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Bribes de mots

26 juin 2008

fête des pères

A la manière de Leny Escudero

Papa,

Ya des jours comme ça

Je voudrais que tout s’arrête

Que tu reviennes

Me donner la main

Doigts crochetés comme

Les maillons d’une chaîne

Tendresse infinie

Infinie tristesse

Mais tu n’es plus là

Dis, papa

Où est-il le chemin

Pour aller vers hier

Moi, je ne sais plus très bien

Le temps où l’après n’existait pas

Où je dégustais le présent

Cadeau de la vie

Maintenant tu sais

J’ai perdu l’insouciance

Du temps de mon enfance

Ya des jours comme ça

Je voudrais te retrouver

Que tu me parles de toi

De ta vie avant moi

Des trésors cachés dans ton cœur

Des tristesses secrètes

Ya des jours comme ça…

Consigne des impromptus: parodie d'une chanson. J'ai envoyé ce texte parce que je l'aime particulièrement, je l'avais écrit  pour la fête des pères.

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26 juin 2008

Petite mère de Leny Escudero

Y a des jours comme ça
J'voudrais que tout s'arrête
Et reposer ma tête
Dans le creux de ton bras.
Et là je voudrais tant
Oublier ma détresse
Sous l'infinie tendresse
Que m'apportait ta voix
Y a des jours comme ça
Lorsque ma tête roule
J'voudrais que tout s'écroule
Parc'que tu n'es pas là.

Dis-moi, Petite mère
Où est-il le chemin
Pour aller à naguère
Moi, je n'sais plus très bien
Dis-moi, Petite mère
Où est le vieux tilleul
Qui lorsque j'étais seul
Me croyant un poète
M'a entendu criant
Aux diables à la ronde
Je referais le monde
Lorsque je serais grand.

Maintenant tu sais
J'ai perdu l'insouciance
Au temps de mon enfance
Toi, tu me consolais,
Y a des jours comme ça
Ah! Dieu, que je regrette
Le temps perdu peut-être
Je ne comprenais pas,
Lorsque sur mon front lourd
Ta main venait si tendre
Comme pour y répandre
Ton cœur chargé d'amour.

Dis-moi, Petite mère
Où est-il le chemin
Pour aller à naguère
Moi, je n'sais plus très bien
Dis-moi, Petite mère
Où est le vieux tilleul
Qui lorsque j'étais seul
Me croyant un poète
M'a entendu criant
Aux diables à la ronde
Je referais le monde
Lorsque je serais grand.

Et maintenant tu vois
J'ai tant cogné ma tête
Aux murs de la planète
Je pleure d'être grand.

24 juin 2008

Pensée pour Olivier Duval

"Qu’importe en effet l’issue du chemin
quand seul compte le chemin parcouru.
On ne fait pas un voyage, le voyage nous fait
et nous défait, il nous invente.»

– David Le Breton

23 juin 2008

Les roses

Les roses gallica, roses de France:

L'intégrisme du gallicanisme et l'intégrisme affectif.
Une rigidité de principe qui va jusqu'à l'intolérance.
Tout autre point de vue, tout autre façon de sentir
sont condamnés et exclus. En se fermant aux autres
et en sacralisant sa parole, se coupe de toute joie de vivre.

(B. Vial).

La rose est la fleur des rosiers, arbustes du genre Rosa et de la famille des Rosaceae. La rose des jardins se caractérise avant tout par la multiplication de ses pétales imbriqués qui lui donnent sa forme caractéristique.Appréciée pour sa beauté, célébrée depuis l'Antiquité par de nombreux poètes et écrivains, pour ses couleurs qui vont du blanc pur au pourpre foncé en passant par le jaune franc et toutes les nuances intermédiaires, et pour son parfum, elle est devenue la « reine des fleurs », présente dans presque tous les jardins et presque tous les bouquets. C'est sans doute la fleur la plus cultivée au monde, mais on oublie souvent que les rosiers sont aussi des plantes sauvages (le plus connu en Europe est l'églantier aux fleurs simples à cinq pétales, qui sont devenus à la mode, pour leur aspect plus naturel, depuis quelques décennies sous le nom de « roses botaniques ». (Wikipédia)

Le mot « rose », daté en français du début du XIIe siècle est dérivé du latin rosa, rosae (substantif féminin) qui désignait aussi bien la fleur que le rosier lui-même. Ce terme, apparenté au grec rhodon, aurait été emprunté à une langue orientale. Il est tentant de rapprocher « rose» de « rosée », pourtant cette rencontre, source d'inspiration inépuisable pour les poètes, est fortuite en français. En effet « rosée » dérive, par l'intermédiaire du bas-latin rosata, du latin ros, roris (substantif masculin), peut-être apparenté au grec drosos, venant d'une autre racine indo-européenne.

17 juin 2008

fromages

Allez petit Billy,

Tu ne vas quand même pas en faire

Tout un fromage

Tes chaussettes puent encore plus

Qu’un camembert pourrait en dire

A un roquefort

Tes chaussettes sont trouées pire

Que du gruyère

Dans un quart d’heure

On part chez pépé à

Saint Marcellin,

Files vite te changer !

consigne:  inclure 4 fromages dans le texte

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16 juin 2008

Perles de rose

IMG_2026

14 juin 2008

Proverbes indiens

Celui qui n'ose pas ne doit pas se plaindre de sa malchance.

N'accuse pas le puits d'être trop profond,
c'est ta corde
qui est trop
courte.

Oh quel bien être, quel bien être indicible que de se sentir
en sécurité
avec quelqu'un à l'abri de tout danger,
sans avoir
à peser ses pensées
, à mesurer ses paroles.

Tu ne peux pas juger un homme sans avoir marché
deux lunes d'affilées
dans ses mocassins

13 juin 2008

Grandouiller

Me voila plongée dans une branche de ma famille maternelle,
du côté de mon arrière grand mère Fanny.

Les Grandouiller, à l'origine Grandolier tranformé en Grandoulier,
puis Grandouillet, Grandouiller...

Si vous avez de la famille , des ancêtres qui portent ce nom
Pour peu qu'ils soient originaires de la haute ardèche, Saint agrève,
Devesset, tout près du chambon sur lignon et de la haute Loire,
et si encore par hasard ils sont d'origines protestantes....
alors peut être...un cousinage en vue !!!

12 juin 2008

La chaussure sur le toit de vincent Delecroix

Ce livre est composé de dix histoires qui ont pour fil conducteur une chaussure abandonnée sur un toit. L'entame est donnée par un vendeur de photocopieurs dont la fille aurait des visions. Une fille que l'on retrouvera pour l'épilogue, sorte de réflexion à la fois spirituelle comique et poétique. On sent que l'écrivain prend plaisir à brosser une galerie de portraits (un présentateur d'une émission littéraire, un artiste, un cambrioleur…). On s'y attache, en quelques pages seulement. Dans le dernier texte, c'est le propriétaire de la fameuse chaussure qui parle. Un texte qui symbolise la prose de Delecroix. Les dix récits ont également un thème qui les lie : celui de l'abandon et de la solitude. Le livre peut aussi s'apprécier comme un joli exer­cice littéraire. (le figaro).

Alors là j'ai adoré, quel plaisir ! des portraits de personnages attachant, plein d'humour, de tendresse,
et une construction littéraire qui m'a beaucoup plu avec le fil conducteur de la chaussure.

8 juin 2008

Contre-enquête sur la mort d’Emma Bovary

de Philippe Doumenc

Et si Emma Bovary ne s’était pas suicidée ? Si, elle avait été assassinée? C’est ce que Philippe Doumenc met en scène dans ce tout dernier roman, en nous faisant participer à l’enquête menée par deux policiers envoyés par la préfecture de Rouen. Emma aurait, dans un dernier souffle, déclarée à l’un des deux médecins présents à son chevet avoir été assassinée. Les deux enquêteurs arrivent à Yonville, ce qui ne manque pas de perturber toute la population, et commencent leurs investigations. L’auteur nous fait suivre tous les interrogatoires, et comptes-rendus d’enquête. Plusieurs noms se profilent rapidement sur la liste des suspects, celui de Charles Bovary,bien sûr, le mari trompé, celui de Rodolphe Boulanger et de monsieur Léon, les ex-amants, celui de monsieur Homais, le pharmacien et ami des Bovary. Rapidement l’enquête piétine et l’un des deux policiers est rappelé à Rouen, Rémi reste donc seul, poursuit ses recherches et finit par découvrir ce que personne n’aurait pu imaginer. (l'armitière)


J'ai passé un  bon moment, le livre est petit, bien mené, bien écrit....

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