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Bribes de mots

28 mars 2012

oulipo

pour la journée de la francophonie, j'ai participé à un atelier d'oulipo, j'ai écrit 2 textes avec consignes

Ce n’est pas sans hasard
Que ce matin là blafard
Sa seigneurie entra
La mine funèbre
Dans une agence
Bien nommée Zéphyr
Postulat sans appel
La marmite au couvercle
Bondissant était pleine
Il bouillonnait en rage
Les idées flottant dans le bouillon
C’est pour son valet, genre ours
Aussi collant que mielleux
A la mentalité grégaire,
Qui gazouillait en boucle
Autour de sa dame
Que  sa seigneurie recherchait
Séance tenante une poule.

 

consigne : 14 mots obligeatoires...soulignés

 

 

 

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24 mars 2012

Changement d'heure

Une heure en plus
Une heure en moins
Qu’importe
Seul le temps présent
Compte et décompte
Les minutes de bonheur
Les minutes de rage
Le temps mortel
Le vivant du temps.

consigne : le changement d'heure

23 mars 2012

Le printemps !

La fantaisie est un perpétuel printemps
Johann friedrich von schiller

Certains matins de printemps ont une fraîcheur de grenouille
Francis Dannemark

Ils peuvent tuer toutes les hirondelles, ils n’empêcheront pas la venue du printemps
Proverbe afghan

 Le printemps venu, la femelle du coucou , au lieu de construire un nid,
s'en va déposer ses oeufs dans les pendules.
 François Cavanna

 

19 mars 2012

L'IDIOT ET LE THÉOLOGIEN

Un conte zen qui en dit long sur la communication et ses interprétations!


Un moine zen vivait avec son frère borgne et idiot. Un jour, alors qu'il devait s'entretenir avec un théologien fameux, venu de loin pour le rencontrer, il se trouva dans l'obligation de s'absenter. Il dit alors à son frère :
"Reçois et traite bien cet érudit ! Surtout ne lui dit pas un mot et tout ira bien !"
Le moine quitta alors le monastère. Dès son retour, il alla promptement retrouver son visiteur
"Mon frère vous a-t-il bien reçu ?" s'enquit-il. Plein d'enthousiasme, le théologien s'exclama :
"Votre frère est absolument remarquable. C'est un grand théologien."
Le moine surpris bégaya :
"Comment ?... mon frère... un théologien ?...
- Nous avons eu une conversation passionnante, reprit l'érudit, uniquement en nous exprimant par geste. je lui ai montré un doigt, il a répliqué en m'en montrant deux. je lui ai alors répondu, comme c'est logique, en lui montrant trois doigts, et lui m'a stupéfait en arborant un poing fermé qui concluait le débat...
Avec un doigt, je professais l'unité de Bouddha. De deux doigts il a élargit mon point de vue en me rappelant que Bouddha était inséparable de sa doctrine. Enchanté par la réplique, avec trois doigts je lui signifiait : Bouddha et sa doctrine dans le monde. Il eut alors cette sublime réplique, en me montrant son poing : Bouddha, sa doctrine, le monde, tout cela fait un. La boucle était bouclée."
Quelque temps plus tard, le moine alla retrouver son borgne de frère :
"Raconte moi ce qui c'est passé avec le théologien !
-C'est très simple, dit le frère. Il m'a nargué en me montrant un doigt pour me faire remarquer que je n'avais qu'un oeil. Ne voulant pas céder à la provocation, je lui retournai qu'il avait la chance, lui, d'en avoir deux. Il s'obstina, sarcastique : "de toute façon, à nous deux cela fait trois yeux." Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. En lui montrant mon poing fermé, je le menaçais de l'étendre sur-le-champ, s'il ne cessait ses insinuations malveillantes.

19 mars 2012

Conte zen

Qui es-tu ?
 
Un jour, une jeune guerrier indien prit un œuf dans le nid d'un aigle, l'emmena dans une ferme et le mit à couver dans la basse-cour. Quand l'œuf vint à éclore, le petit aiglon sortit et grandit parmi les poussins, picorant sa nourriture comme ses frères. Un jour, il regarda le ciel et vit un superbe aigle qui planait près des nuages. Il sentit ses ailes frémir et dit à l'un des poulets: "comme j'aimerais en faire autant!" - "ne sois pas idiot, répondit le poulet, seul un aigle peut voler aussi haut". Honteux d'avoir désiré l'impossible, le petit aigle retourna gratter la poussière et ne remit plus jamais en cause la place qu'il croyait avoir reçue sur cette terre.
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17 mars 2012

Il faut selon Lise Bourbeau

IL faut ....arrêtons de dire il faut
parce qu'en fait, traduisez: je m'exige de ....
et là ce n'est plus du tout pareil...
pourquoi ne pas dire : je choisis de....

pour en savoir plus allez:  ICI

 

12 mars 2012

Les insuurections singulières de Jeanne Beanmeur

Au seuil de la quarantaine, ouvrier au trajet atypique, décalé à l'usine comme parmi les siens, Antoine flotte dans sa peau et son identité, à la recherche d'une place dans le monde. Entre vertiges d'une rupture amoureuse et limites du militantisme syndical face à la mondialisation, il lui faudra se risquer au plus profond de lui-même pour découvrir une force nouvelle, reprendre les commandes de sa vie.
Parcours de lutte et de rébellion, plongée au coeur de l'héritage familial, aventure politique intime et chronique d'une rédemption amoureuse, Les Insurrections singulières est un roman des corps en mouvement, un voyage initiatique qui nous entraîne jusqu'au Brésil.
Dans une prose sobre et attentive, au plus près de ses personnages, Jeanne Benameur signe une ode à l'élan de vivre, une invitation à chercher sa liberté dans la communauté des hommes, à prendre son destin à bras-le-corps. Parce que les révolutions sont d'abord intérieures. Et parce que "on n'a pas l'éternité devant nous. Juste la vie".

Coup de coeur! une écriture qui me fait vibrer ! parce que dans un livre ce qui m'importe encore plus c'est l'écriture et là c'est un petit trèsor ! le sujet est d'actualité, les personnages attachants...bref à lire absolument !( tout cela reste bien sur très subjectif!)...j'avais déjà aimé "laver les ombres"...

10 mars 2012

l'art de l'essentiel de Dominique Loreau

Dominique Loreau a un style frais et léger qui convient parfaitement pour expliquer, sans effrayer, l’importance d’un retour à l’essentiel. Qui n’est en fait qu’un retour à soi-même.

vous trouverez ici un excellent point de vue , que je partage complètement à propos de ce livre!

ICI

 

9 mars 2012

Un léger déplacement de Marie Sizun

Hélène a quitté Paris après ses études et vit depuis trente-cinq ans à New York où elle travaille comme libraire avec son mari, américain.
Un héritage la rend propriétaire de l'’appartement familial de la rue du Cherche-Midi, dans le VIe arrondissement de Paris, où elle a passé une enfance et une adolescence difficiles. Elle décide alors de rentrer quelques jours en France pour mettre l'’appartement en vente.
À Paris, bien des choses ont changé, mais pas l'’essentiel. Elle se retrouve, dans son quartier, soudain assaillie par les fantômes du passé et les souvenirs d’une vie familiale parfois cruelle – dont certains mystères lui avaient autrefois échappé – mais aussi réconfortée par la beauté de la ville, et la douceur d’'un singulier et persistant amour de jeunesse. Elle tombe sous le charme de ce passé tendre et douloureux, et sa vie new-yorkaise, dans ce léger déplacement, chavire dangereusement.

Tout en  sensibilité, j'aime le style de Marie Sizun, un livre rempli de nostalgie. A lire!

 

9 mars 2012

Lettre anonyme

Le corbeau a encore sévi
M’a confronté à ma folie
M’a rendue folle
D’angoisse
En plein vol
Plus d’envie
Plus de vie
La poisse
T’es pas beau
Le corbeau…

La consigne est amusante: chacun écrit anonymement comme un corbeau et les participant aux impromptus doivent reconnaître qui a écrit ! je ne prends pas assez de temps pour aller lire tous les textes ... alors....j'attends dimanche pour connaître l'identité des corbeaux !

 

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