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Bribes de mots
lectures
3 avril 2015

La langue des oiseaux de Claudie Hunzinger

« La nuit où j’ai rencontré Kat-Epadô, j’étais seule dans une baraque isolée, porte fermée à double tour. Autour de moi, la tempête. À perte de vue, des forêts. »
 ZsaZsa, une romancière, quitte Paris pour aller dans les montagnes étudier la langue des oiseaux. Elle n’imaginait pas que le soir même, allumant l’écran, elle allait rencontrer une étrange Japonaise dont l’écriture la fascine aussitôt par son charme maladroit. Un jour, celle-ci débarque. Elle a peur. Pourquoi ces deux jeunes femmes vont-elles fuir ensemble à travers les forêts ? De nuit ? Qu’est-ce qui les lie ? Qui les poursuit ?

Je découvre cette auteure et j'adore ...une écriture superbe, un texte qui m'a touchée bref je vous recommande vivement !

vu dans : le goût des livres

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1 avril 2015

La route de Beit Zera d'Hubert Mingarelli

Stepan vit avec sa chienne quelque part en Israël dans une maison isolée près des bois. Il écrit chaque jour à son fils Yankel, forcé de se cacher à l’autre bout du monde. Il raconte ainsi sa vie de solitude et dit son espoir, un jour, de le retrouver. En faisant face à son chagrin, il se souvient de l’époque où il contrôlait les Palestiniens aux postes-frontières, éprouvait de la haine, de la honte ou de la compassion.
Depuis quelque temps, un adolescent mystérieux lui rend visite et s’attache peu à peu à la chienne. Livre de la paternité et de la transmission, il aborde la question de la séparation, celle d’un père et d’un fils mais aussi celle des peuples qui vivent avec les fautes commises par leurs aînés. Et dit, à hauteur d’homme, la vie quotidienne éprouvée par le conflit israélo-palestinien.

J'ai adoré ! comme tous les livres de cet auteur que j'ai écouté cette année à la fête du livre de Bron.
C'est simple et tout en émotion.
vu aussi chez Clara

19 mars 2015

Un hiver à Paris de Jean-Philippe Blondel

Jeune provincial, le narrateur débarque à la capitale pour faire ses années de classe préparatoire. Il va découvrir une solitude nouvelle et un univers où la compétition est impitoyable. Un jour, un élève moins résistant que lui craque en plein cours, sort en insultant le prof et enjambe la balustrade.
On retrouve dans "Un hiver à Paris" tout ce qui fait le charme des romans de Jean-Philippe Blondel: la complexité des relations; un effondrement, suivi d'une remontée mais à quel prix; l'attirance pour la mort et pour la vie; la confusion des sentiments ; le succès gagné sur un malentendu; le plaisir derrière la douleur; l'amertume derrière la joie. Sont présents les trois lieux qui guident la vie de l'auteur: Troyes, Paris, les Landes. Dans la lignée de "Et rester vivant", il y a chez le personnage-auteur-narrateur la même rage pure, la même sauvagerie - pour rester toujours debout sous des allures presque dilettantes.

J'ai adoré ce livre, parce que tout est en ressenti, en émotion, en questionnement, en confrontation....

16 mars 2015

Les corps inutiles de Delphine Bertholon

Clémence vient d’avoir quinze ans, de terminer le collège. Un nouveau cycle s’ouvre à elle, lorsqu’elle est agressée, en plein jour et en pleine rue, par un inconnu armé d’un couteau. Ce traumatisme inaugural - même si elle n’en a pas encore conscience - va contaminer toute son existence. En effet, l’adolescente réalise qu’elle perd progressivement le sens du toucher...
À trente ans, Clémence, toujours insensible, est une célibataire endurcie, solitaire et sauvage. Après avoir été maquilleuse de cinéma, la jeune femme se retrouve employée de la « Clinique », une usine d’un genre particulier. En effet, la Clinique fabrique des poupées… mais des poupées grandeur nature, hyper-réalistes, destinées au plaisir – ou au salut – d’hommes esseulés.
Le roman déroule en alternance l’histoire de Clémence adolescente, hantée par cette agression dont elle n’a jamais osé parler à sa famille, et le récit de Clémence adulte, assumant tant bien que mal les conséquences, physiques et psychologiques, de son passé. Mais la vie, comme toujours, est pleine de surprises.

Un livre superbe, tout en émotion, non-dits, livre qui m'a beaucoup touchée par sa profondeur, ses analyses
bref j'ai vraiment aimé !

17 février 2015

Mes contes de Perrault de Tahar Ben Jelloun

L'auteur de L'Enfant de sable et de La Nuit sacrée (Prix Goncourt 1987) est un grand familier de la tradition des contes et légendes, lui qui puise dans les rites et les mythes ancestraux une bonne partie de sa matière romanesque. Et c'est avec une évidente gourmandise qu'il a entrepris de réécrire dix contes de Perrault (Riquet à la houppe, Le Petit Poucet, Barbe-Bleue, La Belle au bois dormant, Les Fées, Le Chat botté, Peau d'âne, Le Petit Chaperon rouge, Les Souhaits ridicules et Cendrillon) en les installant dans un contexte " arabe et musulman ", en les orientalisant en quelque sorte. La réussite est totale. Surprises en tous genres, clins d'œil et savoureux rebondissements sont au rendez-vous. Pour le plus grand plaisir des petits et des grands. (babelio)

Un vrai régal, j'ai adoré cette revisite des conte de l'enfance.

 

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15 février 2015

Une vie entre deux océans de M.L Stedman

Dans la première moitié du XXème siècle, sur une île au large de l'Australie. Tom est gardien de phare, et vit isolé avec Isabel son épouse, laquelle n'arrive pas à être mère. Lorsque s'échoue sur leur île un canot, avec à son bord un homme mort et un bébé bien vivant, Isabel y voit un cadeau de la providence.
Mais il n'est pas si simple de vouloir tout ignorer de ce qui s'est réellement passé, et la vérité va se faire jour peu à peu.Un livre bien écrit, où l'on découvre la vie d'un couple sur une île loin du monde, avec une histoire poignante, dont un bébé venu de nulle part est le centre (babelio)

Un superbe roman, j'ai passé un excellent moment de lecture !

3 février 2015

Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier de Patrick Modiano

pas de résumé !
Du pur Modiano, vous ne serez pas perdus !

Juste si vous aimez Modiano vous allez vous régaler, comme moi !

2 février 2015

En France de Florence Aubenas

« Les lecteurs se demandent souvent comment un journaliste choisit ses sujets. C'est une question qui revient sans cesse : pourquoi cette histoire et pas une autre ? Pourquoi ce village-là ? Pourquoi cette usine? Et pourquoi cet homme ? Les explications ne manquent pas. On se rend à cet endroit-là parce qu'un événement s’y est déroulé, incendie ou élection, meurtre ou mariage, peu importe, quelque chose. Ça paraît simple, non?
Écrits et publiés dans Le Monde, où je suis reporter, les textes rassemblés dans ce livre ont en commun d'être nés dans cette zone d'opacité-là, entre des questions et des réponses qui ne coïncident pas. » F.A

J'ai beaucoup aimé, dans la simplicité, les choix... et j'ai appris ....

26 décembre 2014

L'empereur c'est moi de Hugo Horiot


 Hugo Horiot,qui a changé à l'âge de 6 ans son prénom de Julien contre son second prénom, Hugo, " pour tuer en lui le dictateur", est un comédien, qui a surmonté le syndrome d'Asperger, l'une des nombreuses formes de l'autisme. Il est le fils de la romancière Françoise Lefèvre, qui, alors que son fils avait été orienté dès l'âge de 18 mois en psychiatrie, a choisi de s'en occuper elle-même, puis de le scolariser, et l'a sauvé de l'enfermement.
Elle a écrit à ce sujet deux magnifiques témoignages: "Le Petit Prince cannibale", prix Goncourt des lycéens, et " Surtout ne me dessine pas un mouton".
Hugo Horiot a publié un récit exceptionnel " L'Empereur, c'est moi", qui est sorti en librairie quelques jours avant la Journée mondiale de la maladie, mardi 2 avril 2013, récit où le mot "autisme" n’apparaît pas une fois, témoignage intense, puissant, bouleversant, de son combat.
Il a commencé à parler en 1988, et il est entré en 2000 au Théâtre du jour d'Agen, renaissance et début d'une carrière de comédien. ( babelio)

J'avais lu "le petit prince cannibale" et "surtout ne dessines pas un mouton", j'ai lu avec beaucoup d'émotion ce récit de vie. Tous ceux qui sont concernés par l'autisme de près ou de loin aimeront ce livre, les autres pourront découvrir....et essayer de comprendre ....

22 décembre 2014

Le ravissement des innocents de Taiye Selasi

 

C'est l'histoire d'une famille, des ruptures et déchirements qui se produisent en son sein, et des efforts déployés par chacun pour oeuvrer à la réconciliation. En l'espace d'une soirée, la vie sereine de la famille Sai s'écroule : Kwaku, le père, un chirurgien ghanéen extrêmement respecté aux États-Unis, subit une injustice professionnelle criante. Ne pouvant assumer cette humiliation, il abandonne Folá, sa ravissante épouse nigériane, et leurs quatre enfants. Dorénavant, Olu, leur fils aîné, n'aura d'autre but que de vivre la vie que son père aurait dû avoir. Les jumeaux, la belle Taiwo et son frère Kehinde, l'artiste renommé, verront leur adolescence bouleversée par une tragédie qui les hantera longtemps après les faits. Sadie, la petite dernière, jalouse l'ensemble de sa fratrie. Mais l'irruption d'un nouveau drame les oblige tous à se remettre en question. Les expériences et souvenirs de chaque personnage s'entremêlent dans ce roman d'une originalité irrésistible et d'une puissance éblouissante, couvrant plusieurs générations et cultures, en un aller-retour entre l'Afrique de l'Ouest et la banlieue de Boston, entre Londres et New York.

Un récit un peu dense et touffu mais qui se laisse lire !

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