Nos étoiles ont filé d'Anne-marie Revol
La journaliste de "C’est au programme" écrit des lettres à ses deux petites filles disparues il y a deux ans alors qu’elles n’avaient pas quatre ans à elles deux. Comment survit on a une telle tragédie ? Un livre sans pathos, évidemment bouleversant, illuminé par l’amour de ce couple et qui est aussi paradoxalement un hymne à la vie.
Ce qu'en dit Jean Louis Fournier ( où on va papa)
J’ai appris que mon livre « Où on va, papa ? », une lettre d’amour à mes deux fils handicapés, avait fait du bien à Anne-Marie Revol. Je veux qu’elle sache que son livre aussi m’a fait du bien. S’il existait une échelle de Richter des drames familiaux, je ne sais lequel d’entre nous serait à la place la plus élevée. Nous avons vécu des fins du monde, nous devrions être bien placés.
J’ai commencé à lire son livre avec une certaine appréhension. Avec ce genre de sujet, on peut craindre le pire. La douleur et la souffrance ne sont pas forcément les meilleures sources d’inspiration. Son livre fait 400 pages (le mien 150). J’ai toujours un peu peur de me perdre dans les livres, impression d’entrer dans un tunnel et de ne pas pouvoir en sortir pour retrouver la lumière. Je connaissais l’histoire, il n’y avait pas de suspense, je n’attendais pas une révélation à la fin du livre. Je n’attendais pas de savoir qui était le coupable. L’appréhension n’a pas duré, tout de suite j’ai été pris par le ton. Il était juste. Je l’ai lu en une journée, sans effort. Et j’ai parfois un peu honte de le dire, avec un certain plaisir. Il m’a fait verser des larmes, pas des larmes acides qui piquent et brûlent les yeux, des larmes tièdes. ...la suite ICI
Je voudrais vous dire de ne pas avoir peur de lire ce livre, je l'ai lu d'une traite, difficile d'en parler....d'une beauté et d'une émotion incroyable et quelle douceur dans l'infini tristesse