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Bribes de mots

19 décembre 2014

Pétronille d'Amélie Nothomb

La narratrice - Amélie Nothomb elle-même - adore le champagne, mais n'aime pas boire seule. Lors d'une dédicace, elle croise Pétronille, une jeune admiratrice lettrée qui publiera bientôt son premier roman. Un point commun les rassemble : le plaisir de se griser avec ce vin pétillant. Aussi barges l'une que l'autre, les deux copines se retrouvent régulièrement pour étancher leur soif et vivent mille aventures sous le signe de leur péché mignon commun. Voyage à Londres (la partie la plus amusante du livre), réveillon dans la famille de Pétronille avec de vieux staliniens nostalgiques de l'URSS, vacances au ski, cocktails mondains..., elles deviennent bientôt inséparables.

Tous les ans je lis Le livre d'Amélie Nothomb, j'ai passé un excellent moment!

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18 décembre 2014

Constellation d' Adrien Bosc

Le 27 octobre 1949, le nouvel avion d’Air France, le Constellation, lancé par l’'extravagant M. Howard Hughes, accueille trente-sept passagers. Le 28 octobre, l’'avion ne répond plus à la tour de contrôle. Il a disparu en descendant sur l’île Santa Maria, dans l’'archipel des Açores. Aucun survivant. La question que pose Adrien Bosc dans cet ambitieux premier roman n’'est pas tant comment, mais pourquoi? Quel est l’'enchaînement d’'infimes causalités qui, mises bout à bout, ont précipité l’'avion vers le mont Redondo? Quel est le hasard objectif, notion chère aux surréalistes, qui rend "nécessaire" ce tombeau d’'acier? Et qui sont les passagers? Si l'’on connaît Marcel Cerdan, l’'amant boxeur d’'Édith Piaf, si l’'on se souvient de cette musicienne prodige que fut Ginette Neveu, dont une partie du violon sera retrouvée des années après, l’'auteur lie les destins entre eux. "Entendre les morts, écrire leur légende minuscule et offrir à quarante huit hommes et femmes, comme autant de constellations, vie et récit." (babelio)

Superbe , j'ai adoré cette recherche, ces liens tissés entre tous les voyageurs, ces imprévus, le destin? le hasard?

17 décembre 2014

Joseph de Marie-Hélène Lafon

Joseph est ouvrier agricole, dans une ferme du Cantal. Il a bientôt soixante ans. Il connaît les fermes de son pays, et leurs histoires. Il est doux, silencieux. Il a aimé Sylvie, un été, il avait trente ans. Elle n'était pas d'ici et avait beaucoup souffert, avec et par les hommes. Elle pensait se consoler avec lui, mais Joseph a payé pour tous. Sylvie est partie au milieu de l'hiver avec un autre. Joseph s'est alors mis à boire, comme on tombe dans un trou. Joseph a un frère, marié, plus beau et entreprenant, qui est allé faire sa vie ailleurs et qui, à la mort du père, a emmené la mère vivre dans sa maison. Joseph reste seul et finira seul. Il est un témoin, un voyeur de la vie des autres. ( babelio)

J'aime la simplicité des mots, un portrait émouvant, une vie banale bien écrite ...

 

27 novembre 2014

Le 18h45

Elle prenait comme moi le 18h45
Tous les soirs
Non par nécessité
Mais par toc
Le tic-tac de l’horloge
La délogeait de chez elle
Elle se précipitait à petits pas
De dératée
Pour ne pas rater
L’inutile voyage
Dans un bus bondé
D’inconnus dénués d’intérêt
Dans sa ronde infernale
Machinale viscérale
Elle évacuait à l’arrêt suivant
Rentrait dare-dare
Chez elle pour regarder
De sa fenêtre passer
Le 19h05…..

consigne des impromptus : incipit: elle prenait comme moi le 18h45

22 novembre 2014

Emotions

Barricadée dans mon exil intérieur
J’étouffe mes peurs indicibles
Et vous souris impunément.

Impromptus: au sujet des émotions...chez le psy

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11 novembre 2014

Tempête de Jean Marie Gustave Le Clezio

Dans Tempête, Philip Kyo, journaliste autrefois condamné pour un crime dont il porte la tache, retourne sur les traces d'une compagne défunte. Il ne dit pas qu'il l'a aimée, ne sait pas qui il est, ne veut pas être connu, ne s'autorise pas l'oubli. Le corps des femmes lui offre un sursis de vie et c'est peut-être ce que perçoit June, observatrice de treize ans, fille sans père, fascinée par le silence sombre de cet homme qui ignore ce qu'il cherche. Dans le second texte, ­Rachel, sans nom et sans âge, n'aura pas cette chance d'être envoûtée et affronte un monde plus prosaïque. Avec une voix d'adolescente, elle aussi nous raconte sa vie coupée en deux par la «révélation»: elle est l'enfant d'un viol, née d'une femme qui l'a abandonnée. Les personnages qui inspirent ces novellas ont donc connu bien des malheurs. Pourtant le livre n'est ni sombre ni violent car sa forme édulcore cette réalité. Les voix auxquelles l'auteur abandonne entièrement la narration impriment une sorte de simplification, une idéalisation par le rêve ou le mystère. Même celle de l'adulte Philip impose, à travers ses refus de dire ou de penser, un floutage par ellipse. Les choses arrivent, on ne sait pas exprimer ce qu'elles sont, on en ignore le pourquoi et le comment, pas question d'y revenir. C'est le point de vue qu'a choisi l'auteur: à une analyse des sentiments, aux intentions et aux raisons des actes, il préfère la description simple des faits et des sensations. Minuscules gestes et paroles tissent l'étoffe romanesque de Tempête. Le livre raconte en proposant des images, des évocations, espérant des magies et des rêveries, et s'il «fait voir» c'est à travers un filtre, derrière le voile d'un regard qui poétise.( le figaro)

Magique...j'aime cette magie de l'écriture qui me bouleverse...allez savoir pourquoi ! bref un immense coup de coeur !

28 octobre 2014

La méditation du jour


Soyez reconnaissants envers l'existence,
profitez de la belle vie qui nous entoure.
Aimez, car demain n’est pas certain.
Ne remettez pas à demain les belles choses
que vous voulez faire aujourd’hui.

Vivez intensément, vivez totalement,
ici et maintenant.

Osho

17 octobre 2014

Balai et poussière - berceuse


Petite, armée de ton balai magique
Cueille les poussières d’étoile
Drape-toi de lumière douce
Embarque-toi sans crainte
Dans la galaxie des rêves

consigne: utiliser les mots poussière et balai

7 octobre 2014

Pensée

La seule façon d'apporter la paix au monde
est d'apprendre soi-même à vivre en paix.

6 octobre 2014

Le règne du vivant d'Alice Ferney

Aiguillonné par la curiosité, et très vite porté par l’admiration, un journaliste norvégien s’embarque sur l’Arrowhead avec une poignée de militants s’opposant activement à la pêche illégale en zone protégée. À leur tête, Magnus Wallace, figure héroïque et charismatique qui lutte avec des moyens dérisoires – mais un redoutable sens de la communication – contre le pillage organisé des richesses de la mer et le massacre de la faune.
Retraçant les étapes de cette insurrection singulière, témoignant des discours et des valeurs qui la fondent, Alice Ferney s’empare d’un sujet aussi urgent qu’universel pour célébrer la beauté souveraine du monde marin et les vertus de l’engagement. Alors que l’homme étend sur les océans son emprise prédatrice, Le Règne du vivant questionne le devenir de “cette Terre que nous empruntons à nos enfants” et rend hommage à la dissidence nécessaire, face au cynisme organisé.

L'écriture est superbe, le thème écologie qui nous interroge, les baleines qui nous charment, un très beau livreà lire pour essayer de comprendre la lutte engagée

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