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Bribes de mots
3 février 2015

Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier de Patrick Modiano

pas de résumé !
Du pur Modiano, vous ne serez pas perdus !

Juste si vous aimez Modiano vous allez vous régaler, comme moi !

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2 février 2015

En France de Florence Aubenas

« Les lecteurs se demandent souvent comment un journaliste choisit ses sujets. C'est une question qui revient sans cesse : pourquoi cette histoire et pas une autre ? Pourquoi ce village-là ? Pourquoi cette usine? Et pourquoi cet homme ? Les explications ne manquent pas. On se rend à cet endroit-là parce qu'un événement s’y est déroulé, incendie ou élection, meurtre ou mariage, peu importe, quelque chose. Ça paraît simple, non?
Écrits et publiés dans Le Monde, où je suis reporter, les textes rassemblés dans ce livre ont en commun d'être nés dans cette zone d'opacité-là, entre des questions et des réponses qui ne coïncident pas. » F.A

J'ai beaucoup aimé, dans la simplicité, les choix... et j'ai appris ....

26 décembre 2014

L'empereur c'est moi de Hugo Horiot


 Hugo Horiot,qui a changé à l'âge de 6 ans son prénom de Julien contre son second prénom, Hugo, " pour tuer en lui le dictateur", est un comédien, qui a surmonté le syndrome d'Asperger, l'une des nombreuses formes de l'autisme. Il est le fils de la romancière Françoise Lefèvre, qui, alors que son fils avait été orienté dès l'âge de 18 mois en psychiatrie, a choisi de s'en occuper elle-même, puis de le scolariser, et l'a sauvé de l'enfermement.
Elle a écrit à ce sujet deux magnifiques témoignages: "Le Petit Prince cannibale", prix Goncourt des lycéens, et " Surtout ne me dessine pas un mouton".
Hugo Horiot a publié un récit exceptionnel " L'Empereur, c'est moi", qui est sorti en librairie quelques jours avant la Journée mondiale de la maladie, mardi 2 avril 2013, récit où le mot "autisme" n’apparaît pas une fois, témoignage intense, puissant, bouleversant, de son combat.
Il a commencé à parler en 1988, et il est entré en 2000 au Théâtre du jour d'Agen, renaissance et début d'une carrière de comédien. ( babelio)

J'avais lu "le petit prince cannibale" et "surtout ne dessines pas un mouton", j'ai lu avec beaucoup d'émotion ce récit de vie. Tous ceux qui sont concernés par l'autisme de près ou de loin aimeront ce livre, les autres pourront découvrir....et essayer de comprendre ....

22 décembre 2014

Le ravissement des innocents de Taiye Selasi

 

C'est l'histoire d'une famille, des ruptures et déchirements qui se produisent en son sein, et des efforts déployés par chacun pour oeuvrer à la réconciliation. En l'espace d'une soirée, la vie sereine de la famille Sai s'écroule : Kwaku, le père, un chirurgien ghanéen extrêmement respecté aux États-Unis, subit une injustice professionnelle criante. Ne pouvant assumer cette humiliation, il abandonne Folá, sa ravissante épouse nigériane, et leurs quatre enfants. Dorénavant, Olu, leur fils aîné, n'aura d'autre but que de vivre la vie que son père aurait dû avoir. Les jumeaux, la belle Taiwo et son frère Kehinde, l'artiste renommé, verront leur adolescence bouleversée par une tragédie qui les hantera longtemps après les faits. Sadie, la petite dernière, jalouse l'ensemble de sa fratrie. Mais l'irruption d'un nouveau drame les oblige tous à se remettre en question. Les expériences et souvenirs de chaque personnage s'entremêlent dans ce roman d'une originalité irrésistible et d'une puissance éblouissante, couvrant plusieurs générations et cultures, en un aller-retour entre l'Afrique de l'Ouest et la banlieue de Boston, entre Londres et New York.

Un récit un peu dense et touffu mais qui se laisse lire !

21 décembre 2014

Les douze tribus d'Hattie d'Ayana Mathis

Gare de Philadelphie, 1923. La jeune Hattie arrive de Géorgie en compagnie de sa mère et de ses sœurs pour fuir le Sud rural et la ségrégation. Aspirant à une vie nouvelle, forte de l'énergie de ses seize ans, Hattie épouse August. Au fil des années, cinq fils, six filles et une petite-fille naîtrons de ce mariage. Douze enfants, douze tribus qui égrèneront leur parcours au fil de l'histoire américaine du XXe siècle. Cette famille se dévoile peu à peu à travers l'existence de ses fils et de ses filles marqués chacun à leur manière par le fort tempérament de leur mère, sa froide combativité et ses secrètes failles.
Les Douze Tributs d'Hattie, premier roman éblouissant déjà traduit en seize langues, a bouleversé l'Amérique. Telles les pièces d'un puzzle, ces douzes tribus dessinent le portrait en creux d'une mère insaisissable et le parcours d'une nation en devenir. ( babelio)

Superbe! A lire !

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19 décembre 2014

Pétronille d'Amélie Nothomb

La narratrice - Amélie Nothomb elle-même - adore le champagne, mais n'aime pas boire seule. Lors d'une dédicace, elle croise Pétronille, une jeune admiratrice lettrée qui publiera bientôt son premier roman. Un point commun les rassemble : le plaisir de se griser avec ce vin pétillant. Aussi barges l'une que l'autre, les deux copines se retrouvent régulièrement pour étancher leur soif et vivent mille aventures sous le signe de leur péché mignon commun. Voyage à Londres (la partie la plus amusante du livre), réveillon dans la famille de Pétronille avec de vieux staliniens nostalgiques de l'URSS, vacances au ski, cocktails mondains..., elles deviennent bientôt inséparables.

Tous les ans je lis Le livre d'Amélie Nothomb, j'ai passé un excellent moment!

18 décembre 2014

Constellation d' Adrien Bosc

Le 27 octobre 1949, le nouvel avion d’Air France, le Constellation, lancé par l’'extravagant M. Howard Hughes, accueille trente-sept passagers. Le 28 octobre, l’'avion ne répond plus à la tour de contrôle. Il a disparu en descendant sur l’île Santa Maria, dans l’'archipel des Açores. Aucun survivant. La question que pose Adrien Bosc dans cet ambitieux premier roman n’'est pas tant comment, mais pourquoi? Quel est l’'enchaînement d’'infimes causalités qui, mises bout à bout, ont précipité l’'avion vers le mont Redondo? Quel est le hasard objectif, notion chère aux surréalistes, qui rend "nécessaire" ce tombeau d’'acier? Et qui sont les passagers? Si l'’on connaît Marcel Cerdan, l’'amant boxeur d’'Édith Piaf, si l’'on se souvient de cette musicienne prodige que fut Ginette Neveu, dont une partie du violon sera retrouvée des années après, l’'auteur lie les destins entre eux. "Entendre les morts, écrire leur légende minuscule et offrir à quarante huit hommes et femmes, comme autant de constellations, vie et récit." (babelio)

Superbe , j'ai adoré cette recherche, ces liens tissés entre tous les voyageurs, ces imprévus, le destin? le hasard?

17 décembre 2014

Joseph de Marie-Hélène Lafon

Joseph est ouvrier agricole, dans une ferme du Cantal. Il a bientôt soixante ans. Il connaît les fermes de son pays, et leurs histoires. Il est doux, silencieux. Il a aimé Sylvie, un été, il avait trente ans. Elle n'était pas d'ici et avait beaucoup souffert, avec et par les hommes. Elle pensait se consoler avec lui, mais Joseph a payé pour tous. Sylvie est partie au milieu de l'hiver avec un autre. Joseph s'est alors mis à boire, comme on tombe dans un trou. Joseph a un frère, marié, plus beau et entreprenant, qui est allé faire sa vie ailleurs et qui, à la mort du père, a emmené la mère vivre dans sa maison. Joseph reste seul et finira seul. Il est un témoin, un voyeur de la vie des autres. ( babelio)

J'aime la simplicité des mots, un portrait émouvant, une vie banale bien écrite ...

 

11 novembre 2014

Tempête de Jean Marie Gustave Le Clezio

Dans Tempête, Philip Kyo, journaliste autrefois condamné pour un crime dont il porte la tache, retourne sur les traces d'une compagne défunte. Il ne dit pas qu'il l'a aimée, ne sait pas qui il est, ne veut pas être connu, ne s'autorise pas l'oubli. Le corps des femmes lui offre un sursis de vie et c'est peut-être ce que perçoit June, observatrice de treize ans, fille sans père, fascinée par le silence sombre de cet homme qui ignore ce qu'il cherche. Dans le second texte, ­Rachel, sans nom et sans âge, n'aura pas cette chance d'être envoûtée et affronte un monde plus prosaïque. Avec une voix d'adolescente, elle aussi nous raconte sa vie coupée en deux par la «révélation»: elle est l'enfant d'un viol, née d'une femme qui l'a abandonnée. Les personnages qui inspirent ces novellas ont donc connu bien des malheurs. Pourtant le livre n'est ni sombre ni violent car sa forme édulcore cette réalité. Les voix auxquelles l'auteur abandonne entièrement la narration impriment une sorte de simplification, une idéalisation par le rêve ou le mystère. Même celle de l'adulte Philip impose, à travers ses refus de dire ou de penser, un floutage par ellipse. Les choses arrivent, on ne sait pas exprimer ce qu'elles sont, on en ignore le pourquoi et le comment, pas question d'y revenir. C'est le point de vue qu'a choisi l'auteur: à une analyse des sentiments, aux intentions et aux raisons des actes, il préfère la description simple des faits et des sensations. Minuscules gestes et paroles tissent l'étoffe romanesque de Tempête. Le livre raconte en proposant des images, des évocations, espérant des magies et des rêveries, et s'il «fait voir» c'est à travers un filtre, derrière le voile d'un regard qui poétise.( le figaro)

Magique...j'aime cette magie de l'écriture qui me bouleverse...allez savoir pourquoi ! bref un immense coup de coeur !

6 octobre 2014

Le règne du vivant d'Alice Ferney

Aiguillonné par la curiosité, et très vite porté par l’admiration, un journaliste norvégien s’embarque sur l’Arrowhead avec une poignée de militants s’opposant activement à la pêche illégale en zone protégée. À leur tête, Magnus Wallace, figure héroïque et charismatique qui lutte avec des moyens dérisoires – mais un redoutable sens de la communication – contre le pillage organisé des richesses de la mer et le massacre de la faune.
Retraçant les étapes de cette insurrection singulière, témoignant des discours et des valeurs qui la fondent, Alice Ferney s’empare d’un sujet aussi urgent qu’universel pour célébrer la beauté souveraine du monde marin et les vertus de l’engagement. Alors que l’homme étend sur les océans son emprise prédatrice, Le Règne du vivant questionne le devenir de “cette Terre que nous empruntons à nos enfants” et rend hommage à la dissidence nécessaire, face au cynisme organisé.

L'écriture est superbe, le thème écologie qui nous interroge, les baleines qui nous charment, un très beau livreà lire pour essayer de comprendre la lutte engagée

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