Khalil Gilbran, les enfants
Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
Parlez-nous des Enfants.
Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même,
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain,
que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux,
mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.
Vous êtes les arcs par qui vos enfants,
comme des flèches vivantes, sont projetés.
L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini,
et Il vous tend de Sa puissance
pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie;
Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable.
(extrait du recueil Le Prophète)
Lilian
Lilian est né aujourd'hui
Me voila grand-mère
heureuse et émue
Il parait qu'être grand-mère
est tout un art!
le jour où Nina Simone a cessé de chanter de Darina al-Joundi
Ce livre est une confession et un cri où Darina raconte la folie
de la guerre civile qui a ravagé le Liban durant dix-sept ans
et qui lui a donné à vivre ses plus belles amours
et ses pires désillusions. (evene)
Co écrit avec Mohamed Kacimi, ce livre est aussi
une pièce de théatre, C'est un livre bouleversant...
A lire! et oui c'est le temps des vacances...lire...lire...
les déferlantes de Claudie Gallay
Comme la mer pétrit les roches et lèche le sable, comme le vent
du grand large étourdit, la lecture des ‘Déferlantes’ entête.
Avec des mots posés sans fioriture, les ressentis de l’auteur
percutent à l’état brut. Dans un petit village au bout du Cotentin,
là où la Manche est dangereuse mais sublime, où les phares
s’élèvent dans l’obscurité abyssale, Claudie Gallay pose son décor.
Autour d’une héroïne à bout de force, amputée de son amour,
on réapprend à vivre. Chaque promenade dans les falaises austères
ronge l’âme et sublime le besoin incessant de fuir.
Chaque personnage tait sa part de secret, renforçant l’aridité de
ces confins de terre et le sentiment absolu de solitude.
Doucement, le ressac berce et le vent soûle les coeurs.
Les non-dits, les amitiés, les rancoeurs façonnent les personnages,
aussi durs et entiers que la mer. Comment survivre à la
disparition des siens ? Comment supporter d’être celui qui reste ?
Comment avouer l’inavouable ?
‘Les Déferlantes’ fascinent par la force des émotions,
des hommes, des mots.Entre chaque tempête, sur le port,
les marins attendent, troublés et effrayés.
En s’échouant sur le sable, chaque vague meurt
dans une gerbe d’écume, mais assure une renaissance. (Evene)
Ce livre est superbe, superbe d'émotions, d'écriture, de personnages.
A lire absolument. Se laisser envoûter par l'histoire,
la folie des hommes et des femmes, se laisser porter
par la douceur des mots, la violence des non dits....
la mer...
Le mimosa
Symbolique:
extrême prudence, refus de se livrer,
de s'abandonner par crainte des supercheries
et horreur de l'hypocrisie
Accords toltèques
Ce matin, j'ai tiré une carte toltèque, elle me disait:
Ton mieux change
selon que tu es fraîche
le matin, ou fatiguée, le soir
il n'est pas pareil si tu es
heureuse ou contrariée
saine ou malade.
quelques soient les
circonstances, fais
simplement de ton mieux, et
tu éviteras de te juger
et d'avoir des regrets.