Emotions
Barricadée dans mon exil intérieur
J’étouffe mes peurs indicibles
Et vous souris impunément.
Impromptus: au sujet des émotions...chez le psy
Barricadée dans mon exil intérieur
J’étouffe mes peurs indicibles
Et vous souris impunément.
Impromptus: au sujet des émotions...chez le psy
Petite, armée de ton balai magique
Cueille les poussières d’étoile
Drape-toi de lumière douce
Embarque-toi sans crainte
Dans la galaxie des rêves
consigne: utiliser les mots poussière et balai
Embarquée contre son gré
Dans les méandres
D’une feuille rougissante
Une goutte de rosée débaroule
Avec une extrême dignité
Au centre d’une flaque
Provoquant une onde automnale
Qui tourne, tourne, tourne.
consigne: voyage d'une goutte
L‘araignée tisse sa toile
conquérante, dans les décombres
de lendemains perdus
Consigne: s'inspirer de la photo pour écrire un texte, poème....
L‘air de rien, je changerai tout
or le change-ment
alors j’accepterai tout
pour ne pas me leurrer
et je m’adapterai à
chaque situation
avec zénitude
et si c’est un pari fou
j’aime cette folie !
Les impromptus veulent que l'on parle de changement !
Elle m’appelait toujours Clairette,
Ma tante Pépé, Jane, ou Granny….selon….
Je me souviens, son sourire bienveillant
Le timbre chantant de sa voix,
Toute en discrète rondeur, toute en douceur
Sa grande tolérance, son goût du raffiné
Du beau, de la simplicité
Je me souviens des vacances au chambon
Avec Oncle Maurice, les cousins et les cousines
Cet été tu es partie , je te garde dans mon cœur.
Dans la chaleur d’une nuit d’été
Sous un ciel africain étoilé
Un moustique zèbre le silence
Le vieux il va trop bien, il me caresse sans arrêt
En me disant « chérie »…..
Pourtant j’ai bien tous les attributs d’un mâle
Et avant il me disait toujours allez mon gars,
Entre hommes on ne se cache rien
Sa chérie elle est enterrée depuis belle lurette
Mais là le vieux il raconte n’importe quoi
Il radote, je le ramène de la boulangerie
Sinon il se perd même dans le quartier
Allez …je dis rien, je fais la sourde oreille
Depuis un moment, mais là je m’inquiète
Il m’envoie plus la baballe, il me donne
A manger en pleine nuit, il déambule
En me tenant en laisse dans la maison
Je devrais peut être l’emmener chez le docteur
Mais, surtout ne dites rien
Je ne le ferai pas parce que j’ai peur
Qu’il finisse en maison de vieux
Et moi alors je deviendrai quoi ?
Pour les impromptus
En l’an 2080 il n’y aura plus de facteur
Web web web,
Les timbres auront disparu
Les timbrés aussi
Ce n’est pas très net tout cela
Mais je vous le dis, voila
Une race en voie de disparition
Tel le pigeon voyageur
Le facteur ne volera plus
De boite en boite.
Tri électronique
Un facteur pour les pairs,
Un autre pour les impairs
Le facteur ne connait plus personne
Ne vous trompez pas d’adresse
Sinon retour à l’envoyeur.
Le facteur temps est aboli
Dans moins d’une seconde
Vous lirez mon message.
Ne vous méprenez pas
Je le regrette ce doux temps
Des enveloppes à décacheter
Des longues missives
Des cartes postales
Et des timbres à collectionner
Pffff …. ce matin j’ai kiffé grave
Le long mail de ma copine canadienne
consigne des impromptus: le facteur
Elle pleure des silences
L’œil sec, le regard effronté
Ses jambes ballottent dans le vide
Des nuages sombres barricadent son soleil
Pas un rudiment d’amour
En vérité rien pour la guider
Dans le champ désert de son enfance
consigne: les mots soulignés sont imposés