses yeux naïfs, il voit tous ces SS qui ont fière allure dans leurs uniformes. Il ne perçoit pas le mal. Lui, ce qu’il veut, c’est devenir le plus grand chef d’orchestre que l’Allemagne n’ait jamais connu. Il a ce don en lui. Les notes lui parlent, le transportent. La musique l’anime depuis toujours et ni la guerre, ni la déportation de sa mère, ni l’absence de père, ne parviendront à détruire ses ambitions. Il le sait, il sera le prochain Furtwängler.
Le destin de ces deux âmes se croisent et se rejoignent harmonieusement, comme des notes de musique, pour former la plus belle des partitions. Le positionnement de Wilhelm Furtwängler pendant la seconde guerre mondiale est une zone obscure éclairée par la plume de Xavier-Marie Bonnot, qui, par son histoire, écrit l’Histoire. (Babelio)

J'ai beaucoup aimé ce livre . Histoire vraie et roman mélangés , la question étant de savoir si l'art est supérieur à la politique ?Très beau livre.

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23 février 2022

Rester serein quand tout s'effondre de Fabrice Midal

Il nous arrive à tous de traverser des épreuves, de perdre nos points de repère et d’être désorientés. Nous sommes parfois tellement blessés que nous ne parvenons plus à voir les possibles qui sont pourtant encore là et s’offrent à nous. Dans ce nouvel ouvrage, Fabrice Midal nous invite à nous arrêter un instant pour appréhender la peur qui nous habite, en parler et apprendre à l’accepter. Certes, on ne peut ni tout savoir ni tout prévoir, mais chacun a le pouvoir de considérer les moments de crise comme des occasions de reconstruire. Plutôt que de nous laisser ronger par la crainte et la culpabilité, l’auteur nous enjoint de puiser dans nos forces intérieures et d’agir concrètement dans le présent. Il nous donne les clés pour apprendre à soigner nos blessures et trouver l’énergie de faire face aux aléas de la vie. Ce livre est celui de la guérison et de l’espoir. (Babelio)

Un livre très intéressant pour ceux et celles qui se posent quelques questions en ce temps agités !

Cliquez  ICI

26 août 2018

Mon frère de Daniel Pennac

«Je ne sais rien de mon frère mort si ce n’est que je l’ai aimé. Il me manque comme personne mais je ne sais pas qui j’ai perdu. J’ai perdu le bonheur de sa compagnie, la gratuité de son affection, la sérénité de ses jugements, la complicité de son humour, la paix. J’ai perdu ce qui restait de douceur au monde. Mais qui ai-je perdu?»
Daniel Pennac. (Babelio) voir ICI

Un très beau livre que je vous conseille !

11 juillet 2018

Une longue imptaience de Gaëlle Josse

Ce soir-là, Louis, seize ans, n’'est pas rentré à la maison. Anne, sa mère, dans ce village de Bretagne, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, voit sa vie dévorée par l’'attente, par l'’absence qui questionne la vie du couple et redessine celle de toute la famille.
Chaque jour, aux bords de la folie, aux limites de la douleur, Anne attend le bateau qui lui ramènera son fils. Pour survivre, elle lui écrit la fête insensée qu’'elle offrira pour son retour. Telle une tragédie implacable, l’'histoire se resserre sur un amour maternel infini.
Avec une longue impatience, Gaëlle Josse signe un roman d’'une grande retenue et d’'une humanité rare, et un bouleversant portrait de femme, secrète, généreuse et fière. Anne incarne toutes les mères qui tiennent debout contre vents et marées.
« C’est une nuit interminable. En mer le vent s’est levé, il secoue les volets jusqu’ici, il mugit sous les portes, on croirait entendre une voix humaine, une longue plainte, et je m’efforce de ne pas penser aux vieilles légendes de mer de mon enfance, qui me font encore frémir. Je suis seule, au milieu de la nuit, au milieu du vent. Je devine que désormais, ce sera chaque jour tempête. ( Babel)

Un vrai coup de coeur ce livre, quelle écriture ! rien à ajouter !!!

12 juillet 2018

Femme à la mobylette de Jean-Luc Seigle

Abandonnés par tous, Reine et ses trois enfants n'’arrivent plus à faire face. Sa vie finit par ressembler à son jardin qui n’'est plus qu’'une décharge. Tant de richesses en elle voudraient s’'exprimer et pourtant son horizon paraît se boucher chaque jour davantage. Seul un miracle pourrait la sauver... Il se présente sous la forme d’'une mobylette bleue. Cet engin des années 1960 lui apportera-t-il le bonheur qu’elle cherche dans tous les recoins de ce monde et, surtout, à quel prix ? Jean-Luc Seigle dresse le portrait d’'une femme au bord du gouffre qui va se battre jusqu’au bout. Ce faisant, c’'est une partie de la France d’'aujourd’hui qu’'il dépeint, celle des laissés-pour-compte que la société en crise martyrise et oublie.

J'aime lire cet auteur, et une fois de plus j'ai été prise au piège de la lecture !
Quel portrait de femme dans la détresse !

Un livre juste superbe.

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