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Bribes de mots
lectures
30 janvier 2014

Un homme, ça ne pleure pas de Faïza Guène

 

Dans la banlieue de Nice, la famille Chennoun vit au mieux de ses contradictions. Abdelkader, le < padre >, ancien cordonnier, met en garde son unique fils, Mourad, contre les larmes qu'un homme doit refouler. Mourad, lui, les verserait volontiers, ecrase qu'il est par une mere, Djamila, aimante, envahissante et possessive, dispensatrice d'une nourriture plethorique et sacrificatrice de ses rares amis : c'est en garcon solitaire, desalterant ses soifs dans la seule lecture, qu'il grandit. L'ainee des filles, Dounia, refuse sa condition de fille musulmane .....

lecture facile, qui pose des questions, constat à travers beaucoup de clichés... j'ai passé un bon moment, je reste un peu sur ma faim....

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27 janvier 2014

Eduque sans punir du Dr Thomas Gordon

Eduquer sans punir: voilà ce que tout bon parent et tout enseignant souhaitent. Même si de nombreuses recherches ont démontré les effets nocifs des punitions, la discipline reste la préoccupation première des éducateurs.
or, nous savons maintenant que c'est l'autodiscipline qui apporte une plus grande satisfaction aux parents et qui réduit les troubles physiques et psychologiques chez les enfants.
il a été clairement démontré que l'autodiscipline augmente leur estime d'eux-mêmes, leur sens de l'initiative ainsi que leur réussite sociale et scolaire.

A l'aide des études de cas exposées dans ce livre, vous découvrirez de nouveaux moyens susceptibles d'amener les enfants à modifier leurs comportements, et ce, sans avoir recours ni aux punitions ni aux récompenses. Ainsi, vous les aiderez à assumer leurs responsabilités et à faire face à leurs propres difficultés.

J'adore ce genre de livre où je pioche plein d'idées, de concepts, où j'apprends, je réfléchis, je me pose des questions, je me dis que ...bref j'aime ! le livre n'est pas récent mais reste d'actualité !

26 janvier 2014

Pour une autre école de Gabrien cohn-bendit

Qu'attendons-nous pour abolir un système de notation obsolète ? Quand cessera-t-on d'enseigner les sciences comme on transmet le Coran ou la Bible ? Pourquoi ne pas recruter les enseignants d'abord sur l'obtention du BAFA ?
Gabriel Cohn-Bendit, créateur du Lycée expérimental de Saint-Nazaire et pédagogue reconnu, lance un vibrant appel pour un renouveau de l'école. S'adressant à la fois aux profs, aux jeunes qui se destinent à l'enseignement et aux parents, il appelle de ses voeux la constitution d'un mouvement uni de pédagogues afin de remédier à la crise de l'enseignement.

Une lecture différente, pleine de bon sens et d'actualité, petit livre qui parle ! qui permet de regarder autrement l'enseignement, une ouverture du possible....

12 janvier 2014

Ainsi résonne l'echo infini des montagnes de khaled Hosseini

En Afghanistan, des années 1950 à nos jours, mais aussi à Paris dans les années 1970, en Californie dans les années 2000 et sur une île grecque aujourd' hui. A Shadbagh, un minuscule village agricole, Abdullah, 10 ans, s'occupe de sa petite soeur Pari. Entre les deux enfants, le lien est indéfectible, ce qui leur permet d'oublier la mort de leur mère, les absences de leur père qui cherche désespérément du travail et ces jours où la faim les tenaille encore plus qu'à l'habitude.
Un jour, leur père décide de partir pour Kaboul où l'oncle Nabi lui aurait trouvé un emploi et d'emmener Pari avec lui. Abdullah sent qu'il se trame quelque chose. Et de fait, leur père, préférant 'couper un doigt pour sauver la main', vend Pari à la riche famille pour laquelle travaille Nabi. Une séparation déchirante qui pèsera sur toute la vie d'Abdullah, même après son exil aux Etats-Unis. La petite Pari oublie et grandit à Paris où sa mère, Nila, trop libre pour la société afghane, s'est enfuie au milieu des années 50.
Nabi est resté auprès de Suleiman, le mari de Nila, devenu handicapé suite à un AVC. Des années plus tard, bien après la chute des Talibans, Abdullah n'a pas oublié Pari qui, elle, n'a jamais pu combler une sensation de vide, comme s'il lui manquait quelque chose d'indispensable, dont elle ignorait tout...

Un roman qui se lit comme une saga, on voyage, les personnages apparaissent, les liens se font, un bon moment de lecture, vous vous souvenez des cerfs-volants de Khaboul? c'est le même auteur....

29 décembre 2013

Attente en automne, suivi deMaria et Turbulences de Charles Juliet

L’amour s’empare d’un homme, mais la femme qui le hante est trop jeune, ou elle regarde ailleurs, ou elle a conscience que la distance qui les sépare ne pourra être abolie. Renvoyé à lui-même, à une solitude accrue, cet homme vit une crise qui l’ébranle en profondeur. Il renonce, ou à l’inverse, il se bat, s’ingénie à vaincre les résistances. Un jour, l’imprévu survient, à moins que le temps ait modifié la situation et rendu possible ce qui ne l’était pas. Alors cet amour qui lancinait, érodait, déchirait, soudain il délivre, pacifie, ouvre largement les portes sur une vie qui s’éclaire, va multiplier ses dons...

Mieux vaut tard que jamais, j'ai découvert cette année Charles Juliet à travers ses livres
bien sur je le connaissais de nom, mais jamais envie d'ouvrir un de ses livres
et là révélation, j'adore son écriture proche de la poésie et je suis bien décidée à lire toute son oeuvre!

Ces trois nouvelles sont superbes! ;)

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28 décembre 2013

En même temps, toute la terre et tout le ciel de Ruth Ozeki

Écrivain privée d’inspiration, Ruth découvre sur une plage un sac abandonné. Sans doute un des multiples restes du tsunami de 2011, qui s’échouent régulièrement sur les plages canadiennes.  A l’intérieur, un bento Hello Kitty qui renferme un journal intime, reprenant la couverture originale de À la recherche du temps perdu, mais aussi un vieux carnet et quelques lettres illisibles.
Ruth entreprend de résoudre l’énigme et de traduire le journal. Elle découvre l’histoire de Nao Yasutani, adolescente japonaise de seize ans.
Ruth et son mari, Oliver plongent dans l’intimité d’une jeune fille déracinée qui a dû regagner Tokyo, sa ville natale, terre inconnue dont elle ne maîtrise pas les codes.  Un retour brutal, le début du calvaire pour Nao : humiliée par ses camarades, la jeune fille se réfugie un temps chez son arrière-grand-mère, Jiko, fascinante nonne zen de 104 ans, ancienne anarchiste féministe, qui vit dans un temple près de Fukushima. Là, Nao apprend à être attentive à l’instant présent, à écouter les fantômes. Celui de son grand-oncle, Haruki Ier.
Nao va mieux, jusqu’à ce jour tragique à l’école. Privée de tout lien avec ses parents, la jeune fille dérive de nouveau. Au risque de se perdre complètement…

À des milliers de kilomètres, Ruth n’a qu’une obsession : sauver Nao. Mais comment la retrouver ? De quand date ce journal ? Ce peut-il que la jeune fille ait disparu, emportée par le tsunami ? ( éditeur)

J'ai adoré ce livre, l'écriture, la construction parfois proche du fantastique parce que tout ne s'explique pas , l'histoire, l'approche du bouddhisme, bref un coup de coeur

 

26 novembre 2013

Les anges meurent de nos blessures de Yasmina Khadra

Il se faisait appeler Turambo, du nom de son village qu'un glissement de terrain avait rayé de la carte. Il était né dans l'Algérie coloniale des années 20, et son destin était écrit d'avance : il serait misérable. Mais il était beau, vigoureux, ardent et doté d'un trait de caractère assez rare : la candeur. Cette fraîcheur lui attirait des sympathies immédiates et, grâce à ce don, il put franchir les portes du monde des Français, interdit aux Arabes.
Car il possédait de plus une force surprenante dans le poing gauche, capable d'allonger d'un coup ceux qui se trouvaient sur son passage. C'est ainsi qu'il attira l'attention des professionnels de la boxe. Ses succès sur le ring lui apportèrent gloire et argent. Mais comme tous les cœurs purs, il détestait la violence et rêvait d'amour. Dans sa culture, une femme heureuse était une épouse fidèle, féconde et dévouée.
Il nourrit d'abord une passion secrète pour sa cousine Nora, la première femme de sa vie. La deuxième, Aïda, une prostituée, l'initia aux plaisirs de la chair. La troisième, Louise, était la fille de l'homme d'affaires qui comptait l'emmener jusqu'au titre de champion de France de sa catégorie. Puis surgit Irène. Femme libre, indépendante et fière. Elle lui apprit que la vraie passion ne pouvait s'épanouir que dans la confiance absolue et le respect mutuel.
Mais comme toujours chez Yasmina Khadra, la vie ne rend pas toujours justice à ceux qui s'aiment... Dans une superbe évocation de l'Algérie de l'entre-deux-guerres, Yasmina Khadra met en scène, plus qu'une éducation sentimentale, le parcours obstiné d'un homme qui n'aura jamais cessé de rester fidèle à ses principes, et qui ne souhaitait rien de plus, au fond, que maîtriser son destin.

Quelques longueurs, mais un excellent livre, une écriture très belle, j'ai vraiment aimé!

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