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Bribes de mots

3 décembre 2011

Conte de sagesse

Les escarpins du cordonnier
Un roi voulait à tout prix marier sa fille, mais celle-ci refusait les beaux partis qu'il lui présentait, car elle aimait en secret un petit cordonnier. Au bout de quelque temps, son père fut à bout de patience. Il l'obligea à se décider, sinon ce serait lui qui choisirait.
 La princesse proposa alors un marché. Elle se marierait avec le prétendant qui lui ferait le plus beau cadeau. Son père fut très étonné. Il ne savait pas sa fille aussi attachée aux  choses matérielles, mais il accepta devant toute la cour cette sage décision.

L'annonce fut alors proclamée et tous les prétendants se présentèrent au palais avec des cadeaux plus somptueux les uns que les autres : chevaux chamarrés et empanachés de rubans, rivières de diamants, soies des Indes, verres de Murano, diadèmes incrustés de pierreries, perroquets parlant latin... Bref ! Tout ce qu'on peut imaginer de plus luxueux lorsqu'on est prince, archiduc ou marquis.

Quant au petit cordonnier, il fut la risée de tous lorsqu'il lui porta de merveilleux escarpins de cuir qu'il avait fabriqués. Pourtant, ce fut lui qu'elle choisit. Et le roi eut beau tempêter, la fine mouche lui prouva que seul ce cadeau était recevable, car le cordonnier l'avait fait de ses mains. C'était cela FAIRE un cadeau, et non se contenter de sortir quelques deniers de sa bourse !

Le roi comprit que sa fille l'avait berné, mais, devant toute sa cour réunie, il ne put pas revenir sur sa parole. Alors il oublia sa colère et finit par se féliciter d'avoir mis au monde une enfant aussi pleine de sagesse. Avec un tel caractère, l'avenir de son royaume était assuré !

Source : Michel Piquemal, Le conteur philosophe, 2010
            Trouvé sur le site Le monde de la philo et de la poésie et http://www.lapetitedouceur.org/

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1 décembre 2011

Le cerveau

C3 M355463 53RT 4 PR0VV3R QV3 N0TR3 35PR1T P3VT F41R3 D'1MPR35510N4N735 CH0535 ! 4V D3BVT C'3T41T D1FF1C1L3 M415 M41NT3N4NT, 4 P4RT1R D3 C3TT3 L16N3, V0TR3 35PR1T 3ST 3N TR41N D3 L1R3 C3C1 4VT0M4T1QV3M3NT 54N5 M3M3 Y P3N5ER. 50Y3Z F13R5 ! S3VL5 C3RT41N3S P3RS0NN3S P3VV3NT L1R3 C3C1. R3P05TEZ-L3 51 V0V5 P0VV3Z C0MPR3NDR3 C3 M355463, M41S N3 D1T3S 4 P3R50NN3 C3 QV'1L S16N1F13 !

Notre cerveau est vraiment fascinant, il a un pouvoir incroyable d'adaptation!
commencez à lire tranquillement et vous verrez comme tout devient facile et limpide!

25 novembre 2011

La tristesse des anges de jon kalman Stefansson

La  rudesse du climat qui assiége l'Islande l'hiver venu, rend les déplacements difficiles, et  les relations entre les gens d'autant plus importantes. Récit très fort, touchant et écrit de façon très poétique .      

C'est tout simplement superbe

25 novembre 2011

La fin des haricots


Tu es devenu
L’injoignable
L’intouchable
L’impraticable
L’inabordable
A mille bornes de nous
Et ton irraisonnable
Phobie des ondes
Avec ou sans fils …
C’est la fin des haricots….

Consigne: finir le texte par: la fin des haricots

 

20 novembre 2011

pas d'inquiétude de Brigitte Giraud

Lorsque son fils tombe gravement malade, un père est contraint de prendre un long congé pour s’occuper de lui. Face à cette nouvelle situation, toute la famille perd petit à petit ses relations sociales et ses repères. Dans un élan de générosité aussi radical qu’inattendu, les collègues du narrateur donnent chacun de leurs congés pour lui permettre de rester près de son fils.

Fascinante auscultation d'un puzzle familial en plein déséquilibre, Pas d'inquiétude - phrase "rassurante" d'un gentil médecin - relève du grand art : dire le pire avec les mots les plus doux.  

B.Giraud écrit toujours sublimement bien, elle a les mots pour dire les maux.

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18 novembre 2011

Cinq sens

La moutarde me monte au nez
Je canalise ma colère mais
Ça sent le brulé
J’entends mon sang qui bouillonne
Mes oreilles qui bourdonnent
En un sifflement entêtant
Je vois tout rouge
Un feu d’artifice d’insultes mijote
Un arrière goût acide et amer
Envahit ma bouche
J’ai du mal à  contrôler
Un subtil tremblement qui m’ébranle
La cocotte minute est prête à exploser
J’arrache la soupape
La vapeur vrombit en jets brûlants
Je me détends…..
Cette fois encore ils ont échappé au pire…..

 Consigne: utiliser les 5 sens dans le texte

11 novembre 2011

la accabadora de Michela Murgia

 Dans un petit village sarde des années cinquante, la vieille couturière, Tzia Bonaria, décide d'accueillir chez elle Maria, quatrième fille d'une veuve d'humbles origines. Ce sera sa " fille d'âme ", à laquelle elle va apprendre son métier, offrir un avenir, tout en l'obligeant à s'appliquer à l'école, ce qui n'est guère courant pour une fille à l'époque. Maria grandit donc entourée de soins et de tendresse; mais certains aspects de la vie de la couturière la troublent, en particulier ses mystérieuses absences nocturnes. En réalité, Maria est la seule du village à ignorer la fonction de Tzia Bonaria. La découverte de ce secret ne sera pas sans conséquence et il faudra bien des années pour que la fille d'âme arrive enfin à pardonner à sa mère adoptive. Dans une langue à la fois poétique et essentielle, Michela Murgia décrit merveilleusement les plis et replis les plus intimes du rapport très singulier qui unit la vieille Tzia Bonaria et la jeune Maria, dans une Sardaigne archaïque, aux us et coutumes fascinants.

Un livre superbe !

11 novembre 2011

La danse du hibou

Suis un vieux hibou perclus d’arthrose
De branche en branche je sautille maladroit
Ma vue baisse, la nuit j’ai peur, je n’ose
En manque d’équilibre, plein d’effroi
Mon kinébou m’a prescrit la danse du hibou
Un pas en avant, un pas en arrière
Un pas de côté, on se baisse
On se redresse, on s’étire,
On respire…. Et on recommence
Au rythme des hou hou
La nuit je me dérouille
Ouille ouille ouille
Vieille fripouille

 Consigne: la danse du hibou...plutôt léger !

4 novembre 2011

Confiance en vous?

« Ce n'est pas ce que vous êtes qui vous retient,
            c'est ce que vous croyez ne pas être. »

31 octobre 2011

Du domaine des murmures de Carole Martinez

En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire «oui» : elle veut faire respecter son vœu de s'offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe... loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et ce souffle l'entraînera jusqu'en Terre sainte.

 

j'ai lu en une journée, emportée par le souffle du livre, j'ai beaucoup aimé!

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