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Bribes de mots
lectures
21 décembre 2014

Les douze tribus d'Hattie d'Ayana Mathis

Gare de Philadelphie, 1923. La jeune Hattie arrive de Géorgie en compagnie de sa mère et de ses sœurs pour fuir le Sud rural et la ségrégation. Aspirant à une vie nouvelle, forte de l'énergie de ses seize ans, Hattie épouse August. Au fil des années, cinq fils, six filles et une petite-fille naîtrons de ce mariage. Douze enfants, douze tribus qui égrèneront leur parcours au fil de l'histoire américaine du XXe siècle. Cette famille se dévoile peu à peu à travers l'existence de ses fils et de ses filles marqués chacun à leur manière par le fort tempérament de leur mère, sa froide combativité et ses secrètes failles.
Les Douze Tributs d'Hattie, premier roman éblouissant déjà traduit en seize langues, a bouleversé l'Amérique. Telles les pièces d'un puzzle, ces douzes tribus dessinent le portrait en creux d'une mère insaisissable et le parcours d'une nation en devenir. ( babelio)

Superbe! A lire !

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19 décembre 2014

Pétronille d'Amélie Nothomb

La narratrice - Amélie Nothomb elle-même - adore le champagne, mais n'aime pas boire seule. Lors d'une dédicace, elle croise Pétronille, une jeune admiratrice lettrée qui publiera bientôt son premier roman. Un point commun les rassemble : le plaisir de se griser avec ce vin pétillant. Aussi barges l'une que l'autre, les deux copines se retrouvent régulièrement pour étancher leur soif et vivent mille aventures sous le signe de leur péché mignon commun. Voyage à Londres (la partie la plus amusante du livre), réveillon dans la famille de Pétronille avec de vieux staliniens nostalgiques de l'URSS, vacances au ski, cocktails mondains..., elles deviennent bientôt inséparables.

Tous les ans je lis Le livre d'Amélie Nothomb, j'ai passé un excellent moment!

18 décembre 2014

Constellation d' Adrien Bosc

Le 27 octobre 1949, le nouvel avion d’Air France, le Constellation, lancé par l’'extravagant M. Howard Hughes, accueille trente-sept passagers. Le 28 octobre, l’'avion ne répond plus à la tour de contrôle. Il a disparu en descendant sur l’île Santa Maria, dans l’'archipel des Açores. Aucun survivant. La question que pose Adrien Bosc dans cet ambitieux premier roman n’'est pas tant comment, mais pourquoi? Quel est l’'enchaînement d’'infimes causalités qui, mises bout à bout, ont précipité l’'avion vers le mont Redondo? Quel est le hasard objectif, notion chère aux surréalistes, qui rend "nécessaire" ce tombeau d’'acier? Et qui sont les passagers? Si l'’on connaît Marcel Cerdan, l’'amant boxeur d’'Édith Piaf, si l’'on se souvient de cette musicienne prodige que fut Ginette Neveu, dont une partie du violon sera retrouvée des années après, l’'auteur lie les destins entre eux. "Entendre les morts, écrire leur légende minuscule et offrir à quarante huit hommes et femmes, comme autant de constellations, vie et récit." (babelio)

Superbe , j'ai adoré cette recherche, ces liens tissés entre tous les voyageurs, ces imprévus, le destin? le hasard?

17 décembre 2014

Joseph de Marie-Hélène Lafon

Joseph est ouvrier agricole, dans une ferme du Cantal. Il a bientôt soixante ans. Il connaît les fermes de son pays, et leurs histoires. Il est doux, silencieux. Il a aimé Sylvie, un été, il avait trente ans. Elle n'était pas d'ici et avait beaucoup souffert, avec et par les hommes. Elle pensait se consoler avec lui, mais Joseph a payé pour tous. Sylvie est partie au milieu de l'hiver avec un autre. Joseph s'est alors mis à boire, comme on tombe dans un trou. Joseph a un frère, marié, plus beau et entreprenant, qui est allé faire sa vie ailleurs et qui, à la mort du père, a emmené la mère vivre dans sa maison. Joseph reste seul et finira seul. Il est un témoin, un voyeur de la vie des autres. ( babelio)

J'aime la simplicité des mots, un portrait émouvant, une vie banale bien écrite ...

 

11 novembre 2014

Tempête de Jean Marie Gustave Le Clezio

Dans Tempête, Philip Kyo, journaliste autrefois condamné pour un crime dont il porte la tache, retourne sur les traces d'une compagne défunte. Il ne dit pas qu'il l'a aimée, ne sait pas qui il est, ne veut pas être connu, ne s'autorise pas l'oubli. Le corps des femmes lui offre un sursis de vie et c'est peut-être ce que perçoit June, observatrice de treize ans, fille sans père, fascinée par le silence sombre de cet homme qui ignore ce qu'il cherche. Dans le second texte, ­Rachel, sans nom et sans âge, n'aura pas cette chance d'être envoûtée et affronte un monde plus prosaïque. Avec une voix d'adolescente, elle aussi nous raconte sa vie coupée en deux par la «révélation»: elle est l'enfant d'un viol, née d'une femme qui l'a abandonnée. Les personnages qui inspirent ces novellas ont donc connu bien des malheurs. Pourtant le livre n'est ni sombre ni violent car sa forme édulcore cette réalité. Les voix auxquelles l'auteur abandonne entièrement la narration impriment une sorte de simplification, une idéalisation par le rêve ou le mystère. Même celle de l'adulte Philip impose, à travers ses refus de dire ou de penser, un floutage par ellipse. Les choses arrivent, on ne sait pas exprimer ce qu'elles sont, on en ignore le pourquoi et le comment, pas question d'y revenir. C'est le point de vue qu'a choisi l'auteur: à une analyse des sentiments, aux intentions et aux raisons des actes, il préfère la description simple des faits et des sensations. Minuscules gestes et paroles tissent l'étoffe romanesque de Tempête. Le livre raconte en proposant des images, des évocations, espérant des magies et des rêveries, et s'il «fait voir» c'est à travers un filtre, derrière le voile d'un regard qui poétise.( le figaro)

Magique...j'aime cette magie de l'écriture qui me bouleverse...allez savoir pourquoi ! bref un immense coup de coeur !

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6 octobre 2014

Le règne du vivant d'Alice Ferney

Aiguillonné par la curiosité, et très vite porté par l’admiration, un journaliste norvégien s’embarque sur l’Arrowhead avec une poignée de militants s’opposant activement à la pêche illégale en zone protégée. À leur tête, Magnus Wallace, figure héroïque et charismatique qui lutte avec des moyens dérisoires – mais un redoutable sens de la communication – contre le pillage organisé des richesses de la mer et le massacre de la faune.
Retraçant les étapes de cette insurrection singulière, témoignant des discours et des valeurs qui la fondent, Alice Ferney s’empare d’un sujet aussi urgent qu’universel pour célébrer la beauté souveraine du monde marin et les vertus de l’engagement. Alors que l’homme étend sur les océans son emprise prédatrice, Le Règne du vivant questionne le devenir de “cette Terre que nous empruntons à nos enfants” et rend hommage à la dissidence nécessaire, face au cynisme organisé.

L'écriture est superbe, le thème écologie qui nous interroge, les baleines qui nous charment, un très beau livreà lire pour essayer de comprendre la lutte engagée

19 septembre 2014

Peine perdue de Olivier Adam

Les touristes ont déserté les lieux, la ville est calme, les plages à l'abandon. Pourtant, en quelques jours, deux événements vont secouer cette station balnéaire de la Côte d'Azur: la sauvage agression d'Antoine, jeune homme instable et gloire locale du football amateur, qu'on a laissé pour mort devant l'hôpital, et une tempête inattendue qui ravage le littoral, provoquant une étrange série de noyades et de disparitions. Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités en villégiature, barmaids, saisonniers, petits mafieux, ils sont vingt-deux personnages à se succéder dans une ronde étourdissante. Vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire, emportés par les drames qui agitent la côte.Avec Peine perdue, Olivier Adam signe un livre d'une densité romanesque inédite, aux allures de roman noir, et dresse le portrait d'une communauté désemparée, reflet d'un pays en crise.

Je m'étais dit que je lirais plus de livres d'Olivier Adam et puis j'ai lu peine perdue....Les thèmes restent identiques, de manière récurrente, même plusieurs fois dans le livre, mais la construction du celui- ci est différente, ce qui rend l'ensemble moins lourd et moins glauque que d'habitude ...donc au final j'ai plutôt bien aimé !!!!

15 septembre 2014

Mémé de Philippe de Torreton

"Mémé, c'est ma mémé, même si ça ne se dit plus. Mémé me manque. Ses silences, ses mots simples au Scrabble, sa maison enfouie sous les pommiers et son buffet d'avant-guerre. Ce texte est subjectif, partial, amoureux, ce n'est pas une enquête, ce n'est pas une biographie, c'est ce que j'ai vu, compris ou pas, ce que j'ai perdu et voulu retenir, une dernière fois. Mémé, c'est mon regard de gamin qui ne veut pas passer à autre chose". Voici le portrait qu'à plus de quarante ans Philippe Torreton fait de celle qui fut le personnage central de son enfance, un portrait tendre et nostalgique, construit par petites touches comme la mémoire, où chacun retrouvera sa grand-mère ou celle dont il a rêvé.

Un très beau portrait, de la tendresse, à lire, pour ceux ou celles qui ont la nostalgie d'une époque révolue

5 septembre 2014

Dieu me déteste de Hollis Seamon

New York, hôpital Hilltop. Richard Casey aura bientôt dix-huit ans. Comme tous les adolescents, il voudrait faire la fête, draguer, s'envoyer en l'air, tomber amoureux, danser, fumer, boire, et tout recommencer. La différence, c'est que Richard sait qu'il n'aura jamais dix-neuf ans. Il est un peu plus pressé que les autres et, pour vivre fort, il lui faut déjouer les pièges de tous ceux qui préféreraient le voir vivre un peu plus longtemps. Heureusement, Richard a de la ressource, du courage et un solide sens de l'humour. Alors il va ruer dans les brancards. Et si Dieu le déteste, il est prêt à rendre coup pour coup. Vous n'êtes pas près d'oublier Richard Casey, comment il mena une révolution contre le corps médical, se glissa dans les draps de la jolie fille de la 302, réussit une évasion périlleuse avec la complicité d'un oncle dysfonctionnel, évita de tomber sous les coups d'un père vengeur, et joua finalement son destin au poker, dans un des plus beaux bluffs jamais montés contre le sort

les critiques sont excellentes, elles disent que c'est un livre plein d'humour et de vie....perso j'ai trouvé ce livre très dur, comment ne pas réaliser que la mort est juste là en attente....je ne regrette pas d'avoir lu ce livre, bien au contraire , juste vraiment triste ....dites moi ce que vous en avez pensé !

3 septembre 2014

Le garçon incassable de Florence Seyvos

Lorsque la narratrice arrive à Hollywood pour y effectuer une recherche biographique sur Buster Keaton, elle ne sait pas encore que son enquête va bifurquer dans une direction très personnelle, réveillant le souvenir d’Henri, ce frère « différent » qui l’a accompagnée pendant toute son enfance. Quel rapport entre ce garçon dont le développement mental s’est interrompu, et le génie comique qui deviendra l’un des inventeurs du cinéma ? Henri semble perpétuellement ailleurs. Encombré d’un corps dont il ne sait que faire, il doit subir la rééducation musculaire quotidienne que lui impose son père, et qui ressemble à une suite ininterrompue de tortures. Joseph Frank Keaton Jr, dit « Buster », naît un siècle plus tôt dans une famille de saltimbanques dont il devient bientôt la vedette, lorsque son père découvre qu’il semble insensible à la douleur. En effet, Keaton père a inventé un numéro de music-hall dans lequel son fils est soumis à une série de chocs extrêmement violents tout en gardant un visage impassible. De cette enfance maltraitée naîtra, des années plus tard, une œuvre cinématographique où le burlesque se mêle à une poésie d’une infinie subtilité.
J'ai beaucoup aimé aimé ce livre qui peut être dérangeant !
La critique de Clara qui m'a donné envie de le lire !
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