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Bribes de mots
5 mai 2018

L'art de perdre d'Alice Zéniter

L'Algérie dont est originaire sa famille n'a longtemps été pour Naïma qu'une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?

Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu'elle ait pu lui demander pourquoi l'Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l'été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l'Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?

Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l'Algérie, des générations successives d'une famille prisonnière d'un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d'être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales. (Babelio)

Un grand coup de coeur ! j'ai beaucoup appris à travers ce livre et beaucoup pensé à une autre nièce ! 
(décidement mes nièces me donnent à réfléchir et à apprendre !)

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4 mai 2018

Même Dieu ne veut pas s'en mêler de'Annick Kayitesi-Jozan

« Aucun d’'eux ne m'’a dit où était maman. J'’accepte que jamais maman n’'aura de sépulture, et je comprends que jamais je ne serai en paix. Maman savait qu’'elle allait mourir. Mais elle ne savait pas qu’'elle serait jetée aux charognards. Je me dois d’'être sa tombe, aussi longtemps que ses os traîneront quelque part sur ces collines. Vivante, elle m’'a portée dans son ventre, elle m’'a nourrie de son sein, elle m’'a portée sur son dos, elle m’'a aimée. Morte, je la porterai, dans mon ventre, sur mon dos. Partout, tout le temps. »

Annick Kayitesi-Jozan est écrivain.
Elle n’a que 9 ans quand son père, médecin, et sa sœur décèdent dans un incendie. A l’âge de 14 ans elle voit sa mère se faire exécuter par des miliciens Hutus. Elle demeure seule, sa sœur et son frère ayant été emmenés pas ces mêmes miliciens. Elle devient l’esclave domestique de ces anciens voisins.
Plus tard elle retrouve sa sœur gravement blessée. Heureusement toutes les deux seront évacuées sous escorte militaire française au Burundi. 

J'ai toujours de difficulté à lire à propos du génocide rwandais, parce que l'émotion me prend trop vite mais là j'ai compris encore mieux ce que vit (et a vécu la femme) de mon neveu et ce que peuvent ressentir leurs enfants. bref un excellent livre , à lire absolument pour comprendre.

3 mai 2018

Couleurs de l'incendie de Pierre Lemaître

Février 1927. Le Tout-Paris assiste aux obsèques de Marcel Péricourt. Sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l'empire financier dont elle est l'héritière, mais le destin en décide autrement. Son fils, Paul, d'un geste inattendu et tragique, va placer Madeleine sur le chemin de la ruine et du déclassement.
Face à l'adversité des hommes, à la cupidité de son époque, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra déployer des trésors d'intelligence, d'énergie mais aussi de machiavélisme pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d'autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l'incendie qui va ravager l'Europe.

Couleurs de l'incendie est le deuxième volet de la trilogie inaugurée avec Au revoir là-haut, prix Goncourt 2013, où l'on retrouve l'extraordinaire talent de Pierre Lemaitre.

Je n'ai pas vraiment aimé ce livre, même si c'est "un tourne-page" parce que cela se lit bien ! mais je n'ai pas accroché à l'histoire et ses invraisemblances .... cependant les critiques sont excellentes ...alors dites moi ce que vous en pensez!

2 mai 2018

La délicatesse du Homard de Laure Manel

François, directeur d'’un centre équestre en Bretagne, découvre, lors d’une promenade à cheval sur la plage, une jeune femme inconsciente au pied d'’un rocher. Plutôt que d’'appeler les secours, il décide sans trop savoir pourquoi de la ramener chez lui pour la soigner. À son réveil, l'’inconnue paraît en bonne santé, mais peu encline à parler. Elle déclare s’'appeler Elsa mais refuse de répondre à tout autre question. Commence alors entre le célibataire endurci et cette âme à vif une étrange cohabitation, où chacun se dévoile peu à peu à l’'autre sans pour autant totalement révéler les secrets qui le rongent. Et même si le duo en s'’apprivoisant s’a'paise, leur carapace peine à se fendre.… Qui est Elsa et quelle vie est-elle en train de fuir ?

Très belle et dure histoire d'une jeune femme en fuite, on s'attache et on a juste envie de savoir ...
Histoire de psychogénéalogie ! j'ai adoré !

1 mai 2018

Ma mère avait raison d'Alexandre Jardin

Ce roman vrai est la pierre d’'angle de la grande saga des Jardin. Après le portrait du père merveilleux (Le Zubial), du sombre grand-père (Des gens très bien), du clan bizarre et fantasque (Le roman des Jardin), voici l’'histoire de la mère d’'Alexandre. On y découvre une femme hors norme, qui ose tout, et qui s’'impose comme l’'antidote absolu de notre siècle timoré.
Elle est dans les yeux de son fils l’'héroïne-née, la tisseuse d’'aventures, l'’inspiratrice des hommes, la source jaillissante de mille questions – elle est le roman-même.
Un roman qui questionne, affole, vivifie et rejoint la joie du fils. Mais la magicienne, hélas, n’est pas éternelle.
Certaines femmes, pourtant, ne devraient jamais mourir.

On comprend mieux " la folie" ou "douce folie" des Jardin, le personnage est attachant même si très fantasque ! on aime ou on n'aime pas..... c'est la suite de l'histoire des Jardin . Je ne regrette pas de l'avoir lu !

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8 février 2018

La beauté des jours de Claudie Gallay

Jeanne a tout pour connaître un bonheur tranquille : deux filles étudiantes, un mari attentionné, une amie fidèle, un boulot stable. Passionnée par Marina Abramović, l’'artiste-performeuse célèbre pour avoir, dans son travail, mis en jeu son existence, Jeanne n’'aime pas moins les surprises, l’'inattendu. Cet été-là, le hasard se glisse – et elle-même l’'invite – dans son quotidien...
À travers la figure lumineuse de Jeanne et la constellation de personnages qui l’'accompagnent et la poussent vers un accomplissement serein, Claudie Gallay compose un roman chaleureux et tendre sur la force libératrice de l’'art, sur son pouvoir apaisant et révélateur. Et sur la beauté de l'’imprévisible.(babelio)

J'ai adoré ce livre, ces cheminements de femmes, ces vies, ces portraits de femmes et puis cette artiste Marina Abramovic, merci Mimi pour ta suggestion d'aller mieux la connaitre sur le web et à travers des vidéo parce qu'elle est bien réelle ! un très beau roman !

7 février 2018

les loyautés de Delphine de Vigan

Les destins croisés de quatre personnages : Théo, enfant de parents divorcés ; Mathis, son ami, qu'il entraîne sur des terrains dangereux ; Hélène, professeure de collège à l'enfance violentée, qui s'inquiète pour Théo ; Cécile, la mère de Mathis, qui voit son équilibre familial vaciller. Une exploration des loyautés qui les unissent ou les enchaînent les uns aux autres.

Le livre est excellent, l'écriture que j'aime tellement... mais un petit bémol pour moi parce que parfois trop c'est trop et là, en un livre court, trop d'accumulations de situations de détresse sans  approfondir et à la limite du trop... peut être que je n'aurais pas du le lire juste après farallon islands ... et oui cela compte aussi !

Bien sur les loyautés reste un très bon livre que je vous recommande si vous avez bien le moral ! 
et dites moi ce que vous en avez pensé !

6 février 2018

Farallon islands de Abby Geny

Au large de la Californie, sur une île inhabitée au cœoeur d'un archipel quasi inaccessible et livré aux caprices des vents, Miranda, jeune photographe spécialisée de la faune sauvage, découvre un monde parallèle aussi séduisant que terrifiant, où la menace vient tout autant de la spectaculaire hostilité de la nature que de l'étrange micro-communauté scientifique qui l'accueille. Abby Geni signe un premier roman comme un grand-huit des sensations, et pose un univers inoubliable, à mi-chemin entre David Vann et Laura Kasischke.    ( Babelio)

Un vrai coup de coeur pour moi ! je ne suis pas prête d'oublier ce roman.... tellement il est dense
que ce soit la nature, les animaux , les personnes, les rapports entre humains, à la nature !

Bref si vous le lisez...dites-moi ce que vous en pensez !

5 février 2018

Sucre noir de Miguel Bonnefoy

Dans un village des Caraïbes, la légende d'’un trésor disparu vient bouleverser l’'existence de la famille Otero. À la recherche du butin du capitaine Henry Morgan, dont le navire aurait échoué dans les environs trois cents ans plus tôt, les explorateurs se succèdent. Tous, dont l’'ambitieux Severo Bracamonte, vont croiser le chemin de Serena Otero, l’'héritière de la plantation de cannes à sucre qui rêve à d'’autres horizons.
Au fil des ans, tandis que la propriété familiale prospère, et qu’'elle distille alors à profusion le meilleur rhum de la région, chacun cherche le trésor qui donnera un sens à sa vie. Mais, sur cette terre sauvage, étouffante, la fatalité aux couleurs tropicales se plaît à détourner les ambitions et les désirs qui les consument.
Dans ce roman aux allures de conte philosophique, Miguel Bonnefoy réinvente la légende de l’'un des plus célèbres corsaires pour nous raconter le destin d'hommes et de femmes guidés par la quête de l'amour et contrariés par les caprices de la fortune. Il nous livre aussi, dans une prose somptueuse inspirée du réalisme magique des écrivains sud-américains, le tableau émouvant et enchanteur d'un pays dont les richesses sont autant de mirages et de maléfices.( Babelio)

J'ai beaucoup aimé ce livre un peu différent...j'ai passé un excellent moment de lecture et de réflexion!

5 février 2018

Or de Audur Ava Olafsdottir

Se décrivant lui-même comme un « homme de quarante-neuf ans, divorcé, hétérosexuel, sans envergure, qui n’'a pas tenu dans ses bras de corps féminin nu – en tout cas pas délibérément – depuis huit ans et cinq mois », Jónas Ebeneser n'’a qu'’une passion : restaurer, retaper, réparer. Mais le bricoleur est en crise et la crise est profonde. Et guère de réconfort à attendre des trois Guðrún de sa vie – son ex-femme, sa fille, spécialiste de l’'écosystème des océans, un joli accident de jeunesse, et sa propre mère, ancienne prof de maths à l'’esprit égaré, collectionneuse des données chiffrées de toutes les guerres du monde… Doit-il se faire tatouer une aile de rapace sur la poitrine ou carrément emprunter le fusil de chasse de son voisin pour en finir à la date de son choix ? Autant se mettre en route pour un voyage sans retour à destination d’un pays abîmé par la guerre, avec sa caisse à outils pour tout bagage et sa perceuse en bandoulière.
Ör est le roman poétique et profond, drôle, délicat, d’'un homme qui s’en va – en quête de réparation.(Babelio)

pour en savoir plus cliquez  ICI

Je ne saurai pas dire pourquoi mais j'aime ! comme j'avais aimé les autres livres de cette auteure !
sans doute une question d'atmosphère et de personnages attachants !

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