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Bribes de mots

6 janvier 2008

Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay

Elle s'appelait Sarah’ fait partie de ces romans utiles, qui se font un devoir de perpétuer la mémoire. D'ailleurs Tatiana de Rosnay l'a même inscrit sur la couverture 'Pour ne pas l'oublier’ tout simplement. Car la petite Sarah est une de ces enfants, qui en juillet 1942, ont été déportés lors de la rafle du Vélodrome d'Hiver. Il ne fait rapidement aucun doute pour le lecteur que cette petite fille fictive n'est que le reflet de tous les enfants enfermés ce jour-là. Avec une justesse poignante, Tatiana de Rosnay décrit les conditions d’enfermement, les sentiments confus d’une enfant que la vie confronte trop jeune à la violence des adultes. Il est difficile de ne pas se passionner pour la quête de Sarah tant l’écriture de l’auteur suinte une farouche volonté de vivre.
Parallèlement au calvaire de cette enfant, on découvre la vie de Julia Jarmond, journaliste américaine à Paris qui, pour les besoins d'un article, doit se renseigner sur ce funeste 16 juillet 1942. Elle découvre alors l’amnésie qui frappe la plupart des Français qu’elle rencontre. Cette héroïne moderne doit dans un même temps surmonter les embûches de sa propre vie personnelle et semble se nourrir du courage de Sarah pour y parvenir.
Bien plus qu’un simple roman, ‘Elle s’appelait Sarah’ remet les pendules à l’heure et semble tirer une sonnette d’alarme : non, il ne faut ni minimiser, ni oublier un tel acte.
Avec ce livre, Tatiana de Rosnay émeut, enseigne et surtout rend un hommage poignant à ces familles décimées du jour au lendemain. Un livre à faire lire aux plus jeunes pour qu'ils puissent à leur tour savoir ce qui s'est passé et surtout, ne pas oublier.  (Evene)

De père français et de mère anglaise, Tatiana a vécu aux Etats Unis
et a étudié à l’Université d’East Anglia en Angleterre.
Tatiana revendique sa double culture qui lui donne un point de vue particulier sur le monde et ses contemporains.
Tatiana de Rosnay vit et écrit à Paris, elle est mariée et mère de deux enfants.

A lire pour ne pas oublier...même si parfois nous avons plus envie de lire sur ce sujet....parce que tellement de livres en parlent...alors celui là est un excellent rappel !

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1 janvier 2008

Voeux 2008

A toi qui passe par hasard sur ce blog
A toi qui vient régulièrement me lire
A toi que je connais pas
A toi qui me connait bien
je t'adresse ces voeux:


Je te souhaite des rêves si beaux
Qu'une envie irrésistible
te prenne de les réaliser
Je te souhaite des passions
Je te souhaite des silences
Je te souhaite des chants d’oiseaux
Et des rires d’enfants dans le cœur
Je te souhaite de résister à l’enlisement
A l’indifférence, à la peur
Je te souhaite de te débarrasser
De tous tes fardeaux inutiles
Je te souhaite surtout d’être toi
Je te souhaite que ton bonheur
Soit durable !

Bonne année 2008 !

30 décembre 2007

la petite laine d'Hélène

Mets ta petite laine, Hélène
Mais la laine me gratte
Même si papa vend de la laine
Je ne veux pas de petite laine
Hélène n’a jamais su que faire
De la laine de son papa
C’est sa fille qui tricote
Sa petite fille qui innove
Mais la laine est acrylique
La laine gratte de générations
En  générations !


consigne: la petite laine

28 décembre 2007

Le père Noël !

IMG_1601B Merci au père Noël....

24 décembre 2007

Voeux de Noël

Go to fullsize image

Que la paix,

La paix,

et encore la paix

soit en tout lieux

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22 décembre 2007

Père Noël...

IMG_1572A 

Père Noël ou fée, peu importe la magie est là, elle est la clef de nos rêves !

22 décembre 2007

Le rapport Brodeck de Philippe Claudel

Le métier de Brodeck n’est pas de raconter des histoires. Son activité consiste à établir de brèves notices sur l’état de la flore, des arbres, des saisons et du gibier, de la neige et des pluies, un travail sans importance pour son administration. Brodeck ne sait même pas si ses rapports parviennent à destination. Depuis la guerre, les courriers fonctionnent mal, il faudra beaucoup de temps pour que la situation s’améliore. « On ne te demande pas un roman, c’est Rudi Gott, le maréchal-ferrant du village qui a parlé, tu diras les choses, c’est tout, comme pour un de tes rapports. » Brodeck accepte. Au moins d’essayer. Comme dans ses rapports, donc, puisqu’il ne sait pas s’exprimer autrement. Mais pour cela, prévient-il, il faut que tout le monde soit d’accord, tout le village, tous les hameaux alentour. Brodeck est consciencieux à l’extrême, il ne veut rien cacher de ce qu’il a vu, il veut retrouver la vérité qu’il ne connait pas encore. Même si elle n’est pas bonne à entendre. « A quoi cela te servirait-il Brodeck ? s’insurge le maire du village. N’as-tu pas eu ton lot de morts à la guerre ? Qu’est-ce qui ressemble plus à un mort qu’un autre mort, tu peux me le dire ? Tu dois consigner les événements, ne rien oublier, mais tu ne dois pas non plus ajouter de détails inutiles. Souviens-toi que tu seras lu par des gens qui occupent des postes très importants à la capitale. Oui, tu seras lu même si je sens que tu en doutes... » Brodeck a écouté la mise en garde du maire. Ne pas s’éloigner du chemin, ne pas chercher ce qui n’existe pas ou ce qui n’existe plus. Pourtant, Brodeck fera exactement le contraire.

C'est tellement bien écrit, décrit, les lieux, les émotions, les personnages...
C'est tellement sombre.... inhumain...et à la fois des touches d'amour profond...

C'est comme un conte philosophique ...les hommes, l'humanité
A nous de choisir le niveau de lecture, de compréhension...des messages

21 décembre 2007

encore Tagore !

LA RENCONTRE

J'étais allé, mendiant de porte en porte, sur le chemin du village lorsque ton chariot d'or apparut au loin pareil à un rêve splendide et j'admirais quel était ce Roi de tous les rois !

Mais les espoirs s'exaltèrent et je pensais : c'en est fini des mauvais jours, et déjà je me tenais dans l'attente d'aumônes spontanées et de richesses éparpillées partout dans la poussière.

Le chariot s'arrêta là où je me tenais. Ton regard tomba sur moi et tu descendis avec un sourire. Je sentis que la chance de ma vie était enfin venue.

Soudain, alors, tu tendis ta main droite et dis : "Qu'as-tu à me donner ?"

Ah ! quel jeu royal était-ce là de tendre la main au mendiant pour mendier ! J'étais confus et demeurai perplexe ; enfin, de ma besace, je tirai lentement un tout petit grain de blé et te le donnai.

Mais combien fut grande ma surprise lorsqu'à la fin du jour, vidant à terre mon sac, je trouvai un tout petit grain d'or parmi le tas des pauvres grains. Je pleurai amèrement alors et pensai : "Que n'ai-je eu le coeur de te donner mon tout !".

18 décembre 2007

Ecrits de Tagore

Si j'avais eu la conscience suffisamment claire et les mots
suffisamment nuancés pour l'exprimer, j'aurais aimé te dire
que nous sommes là pour explorer, découvrir et partager ce
qu'il y a de meilleur en nous. Chacun possède un trésor.
Sois conscient et généreux de ton trésor et, en même temps,
reste ouvert, attentif à recevoir le trésor des autres,
disposé à
apprendre et à te remettre en question.
Cherche la beauté, la vérité, l'excellence en accueillant aussi
ta fragilité, ta vulnérabilité et ton ombre, de sorte d'être à même
d'accueillir celles des autres. Occupe joyeusement ta place:
il y a de la place pour chacun, sinon ni toi ni moi ne serions là.
Pense que ta place que tu n'occupes pas pour ne pas déranger
reste vide à jamais et réjouis-toi que chacun occupe pleinement
la sienne autour de toi .

Pourquoi Tagore, parce qu'un jour, il y a très longtemps j'ai reçu ce cadeau, un livre broché des poèmes de Tagore et il est resté dans mon coeur. A chaque grande étape de ma vie, il y a eu du Tagore...., il y aura du Tagore!

16 décembre 2007

sérénité

Parce que Noël approche,
mes pensées seront des pensées
de paix et de sérénité

Nos expériences
les plus instructives
sont nos moments de plus
grande tranquillité

Nietzsche

Ecoute
et fais silence
ne bouge pas
et ouvre grand ton esprit.
Plonge au plus profond
de la paix qui t'attend,
bien loin de la frénésie
de ce monde insensé,
avec ses envies de révolte,
ses fracas
et ses soupirs.

La cour des miracles

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