Pensée zen
Nous ne voyons pas les choses comme elles sont
nous les voyons comme nous sommes
Anaïs Nin
Nous ne voyons pas les choses comme elles sont
nous les voyons comme nous sommes
Anaïs Nin
Si on vous dit " j'ai besoin de toi"
répondez en souriant:
" Moi aussi j'ai besoin de moi"
Prenez le temps de vous ennuyer de temps en temps
les temps morts sont souvent ceux
qui donnent le plus de vie.
Fermer les yeux pour tout voir.
Un filet d’eau qui coule toujours au même endroit
parvient à la longue à percer le roc. (Dogen)
Ne pas faire quelque chose, est faire quelque chose (S.Suzuki)
Deux moines qui faisaient un pèlerinage parvinrent au gué d'une rivière.
Ils virent là une jeune fille parée de ses plus beaux atours et qui d'évidence était dans un grand embarras, car elle ne voulait pas abîmer ses vêtements et la rivière était en crue.
Sans autre préambule, un des moines la prit sur son dos, traversa la rivière et la déposa sur la terre ferme de l'autre côté. Puis les moines continuèrent leur chemin.
Mais l'autre moine au bout d'une heure se mit à maugréer : "Ce n'est pas bien de toucher une femme ; les contacts étroits avec les femmes sont contraires aux commandements. Comment as-tu pu enfreindre la règle des moines ?"
Le moine qui avait transporté la jeune fille marchait en silence. A la fin, il remarqua : "Je l'ai déposée au bord de la rivière il y a une heure, pourquoi la portes-tu encore ?"
Combien de fois ressassons-nous des images ou des actes passés depuis très longtemps ? A l'image de ce moine sage, vivons au temps présent, et apprenons à lâcher-prise au passé, même s'il n'est pas ''correct''.
Ainsi pas d'ulcère, pas de cancer...
Trouvé sur le bog de Chemin de vie et de Mimiclectik
Un filet d’eau qui coule toujours au même endroit
parvient à la longue à percer le roc.
(Dogen)
Je ne suis pas assez jeune pour tout savoir. (J.M. Barrie)
En bateau sur l’océan,
Des fleurs meurent chaque jour,
si nous regardons dans toutes les directions,
l’océan nous semble rond. (Dogen)
mais où va leur parfum...
Il était une fois, un vieux grand-père qui assistait au repas de mariage de sa dernière petite-fille. Il était heureux, serein, apaisé devant le merveilleux spectacle de toute sa famille réunie. Leur joie, leur bonheur à tous l'entouraient d'une émotion tendre. Comme elle était belle, sa petite-fille dans une éblouissante robe blanche ! Elle riait de bon cœur en découpant avec son jeune époux la somptueuse pièce montée toute scintillante de caramel blond et de dragées roses.
- Servez-vous tous et faites passer à vos voisins de table, disait-elle en déposant les choux tous rebondis de crème sur les assiettes chaudes. Quand la petite-fille passa l'assiette à son grand-père :
-Tiens, grand-père prends donc du gâteau !
-Mais non ! fais passer le plat, l'interrompit sa mère, toujours attentive, tu sais que Pépé n'aime pas les gâteaux
Il y eut un instant de silence et l'on entendit soudain la voix joyeuse du grand-père :
-Mais si, j'aime les gâteaux ! Tiens, je vais prendre ce beau chou-là. Regard stupéfait de sa fille.
-Comme ça, tu aimes les gâteaux ? Mais, tu n'as jamais aimé les gâteaux ! Moi ta fille, j'ai cinquante ans, et je n'ai jamais vu manger un gâteau de toute ma vie...
-De ta vie à toi, ma fille, oui... Mais pas de la mienne ! J'ai toujours aimé les gâteaux...
Seulement, nous étions si pauvres quand vous étiez petites avec tes sœurs et ton frère... Des gâteaux, votre mère ne pouvait en acheter qu'une fois de temps en temps, et encore seulement les dimanches de fête... Elle en prenait un pour chacun, c'est sûr, mais moi, quand je voyais tes yeux à toi, ma toute petite, quand tu venais t'asseoir sur mes genoux et que tu dévorais ton gâteau avec tant de plaisir, mon plaisir à moi, tu vois, c'était de te regarder manger mon gâteau que je te donnais si volontiers. Et j'ajoutais toujours pour que ton plaisir soit complet : "Mange ma petite petitounet, va ! ... Moi je n'aime pas les gâteaux". Le grand-père en disant cela souriait tendrement, dodelinant doucement de la tête. Il dit encore en riant franchement :
-Tiens, ma fille, aujourd'hui c'est fête, donne-moi aussi celui qui reste sur le plat, là...
D'ailleurs il va finir par tomber si tu continues à trembler comme ça ! Tu as froid ou c'est l'émotion de marier ta fille ?
Il arrive quelquefois que les cadeaux d'amour mettent de longues années avant d'être reconnus comme tels ; Il suffit parfois d'un moment de tendresse, qui vient se poser sur un souvenir avec la délicatesse d'un pétale de fleur pour qu'ils se révèlent au grand jour.
histoire racontée dans happy parents , tirée de la revue la sphère
Ne vous méprenez pas:
le bonheur n'est pas de faire ce que l'on aime,
mais d'aimer ce que l'on fait
Bricolez. Réparez. Jardinez. faites de la peinture.
Ou de la mécanique. ce que vous voulez.
Mais par-çi, par-là, salissez-vous.