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Bribes de mots

12 janvier 2011

Les derniers jours de Stéphan Sweig de laurent Sekski

Laurent Seksik retrace les six derniers mois de la vie de ce couple fascinant (Stefan sweig et sa compagne lotte). Ce texte habité, porté par une écriture épurée, s’impose comme le roman d’un homme pris dans la tourmente et progressant vers l’abîme.

Superbe ! pour qui aime Stéphan Sweig !

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8 janvier 2011

lettre à

J'avais écrit ce texte en avril 2007

Aujourd'hui il est parti

tranquille vers d'autres cieux

Il laisse un grand vide derrière lui

bien sur, il savait si bien se faire aimer

J'entends les notes de musique

qui l'accompagnent vers son paradis

la musique d'une vie.

pp


Corbeils le 20 avril 2007

Lettre à ….

Et maintenant, ça suffit, il faudra bien que tu acceptes l’inacceptable,

Que tu te fasses une raison, il a perdu la raison…

Les notes d’un piano imaginaire s’égarent dans le labyrinthe de son cerveau embrumé,

Lui, organiste de la cathédrale Saint-Louis

Il en a accompagné des baptêmes, mariages, funérailles.

Tu as renoncé à vos promenades, les bancs du jardin

Ne vous attendent plus, le vide envahit l’espace de votre vie.

Tes yeux se noient de larmes quand,

Avec sa petite fille il improvise un rondo à quatre mains,

Ses doigts errent sur le clavier à la recherche d’une mélodie envolée, te laissant désemparée.

Il faudra bien que tu l’acceptes, il ne te reconnaît plus,

Parfois une étincelle au coin de l’œil, un sourire au bord des lèvres

Et tu oses espérer, un bref instant qu’il te dira « ma fille ».

Inlassablement, indéfiniment, il remue sa petite cuillère

Dans le thé parfumé d’un zeste de citron, il ne parle plus.

Oses croire qu’il rejoue dans sa tête des mélodies

Inoubliables qui l’accompagnent sur le chemin du non retour.

Il faudra bien que tu  acceptes l’inacceptable…..

Ta tendresse, ta main dans sa main, ta présence silencieuse

Tu restes son unique fille

Tu es son rayon de soleil

Tu es son trésor

Tu es sa vie !


Consignes: incipit: "maintenant, ça suffit!"   utiliser les mots: cathédrale, citron, corbeille dans le texte

7 janvier 2011

Langue Française: avoir et être

Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.

Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.

Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.

Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s'est fait avoir.

Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque.
Souffrait beaucoup dans son ego.

Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.

Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.

Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,

Être en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.

Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.

Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.

Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.

Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.

Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.

Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.

Merci Françoise pour ce très beau texte à diffuser sans modération !

6 janvier 2011

Les crocs de la terre

Treize ans, rongé par la peur

Il remplit ses poches de petits cailloux

Il barbouille sa bouche de terre

Il patauge les pieds dans la boue

Et demande trop souvent : est ce qu’on en meure ?

Epée de Damoclès au dessus de la tête

Les crocs de la terre qui le happent vers le bas

Il vadrouille et ricane fanfaron

Allers et retours incessants pour se sentir vivant

La maladie le harcèle, il fonce, s’enfonce

Tête baissée face au danger

Brave les interdits, teste les limites

Et demande trop souvent: c’est dangereux ?

Oui la vie c’est dangereux

Oui la vie on peut en mourir.



Consigne: les crocs de la terre     ......    

Je reconnais que ce texte est particulièrement violent

écrire pourrait être un échappatoire....

3 janvier 2011

Cet homme là de Eve de Castro

Marie est un écrivain à succès. Couronnée de plusieurs prix prestigieux, elle vit dans un bel appartement parisien, avec son second mari et ses trois enfants. Mais elle n’est pas heureuse. Marie a faim. Elle a faim d’autre chose, elle a faim de passion. Et le jour où elle en a la révélation, elle rencontre l’homme qu'elle croit capable d’apaiser ce manque.
Il s’appelle Roméo. Il est plus jeune qu’elle. Il déchiffre le cœur des femmes, il a l’aisance et la beauté d’un grand prédateur. Il manque de culture, d’argent. Tout les oppose : leur âge, leur milieu, la couleur de leur peau. Entre eux il y a un monde, qui va des Ulis à Saint-Germain-des-Prés, et qui se révèle plus difficile à traverser qu’un continent.
Par passion, Marie va quitter son mari, son appartement. Elle va négliger ses enfants, ses amis, son travail. Elle va donner de l’argent à Roméo, lui présenter des gens, l’attirer dans son univers. Elle jurera ne pas vouloir le changer, mais la tentation sera trop grande. Car un Roméo bien habillé – selon ses codes à elle –, réussissant dans une profession respectable, s’exprimant avec un vocabulaire choisi, ce serait l’homme idéal. Et une Marie plus malléable, moins intellectuelle et plus docile, plus admirative aussi, ne serait-ce pas la femme idéale ? Ils vont ainsi s’aimer envers et contre tous, contre eux-mêmes aussi, avant de se blesser, chaque fois un peu plus fort.

Scénario sans doute classique mais quelle écriture...j'ai vraiment aimé ce livre.

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31 décembre 2010

Voeux 2011

    

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Je vous souhaite de l’amour
Encore de l’amour
Que vos cœurs en soient
Inondés, apaisés, transformés

Je  vous souhaite le bonheur
Celui que l’on fignole tout doucement
Tout simplement
En vivant pleinement
Le temps présent

Je vous souhaite succès,
Prospérité, paix et sérénité
Demeurez confiants en la vie


Je vous souhaite la santé
Celle du corps, de l’âme et de l’esprit
Choisissez d’être heureux.


Clise

30 décembre 2010

Une résolution 2011 !

Prenez du temps pour vous
personne ne peut le faire à votre place

24 décembre 2010

Pensées de Noël

C'est Noël : il est grand temps de rallumer les étoiles.

(Guillaume Apollinaire)


Qu'il est bon quand revient Noël de repenser

à tous ceux qui rendent notre vie plus belle

et de vous souhaiter des fêtes pleine de joie

de paix et de sérénité .

23 décembre 2010

pensée

"Point n'est besoin d'élever la voix quand on a raison."
proverbe chinois

«Les mots qu'on n'a pas prononcés sont les fleurs du silence.»
Proverbe japonais

"La meilleure école, c'est la vie.
Le meilleur maître, c'est l'expérience.
Le meilleur livre, c'est la nature.
Le meilleur temple, c'est le coeur.
Le meilleur ami, c'est la vérité
Yoga-Sûtras de Patanjali

14 décembre 2010

le coeur régulier d' Olivier Adam

Depuis la mort de Nathan, ce frère qu'elle a tant aimé, Sarah se sent de plus en plus étrangère à sa propre vie.
Dans l'espoir de se rapprocher une dernière fois de son frère, elle se réfugie au Japon, dans un petit village au pied des falaises, où Nathan prétendait avoir trouvé la paix auprès d'un certain Natsume. Mais en revisitant les lieux d'élection de ce frère disparu, c'est sa propre histoire que Sarah va redécouvrir, à ses risques et périls...

J'ai hésité à le lire, peur de la déprime....ambiante dans les roman d'Olivier Adam et puis j'ai bien fait de me lancer...j'ai aimé, vraiment aimé, bien sur encore la recherche de soi...le parcours à l'envers...mais bien mené! bien dans l'air du temps et de notre société...

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