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Bribes de mots

29 mars 2013

Murmures dans le potager !

Le poireau se penche dangereusement
Et murmure sec à son voisin
C’est la fin des haricots
Vexé ce dernier chuchote
A la feuille de chou
Un vrai légume ce poireau
Le chou : pas entendu
Le haricot : t’es pas un peu dur de la feuille par hasard ?
Le chou à la tomate : il devrait se gaver de carotte
Ce haricot, parait que ça rend aimable
La carotte : un petit pois dans la cervelle, pauvre chou
La tomate toute rouge susurre à la patate
Toi au moins t’as une sacrée frite
La patate philosophe : purée
mêlez- vous de vos oignons
De toute façon On va tous finir à la casserole

Les impromptus, consigne: murmures dans le potager

J'écris moins en ce moment..parce que je suis un peu nomade, entre chez moi et une chambre d'hôte
et la pensée navigue au grès des déplacement sans jamais vraiment se poser !
je serai à bon port d'ici 15 jours !

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24 mars 2013

A la manière de Lapogne ! Ce week-end

Parce que c'est le printemps, je suis allée à Botanic acheter quelques primevères et pâquerettes

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Parce qu'aujourd'hui c'est le 24 mars, je suis allée à

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Parce que déjà 13 ans que Bon-Papa est parti vers d'autres cieux... vers son Karma?

parce qu'hier j'ai passé la journée à

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La pagode de Sainte-Foy-les -Lyon, j'ai prié bouddhiste....

 

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20 mars 2013

De là on voit la mer de Philippe Besson

Louise est venue séjourner en Toscane pour écrire. On lui a prêté une magnifique villa avec gouvernante sur une colline où elle accède par une allée de cyprès. C’est d’ici que l’on voit la mer. François est resté à Paris, vaincu comme à chaque fois par le besoin de départ de son épouse. Car si Louise a dit oui à François il y a déjà longtemps, l’écriture l’a prise depuis plus longtemps encore.

Et désormais l’écriture prend toute la place dans la vie de Louise. Est-ce de l’originalité ? Serait-ce par insolence ? Dans la luxueuse abstraction des lieux et la torpeur de l’été finissant, avec le soleil sur les paysages maritimes somptueux, cette femme se retire peu à peu de sa vie réelle pour se confronter à sa difficulté d’écrire. Toute à son bonheur de laisser surgir les fantasmes de sa plume, elle se réfugie ici pour ne pas être perturbée par la vie du dehors. Elle écrit des romans flottants. Elle s’invente des destinées mensongères, dit-elle, ne serait-ce que pour conjurer ou convoquer des rencontres. Elle se plait à croire que son écriture est prémonitoire.

Mais pendant toutes ces semaines désinvoltes de fin d’été italien, que se passe-t-il pour François, le mari resté à Paris ? De longs moments d’échanges taciturnes ne manquent pas de faire le lit des égarements. Jusqu’à ce que vienne le temps des explications. De quoi se demander si, dans cette histoire de couple à distance, la météo comme sujet de conversation est signe de délitement ou, au contraire, d’équilibre.

Je lis tous les livres de Philippe Besson....J'ai passé un excellent moment de lecture...mais voila ..il ne m'en reste pas grand chose...dîtes moi ....

16 mars 2013

Arrive un vagabond de Robert goolrick

C'est au cours de l'été 1948 que Charlie Beale arriva à Brownsbur. Il était chargé de deux valises – l'une contenait quelques affaires et des couteaux de boucher, l'autre une importante somme d'argent.  Charlie y tomba deux fois amoureux. D'abord, il s'éprit de cette ville paisible de Virginie dont les habitants semblaient vivre dignement, dans la crainte supportable d'un Dieu qu'ils avaient toutes les raisons de trouver plutôt bienveillant à leur égard. Une preuve parmi d'autres : il n'y avait encore jamais eu de crime à Brownsburg. La deuxième fois que Charlie tomba amoureux fut le jour où il rencontra Sylvan Glass.  Après Féroces et Une femme simple et honnête, Robert Goolrick nous offre, avec Arrive un vagabond, une plongée sensuelle et enivrante au coeur de la passion. Il y dépeint les membres d'une communauté face à une tragédie en marche. Des hommes et des femmes simples, qui se retrouvent partagés entre la terreur de ce qu'il va advenir de leur fils préféré et la fascination devant les événements qui écriront le souvenir de leur passage sur terre dans la poussière des siècles.

Un superbe roman, teinté de ségrégation raciale, une histoire d'amour,  toute une palette de personnages attachants Merci à Clara et ses critiques qui me guident souvent dans mes choix de lectures

chez Clara

9 mars 2013

Portraits de femmes de Philippe Sollers

Vous avez une mère, des soeurs, des tantes : commencez par elles, en les entraînant de votre côté. Vous évitez tout conflit avec les pères, les frères ou les oncles, vous évitez de même les affrontements avec les éducateurs ou les professeurs. Vous n'aurez pas à écrire un jour l'enfance d'un chef, mais celle d'un déserteur. En un mot, vous n'êtes pas recrutable. Apprenez à discerner vos alliées et vos ennemies dans le continent féminin.
N'oubliez pas : elles sont doubles, les ennemies peuvent, à l'improviste, devenir des alliées (et même les meilleures), les alliées peuvent se transformer en ennemies (les pires). Scrutez, écoutez, devinez. Cette mégère veut être apprivoisée, cette dévote vous regarde avec un drôle d'air, cette mélancolique s'éclaire en vous rencontrant, cette femme savante adore les frivolités, cette précieuse ridicule est perdue pour vous à jamais.
Vous avez un grand maître pour jouer sur le théâtre du monde : Molière. L'amour est médecin, vous serez médecin dans cette région agitée et sombre. Des femmes-médecins vous aideront. Commencez tout de suite : vous êtes le garçon imprévu, rêveur, dissipé, renfermé, exubérant, 'terrible', énigmatique. Aucune punition ne vous fait peur. Ils vont dans le mur, vous sautez par-dessus le mur. La vie est courte, vous décidez d'en avoir plusieurs '.

J'ai passé un excellent moment de lecture, surtout la première partie, quelle l'écriture ! 

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3 mars 2013

06h41 de Jean-Philippe Blondel

Le train de 06 h 41, départ Troyes, arrivée Paris. Bondé, comme tous les lundis matins. Cécile Duffaut, quarante-sept ans, revient d'un week-end épuisant chez ses parents. Elle a hâte de retrouver son mari, sa fille et sa situation de chef d'entreprise. La place à côté d'elle est libre. S'y assied, après une légère hésitation, Philippe Leduc. Cécile et lui ont été amants vingt-sept ans auparavant, pendant quelques mois. Cela s'est très mal passé. A leur insu, cette histoire avortée et désagréable a profondément modifié leurs chemins respectifs. Tandis que le train roule vers Paris et que le silence s'installe, les images remontent. Ils ont une heure et demie pour décider de ce qui les attend.

J'ai beaucoup aimé de livre, plein d'émotion, un livre à deux voix, à la fois cynique, amer, réaliste...
A lire, comme une nouvelle, les pages défilent comme le train qui les emporte!

28 février 2013

Le lynx de Silvia Avallone

Piero aime tout ce qui brille, en particulier les belles voitures. Pour s'en procurer, il a trouvé un moyen simple : le vol. L'espace d'un instant, voler lui donne l'agilité et la puissance d'un lynx, lui permet de fuir une épouse résignée et des souvenirs d'enfance douloureux. Une nuit de brouillard, quelque part dans la plaine du Pô, il stoppe son Alfa Romeo rutilante sur une aire de repos, entre dans un restoroute et s'apprête à braquer la caisse lorsqu'il tombe sur un adolescent paumé dont l'assurance et l'étrange beauté le foudroient...

Le roman est court, je l'ai lu d'une traite, dans un souffle....puissant, dérangeant. Un livre comme je les adore!

26 février 2013

Une partie de chasse d'Agnés Desarthe

Ce court roman, d'une intensité et d'une audace formelle rares, raconte l'histoire de quatre chasseurs dont l'équipée tourne mal. Au cours d'une partie de chasse, un homme tombe dans une galerie souterraine. Tristan, le plus jeune, est désigné pour rester sur les lieux tandis que les autres iront chercher du renfort. Une longue attente commence. Tristan voit défiler les moments-clés de son enfance et de son adolescence : ses amours, ses haines, la maladie de sa mère; le tout dans une sorte d'autobiographie fiévreuse. Car c'est la jeunesse, ou plutôt le deuil de la jeunesse, qui constitue le sujet principal de ce roman. Lorsque, comme dans un cataclysme, tout ce que nous avons désiré, aimé, rêvé, disparaît à jamais pour laisser la place à l'adulte qui va naître. Dans ce roman violent et énigmatique, Agnès Desarthe nous entraine dans un monde que les dieux auraient abandonné, laissant place aux pulsions les plus secrètes qui dorment dans le cœur des hommes.

Le livre est un peu long à démarrer...puis s'accélère...j'ai aimé !

24 février 2013

Les désorientés de Amin Maalouf

"Dans Les désorientés, je m'inspire très largement de ma propre jeunesse. Je l'ai passée avec des amis qui croyaient en un monde meilleur. Et même si aucun des personnages de ce livre ne correspond à une personne réelle, aucun n'est entièrement imaginaire. J'ai puisé dans mes rêves, dans mes fantasmes, dans mes remords, autant que dans mes souvenirs. Les protagonistes du roman avaient été inséparables dans leur jeunesse, puis ils s'étaient dispersés, brouillés, perdus de vue.
Ils se retrouvent à l'occasion de la mort de l'un deux. Les uns n'ont jamais voulu quitter leur pays natal, d'autres ont émigré vers les Etats-Unis, le Brésil ou la France. Et les voies qu'ils ont suivies les ont menés dans les directions les plus diverses. Qu'ont encore en commun l'hôtelière libertine, l'entrepreneur qui a fait fortune, ou le moine qui s'est retiré du monde pour se consacrer à la méditation ? Quelques réminiscences partagées, et une nostalgie incurable pour le monde d'avant. "
'A. M.

J'ai passé un excellent moment plongée dans la lecture de ce livre. Entre nostalgie et réalité du monde présent, les interrogations se succédent...

23 février 2013

Pensée

L’imagination est plus importante que le savoir.
 
Albert Einstein
 

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