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Bribes de mots
28 septembre 2012

La porte bleue

Qu’importe que la porte,
Soit bleue, verte ou rouge
La liberté n’a pas de couleur
Pas d’odeur dans le cœur
Rime-t-elle avec bonheur ?
Rime -t-elle avec malheur ?
Qu’importe
On se voudrait toujours libres
On se croit parfois  affranchis
En réalité, enchaînés
Nous ne sommes que les gardiens
De notre prison assassine
La porte est verrouillée
Cadenassée, murée,
Aidez- moi à retrouver la clé
De mon innocence.

 

 Consigne: sur le thème de la liberté inspiré de la photo de Toncrate

Les autres textes impromptus  ICI

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24 mars 2013

A la manière de Lapogne ! Ce week-end

Parce que c'est le printemps, je suis allée à Botanic acheter quelques primevères et pâquerettes

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Parce qu'aujourd'hui c'est le 24 mars, je suis allée à

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Parce que déjà 13 ans que Bon-Papa est parti vers d'autres cieux... vers son Karma?

parce qu'hier j'ai passé la journée à

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La pagode de Sainte-Foy-les -Lyon, j'ai prié bouddhiste....

 

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22 novembre 2015

A la pagode, cérémonie pour les défunts aujourd'hui.

A la fin de l’automne
Les feuilles tombent une à une
Débris dans la brise
J’arpente par monts et par vaux
La campagne, la forêt, le sous-bois
Bercée dans le labyrinthe de mes pensées
Je traîne les pieds dans un bruissement
Etourdissant, je tourne et retourne
Indomptable dans ma solitude
Je voudrai vous inviter
Toi papa, et toi Béate
Mon amie, mon essentielle
A cette table vide
Les chaises resteront vides
Je voudrais souffler vos bougies d’anniversaire
Comme toujours à l’automne mais
Les feuilles tombent une à une
Morte saison
Vous êtes hors saison
J’attendrai le printemps
Je reviendrai sous l’arbre en bourgeon
Et renaîtront  les envies et la vie.

Consigne de Kaleïdoplume: texte à partir de la photo de sherkane

 

8 janvier 2022

La félicité du loup de Paolo Cognetti

Fausto a quarante ans, Silvia en a vingt-sept. Il est écrivain, elle est artiste-peintre. Tous deux sont à la recherche d’un ailleurs, où qu’il soit. Alors que l’hiver s’installe sur la petite station de ski de Fontana Fredda, au cœur du val d’Aoste, ils se rencontrent dans le restaurant d’altitude Le Festin de Babette. Fausto fait office de cuisinier, Silvia, de serveuse. Ils se rapprochent doucement, s’abandonnant petit à petit au corps de l’autre, sans rien se promettre pour autant. Alors qu’arrive le printemps et que la neige commence à fondre, Silvia quitte Fontana Fredda pour aller toujours plus haut, vers le glacier Felik, tandis que Fausto doit redescendre en ville rassembler les morceaux de sa vie antérieure et finaliser son divorce. Mais le désir de montagne, l’amitié des hommes et des femmes qui l’habitent et le souvenir de Silvia sont trop forts pour qu’il résiste longtemps à leur appel.

Un roman simple, sans prise de tête, tranquille !
Dans les montagnes, dans la nature au fil des saisons ....

si vous voulez en savoir plus , cliquez   

La Félicité du loup - Paolo Cognetti

EAN : 9782234092273 216 pages Stock (01/09/2021) Fausto a quarante ans, Silvia en a vingt-sept. Il est écrivain, elle est artiste-peintre. Tous deux sont à la recherche d'un ailleurs, où qu'il soit. Alors que l'hiver s'installe sur la petite station de ski de Fontana Fredda, au cœur du val d'Aoste, ils se rencontrent dans le restaurant d'altitude Le Festin de Babette.

https://www.babelio.com



30 septembre 2015

Un beau salopard

 L'inoubliable Urix !

Il n’était pas grand, Urix
Un genre Milou de tintin
Il savait faire le mort
Les quatre pattes en l’air
Il faisait le soumis
Et quand le doberman
S’en allait dédaigneux,
Lui le beau salopard,
Il se redressait d’un coup
Et lui niaquait l’arrière train.
C’était mon chien quand j’étais ado
Et pourtant je l’adorais
Je le trouvais très intelligent
Finaud, malin, drôle….
depuis j’en ai rencontré
Souvent des qui ….comme lui
Sont tout mielleux, tout sourire
Et à peine le dos tourné
Ils vous assassinent  par derrière.
Et pourtant ceux- là je les déteste….

Pour les impromtus: un beau salopard !

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16 août 2021

La maison de bretagne de Marie Sizun

Décidée à vendre la maison du Finistère, où depuis l’enfance, elle passait ses vacances en famille, parce que restée seule, elle n’en a plus l’usage, et surtout parce que les souvenirs qu’elle garde de ce temps sont loin d’être heureux, Claire prend un congé d’une semaine de son bureau parisien pour régler l’affaire. Elle se rend sur place en voiture un dimanche d’octobre. Arrivée chez elle, une bien mauvaise surprise l’attend. Son projet va en être bouleversé. Cela pourrait être le début d’un roman policier. Il n’en est rien ou presque. L’enquête à laquelle la narratrice se voit soumise n’est que prétexte à une remontée des souvenirs attachés à cette maison autrement dramatique pour elle.
Et si, à près de cinquante ans, elle faisait enfin le point sur elle-même et les siens ?

Dans La Maison de Bretagne, Marie Sizun reprend le fil de sa trajectoire littéraire et retrouve le thème dans lequel elle excelle : les histoires de famille. Il suffit d’une maison, lieu de souvenirs s’il en est, pour que le passé non réglé refasse surface. L’énigme d’une mère, l’absence d’un père, les rapports houleux avec une sœur, voici la manière vivante de ce livre. Mais comme son titre l’indique, c’est aussi une déclaration d’amour à la Bretagne, à ses ciels chahutés et sa lumière grandiose, à l’ambiance hors du temps de ce village du bout des terres, face à l’Océan, où le sentiment de familiarité se mêle à l’étrangeté due à une longue absence.(Babelio)


J'ai tout lu de Marie Sizun et j'aime .... j'aime !

Pour en savoir plus cliquez  ICI

14 février 2014

Cure fermée

Quelqu’un, que je ne nommerai pas, m’a inscrite à une cure fermée
C’est à mourir de rire….
Et justement c’était une cure de rire
Deux jours à me dire, ils sont tous tarés par ici
A se gondoler comme des baleines
A se bidonner, à se poiler, à rire comme des bossus
Mais comme vous le savez très bien le rire est communicatif, alors
Les deux jours suivant,  à pleurer de rire pour un oui pour un non
A se rouler par terre,  à se fendre la pipe
Ado, je m’étais offert une boîte à rire pour les jours sombres
J’y suis revenue  à m’en  tenir les côtes,
A me dilater la rate,  juste peur de me pisser dessus
Plus on est de fous, plus on rit
C’était de bon cœur, j’ai ri aux larmes
Le dernier jour je me suis souvenu
Que rire trop fort est souvent
Dévoiler son désespoir.

consigne impromptus: quelqu'un a pris pour vous rendez vous pour une cure fermée ...racontez-nous

22 février 2014

Le bonheur!

" Le bonheur ne se trouve pas avec effort et volonté,
Mais réside là, tout proche,
Dans la détente et l'abandon.
Ne sois pas inquiet, il n'y a rien à faire.
Tou...t ce qui s'élève dans l'esprit n'a aucune importance,
Parce que dépourvu de toute réalité.
Ne t'attache pas aux pensées, ne les juge pas.
Laisse le jeu de l'esprit se faire tout seul,
S'élever et retomber,
Sans intervenir.
Tout s'évanouit et recommence à nouveau, sans cesse.
Cette quête même du bonheur est ce qui t'empêche de le trouver,
Comme un arc-en-ciel qu'on poursuit sans jamais le rattraper,
Parce qu'il n'existe pas, parce qu'il a toujours été là,
Et parce qu'il t'accompagne à chaque instant.
Ne crois pas à la réalité des choses bonnes ou mauvaises,
Elles sont semblables aux arcs-en-ciel.
A vouloir saisir l'insaisissable, on s'épuise en vain.
Dès lors qu'on relâche cette saisie, l'espace est là, ouvert, hospitalier et confortable.
Alors jouis-en.
Ne cherche plus.
Tout est déjà tien.
A quoi bon aller traquer dans la jungle inextricable,
L'éléphant qui demeure tranquillement chez lui.
Cesse de faire.
Cesse de forcer.
Cesse de vouloir."
Et tout se trouvera accompli,
Naturellement. »
Lama Guendune Rinpoché
14 mai 2015

Daisy sisters de Henning Mankell

Été 1941, en Suède. Deux amies, Elna et Vivi, dix-sept ans, de condition modeste, s'’offrent une escapade à bicyclette à travers la Suède en longeant la frontière de la Norvège occupée par les nazis. L'’aventure, d’'abord idyllique, l'’été de toutes les joies, de tous les espoirs, est de courte durée : Elna, violée, revient chez elle enceinte d’'une petite fille qu’elle appellera Eivor.
1960. Eivor, dix-huit ans, en révolte contre sa mère, veut devenir une femme libre. Elle s’'enfuit du village avec un jeune délinquant. Que lui réserve l’'avenir ? Réalisera-t-elle son rêve d’indépendance et de liberté, et à quel prix ? En s’'attachant aux destins d’'une mère et de sa fille entre 1941 et 1981 en Suède, Mankell brosse le portrait de ces générations de femmes (épouses, mères, ouvrières) qui ont dû lutter avec leurs propres désirs et renoncements pour exister et se faire une place au cœoeur d’'une société où s'’élaborait le modèle suédois.

Un roman qui se lit facilement, quoique un peu long ( j'aime pas trop des pavés !), des femmes, leur histoire qui se répéte de générations en générations, j'ai passé un bon moment .

19 mars 2014

Projets zen

Mon autre blog : flyfamily !

En ce moment des idées de zen et d'organisation, en voila un extrait,
à retrouver chaque matin ici:
http://flyfamily.canalblog.com


Le coin des listes: A vous de choisir le nombre d'actions à réaliser en fonction de vos besoins, de votre temps disponible les actions se doivent d'être positives, réalisables
Je prépare ma liste du mois: 2-3 ou 4 actions à réaliser peut être de plus grande envergure...de projets à faire avancer ....
je prépare ma liste de la semaine: 6 actions à réaliser dans la semaine que je note sur mon carnet
je prépare ma liste de la journée: 5 actions à réaliser aujourd'hui que je cocherai dès qu'elles seront faites

 Le coin zen...A méditer: 
A chaque sommet, on est toujours au bord d'un précipice

Espace bien être:

Je laisse ici les exercices de respiration très importants La respiration est un atout capital dans notre recherche du bien être, Je vous propose des petits exercices à faire pour vous et pourquoi vos enfants, petits-enfants L'exercice du dessin...bien décrit par Max Deloor dans son site:  http://maxdeloor.be/index.php/le-dessin ou l'exercice de la fleur: http://maxdeloor.be/index.php/la-fleur

Je vous propose une autre expérience très interessante ! Les jeux d'observation toujours de Max Deloor Choisissez une couleur par jour et à divers moments de la journée observer que vous retrouvez cette couleur souvent autour de vous ! http://maxdeloor.be/index.php/jeu-5-les-moments-couleurs

nouveau jeu à expérimenter: les moments pause: prenez le temps de vous arrêter le temps d'une respiration, d'une méditation, de regarder simplement autour de vous, de recharger vos batteries plusieurs fois dans la journée   http://maxdeloor.be/index.php/jeu-1-les-moments-de-pauses

 

Autre expérience très sympa: La marche consciente: pensez à marcher tranquillement, pensez à repirer en conscience pendant la marche , plus d'explications avec Max Deloor http://www.maxdeloor.be/index.php/marche-a-la-maison

 

23 novembre 2017

Le jour d'avant de Sorj Chalendon

« Venge-nous de la mine », avait écrit mon père. Ses derniers mots. Et je le lui ai promis, poings levés au ciel après sa disparition brutale. J’allais venger mon frère, mort en ouvrier. Venger mon père, parti en paysan. Venger ma mère, esseulée à jamais. J’allais punir les Houillères, et tous ces salauds qui n’avaient jamais payé pour leurs crimes.

J'ai adoré ! superbe ! alors peut être que j'ai grandi dans une ville qui a connu les mines avec ses crassiers
son musée de la mine et que le sujet m'a plus touché mais quand même l'histoire est bien menée...lisez et vous verrez !

Cliquez  ICI pour plus de critiques Babelio

4 janvier 2016

Je vous souhaite du temps

Trouvé un petit texte comme je les aime !

Je ne vous souhaite pas n'importe quoi,
Je vous souhaite quelque chose de très rare,
Je vous souhaite du TEMPS pour rire et vous réjouir,
Je vous souhaite du TEMPS pour faire ce que vous voulez,
Et pour penser aussi aux autres ,


Je vous souhaite du TEMPS pour ne plus courir,
Du TEMPS pour être heureux,
Je vous souhaite du TEMPS et de la confiance en vous-mêmes,
Je vous souhaite du TEMPS et des surprises,
Je vous souhaite du TEMPS
Et pas seulement pour regarder les heures passer,


Je vous souhaite du TEMPS pour toucher les étoiles,
Et du TEMPS pour grandir, pour mûrir,
Je vous souhaite du TEMPS pour espérer
Et pour aimer sans plus jamais reporter,


Je vous souhaite du TEMPS pour vous retrouver ,
Pour comprendre que chaque jour est un cadeau,
Je vous souhaite du TEMPS aussi pour pardonner,
Je vous souhaite du TEMPS pour VIVRE "

"Poème des Natifs Américains des tribus Dakota"

 

6 octobre 2014

Le règne du vivant d'Alice Ferney

Aiguillonné par la curiosité, et très vite porté par l’admiration, un journaliste norvégien s’embarque sur l’Arrowhead avec une poignée de militants s’opposant activement à la pêche illégale en zone protégée. À leur tête, Magnus Wallace, figure héroïque et charismatique qui lutte avec des moyens dérisoires – mais un redoutable sens de la communication – contre le pillage organisé des richesses de la mer et le massacre de la faune.
Retraçant les étapes de cette insurrection singulière, témoignant des discours et des valeurs qui la fondent, Alice Ferney s’empare d’un sujet aussi urgent qu’universel pour célébrer la beauté souveraine du monde marin et les vertus de l’engagement. Alors que l’homme étend sur les océans son emprise prédatrice, Le Règne du vivant questionne le devenir de “cette Terre que nous empruntons à nos enfants” et rend hommage à la dissidence nécessaire, face au cynisme organisé.

L'écriture est superbe, le thème écologie qui nous interroge, les baleines qui nous charment, un très beau livreà lire pour essayer de comprendre la lutte engagée

17 décembre 2014

Joseph de Marie-Hélène Lafon

Joseph est ouvrier agricole, dans une ferme du Cantal. Il a bientôt soixante ans. Il connaît les fermes de son pays, et leurs histoires. Il est doux, silencieux. Il a aimé Sylvie, un été, il avait trente ans. Elle n'était pas d'ici et avait beaucoup souffert, avec et par les hommes. Elle pensait se consoler avec lui, mais Joseph a payé pour tous. Sylvie est partie au milieu de l'hiver avec un autre. Joseph s'est alors mis à boire, comme on tombe dans un trou. Joseph a un frère, marié, plus beau et entreprenant, qui est allé faire sa vie ailleurs et qui, à la mort du père, a emmené la mère vivre dans sa maison. Joseph reste seul et finira seul. Il est un témoin, un voyeur de la vie des autres. ( babelio)

J'aime la simplicité des mots, un portrait émouvant, une vie banale bien écrite ...

 

21 décembre 2014

Les douze tribus d'Hattie d'Ayana Mathis

Gare de Philadelphie, 1923. La jeune Hattie arrive de Géorgie en compagnie de sa mère et de ses sœurs pour fuir le Sud rural et la ségrégation. Aspirant à une vie nouvelle, forte de l'énergie de ses seize ans, Hattie épouse August. Au fil des années, cinq fils, six filles et une petite-fille naîtrons de ce mariage. Douze enfants, douze tribus qui égrèneront leur parcours au fil de l'histoire américaine du XXe siècle. Cette famille se dévoile peu à peu à travers l'existence de ses fils et de ses filles marqués chacun à leur manière par le fort tempérament de leur mère, sa froide combativité et ses secrètes failles.
Les Douze Tributs d'Hattie, premier roman éblouissant déjà traduit en seize langues, a bouleversé l'Amérique. Telles les pièces d'un puzzle, ces douzes tribus dessinent le portrait en creux d'une mère insaisissable et le parcours d'une nation en devenir. ( babelio)

Superbe! A lire !

2 février 2015

En France de Florence Aubenas

« Les lecteurs se demandent souvent comment un journaliste choisit ses sujets. C'est une question qui revient sans cesse : pourquoi cette histoire et pas une autre ? Pourquoi ce village-là ? Pourquoi cette usine? Et pourquoi cet homme ? Les explications ne manquent pas. On se rend à cet endroit-là parce qu'un événement s’y est déroulé, incendie ou élection, meurtre ou mariage, peu importe, quelque chose. Ça paraît simple, non?
Écrits et publiés dans Le Monde, où je suis reporter, les textes rassemblés dans ce livre ont en commun d'être nés dans cette zone d'opacité-là, entre des questions et des réponses qui ne coïncident pas. » F.A

J'ai beaucoup aimé, dans la simplicité, les choix... et j'ai appris ....

30 avril 2016

Une colère noire de Ta Nehisi Coates

Dans cet ouvrage, le journaliste américain démontre qu'en dépit des luttes pour les droits civiques, de la production d'une culture avec ses icônes (Frederick Douglass, Billie Holliday, Martin Luther King) et de l'élection d'un président noir, les violences contre les Noirs n'ont jamais cessé aux Etats-Unis.
Qu'est ce qu'être noir aujourd'hui aux Etats Unis?
Un livre à lire absolument pour avoir un autre regard sur la question, un livre pour comprendre les réactions aux violences,
j'ai vraiment aimé cette approche très différente.
18 août 2021

Brèves de solitude de Sylvie Germain

Des passants se croisent dans un square, s'observent, se jaugent furtivement. Quelques jours plus tard, forcés à la réclusion, ils se trouvent confrontés à eux-mêmes, à leur vie intérieure et à la part d'inconnu, de vide ou de chaos qu'elle recèle. Un soir de pleine Lune qui transforme le ciel au-dessus de la ville confinée en un miroir ardent où fulgure la beauté des choses, chacun sent sa vie vaciller, et l'ordinaire se renverser en extraordinaire.

C’est en remarquable observatrice de ses contemporains que Sylvie Germain nous convie à cette valse mélancolique, éphémère constellation de vivants, où le tragique se mêle à la tendresse et à la dérision, le vertige de l'esseulement à la force de l'amitié.

Vous le savez peut être... je suis une fan de Sylvie Germain ! et encore une fois je ne pourrais que vous recommander ce livre . Les sujets sont d'actualité, la solitude étudiée sous toutes ses formes, l'écriture est magnifique , je relis souvent des pages entières juste pour le plaisir des mots ! Bref J'AIME !

Pour en savoir plus cliquez  ICI

18 octobre 2017

Coquelicot d'Anne sylvestre

Qu'ils soient mélancoliques comme « cahier », savoureux comme « frangipane », surprenants comme « libellule », drôles comme « s' esclaffer » ou nostalgiques comme « parfum », les mots préférés d'Anne Sylvestre racontent son histoire, ses souvenirs d' enfance, sa poésie et son amour de la nature. Babelio

J'ai juste adoré, ce retour en enfance, ces souvenirs, l'évocation des mots ? Juste un vrai régal !
Vous vous souvenez des fabulettes d'Anne Sylvestre

Cliquez ICI

ou encore  ICI

1 mai 2018

Ma mère avait raison d'Alexandre Jardin

Ce roman vrai est la pierre d’'angle de la grande saga des Jardin. Après le portrait du père merveilleux (Le Zubial), du sombre grand-père (Des gens très bien), du clan bizarre et fantasque (Le roman des Jardin), voici l’'histoire de la mère d’'Alexandre. On y découvre une femme hors norme, qui ose tout, et qui s’'impose comme l’'antidote absolu de notre siècle timoré.
Elle est dans les yeux de son fils l’'héroïne-née, la tisseuse d’'aventures, l'’inspiratrice des hommes, la source jaillissante de mille questions – elle est le roman-même.
Un roman qui questionne, affole, vivifie et rejoint la joie du fils. Mais la magicienne, hélas, n’est pas éternelle.
Certaines femmes, pourtant, ne devraient jamais mourir.

On comprend mieux " la folie" ou "douce folie" des Jardin, le personnage est attachant même si très fantasque ! on aime ou on n'aime pas..... c'est la suite de l'histoire des Jardin . Je ne regrette pas de l'avoir lu !

2 mai 2018

La délicatesse du Homard de Laure Manel

François, directeur d'’un centre équestre en Bretagne, découvre, lors d’une promenade à cheval sur la plage, une jeune femme inconsciente au pied d'’un rocher. Plutôt que d’'appeler les secours, il décide sans trop savoir pourquoi de la ramener chez lui pour la soigner. À son réveil, l'’inconnue paraît en bonne santé, mais peu encline à parler. Elle déclare s’'appeler Elsa mais refuse de répondre à tout autre question. Commence alors entre le célibataire endurci et cette âme à vif une étrange cohabitation, où chacun se dévoile peu à peu à l’'autre sans pour autant totalement révéler les secrets qui le rongent. Et même si le duo en s'’apprivoisant s’a'paise, leur carapace peine à se fendre.… Qui est Elsa et quelle vie est-elle en train de fuir ?

Très belle et dure histoire d'une jeune femme en fuite, on s'attache et on a juste envie de savoir ...
Histoire de psychogénéalogie ! j'ai adoré !

21 mai 2014

Le bruit des autres de Amy Grace Loyd

Depuis la mort de son mari, Celia tient le monde à distance. Propriétaire d'un immeuble à Brooklyn, elle a choisi ses locataires pour leur discrétion. Puis il y a l'arrivée de Hope, une belle femme un peu perdue, fuyant un mari infidèle. Lorsque Hope entame une liaison dangereuse et qu'un de ses locataires disparaît soudainement, Celia voit ses murs vaciller. L'équilibre précaire qu'elle était parvenue à construire vole en éclats et l'oblige à sortir d'elle-même.
Amy Grace Loyd ausculte le bruit des autres à travers les murs d'un brownstone et guette les désordres, les désirs de ce petit monde. Une exploration sans tabou du deuil, du sexe et des petits arrangements avec la vie dans un New York voluptueux et brûlant.

Un coup de coeur pour ce livre percutant, émouvant, questionnant
un livre que je n'ai pas lâché et qui m'a poursuivi un moment !

Merci à Clara pour cette découverte

13 juillet 2014

La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon

EN 1974, le monde tombait en arrêt devant Nadia Comaneci. Quatorze ans, 40 kg, silhouette gracile et muscles d’acier, la gymnaste roumaine faisait sauter les tableaux d’affichage des Jeux olympiques de Montréal avec la note maximale jamais attribuée aux barres asymétriques. En 1989, un mois avant la chute du régime communiste roumain, Nadia, vingt-huit ans, le poids et les mensurations d’une femme de son âge, la grâce envolée et la biographie lestée d’une liaison avec le fils Ceausescu, fuyait vers les États-Unis. C’est ce parcours que Lola Lafon retrace dans «La Petite Communiste qui ne souriait jamais». Titre accrocheur pour un texte empli de grâce qui jamais ne s’appesantit façon hagiographie hollywoodienne. Normal, son sujet est «un ange» qui « s’élève au-dessus des lois, des règles et des certitudes, une machine poétique sublime qui détraque tout ». L’auteur sait d’ailleurs se faire lyrique, délicate et inspirée, lorsqu’elle décrit les circonvolutions de la jeune fille dans l’air. Elle est tranchante quand il s’agit de décrire l’entraînement harassant, les blessures et la surexposition médiatique infernale qui frappe l’adolescente à laquelle « toutes les petites filles du monde capitaliste » rêvent de ressembler. Lola Lafon laisse voir, derrière le météore incandescent traversant le ciel plombé de l’Est dans les années soixante-dix, la gamine martyrisant son corps, puis l’adolescente affolée de voir ce même corps devenir plus rétif, plus encombrant. Une femme livrée à la curée des observateurs, spectateurs et journalistes, qui iront vite piocher une nouvelle icône chez les jolies Russes trop maquillées. Le récit est entrecoupé par un dialogue imaginé entre la biographe et son sujet. Consultée, la gymnaste apporte des précisions, remet la narratrice droit sur la poutre quand celle-ci s’égare, égratignant l’entraîneur, l’entourage ou le régime, interroge sur la notion de liberté. En ressort une image bigrement volontaire de « la petite fée des Carpates », ex-marionnette du régime. Lola Lafon laisse également entrevoir derrière cette légende la réalité du royaume Ceausescu, le Kennedy de l’Est qui sut lui aussi séduire l’Ouest avant de chuter. (evene)

J'ai beaucoup aimé ce livre, appris sur la Roumanie, sur ces jeunes gymnastes avec plus de précisions, un livre à ne pas rater !

5 septembre 2016

Mon fils va venir me chercher de Patrick Breuzé

En Savoie, dans les années cinquante. Camille, une jeune Parisienne, vient s’installer dans un village de la vallée de Chamonix. Elle a acheté un chalet que le propriétaire a quitté précipitamment, sans rien emporter. Quand elle apprend que l’ancien occupant était guide de haute montagne, elle n’est pas étonnée. Elle a trouvé des carnets dans lesquels celui-ci répertoriait ses courses d’alpinisme.
Un épisode intrigue Camille : le guide relate comment il est resté bloqué pendant plusieurs jours en plein hiver sur une paroi rocheuse dans l’attente désespérée des secours. Parmi les sauveteurs, il y avait son fils. Camille tente d’en savoir plus auprès des anciens guides de la vallée. Ce qu’elle apprend la bouleverse. Mais sa curiosité suscite une curiosité inverse : pourquoi est-elle venue ici ? Qu’est-ce qui l’a attirée dans ce village du bout du monde ? Au contact des rudes montagnards, Camille se délivrera peu à peu d’un trop lourd secret.

Un superbe livre, plein d'humanité, la solidarité des hommes, la montagne.un excellent moment de lecture.

11 septembre 2016

La sainte famille de Florence Seyvos

Suzanne et Thomas passent chaque été dans une maison qui est comme une présence, une maison aux portes closes.  Derrière l’'une de ces portes, leur arrière-grand-mère agonise. Parmi les adultes qui les entourent, une mère follement autoritaire, un oncle veule et un maître d’école sadique dessinent les figures d’'une inquiétante toute-puissance. Seule Odette, qui est presque une simple d’'esprit, se préoccupe des enfants. Et puis il y a Mathilde, la cousine tyrannique, qui ment tout le temps et, pourtant, dit la vérité. Obsédée par le blasphème, Suzanne imagine que le Mal s’insinue, se développe, se transmet comme par contagion. Bien des années, plus tard, elle revisite ce passé, comme s’il recelait un secret encore à découvrir.

Un livre fort, bien écrit, qui nous proméne dans les dédales de l'enfance, des fragments de vie, j'ai beaucoup aimé.  La critique de Clara en cliquant : ICI

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