Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Bribes de mots
15 avril 2012

pensées

Changer n'est pas devenir quelqu'un d'autre,
c'est reconnaître qui l'on est... et l'accepter.

L'herbe est toujours plus verte chez les autres...
jusqu'à ce qu'on découvre que c'est du gazon artificiel.

Jacques Salomé

Publicité
5 avril 2012

pensées en vrac

Qui prétend être aimé
ne doit pas négliger
d'être aimable

 Je  suis imparfait
Tu es imparfait
C'est parfait

le pessimisme est d'humeur
l'optimisme est de volonté

23 mars 2012

Le printemps !

La fantaisie est un perpétuel printemps
Johann friedrich von schiller

Certains matins de printemps ont une fraîcheur de grenouille
Francis Dannemark

Ils peuvent tuer toutes les hirondelles, ils n’empêcheront pas la venue du printemps
Proverbe afghan

 Le printemps venu, la femelle du coucou , au lieu de construire un nid,
s'en va déposer ses oeufs dans les pendules.
 François Cavanna

 

19 mars 2012

L'IDIOT ET LE THÉOLOGIEN

Un conte zen qui en dit long sur la communication et ses interprétations!


Un moine zen vivait avec son frère borgne et idiot. Un jour, alors qu'il devait s'entretenir avec un théologien fameux, venu de loin pour le rencontrer, il se trouva dans l'obligation de s'absenter. Il dit alors à son frère :
"Reçois et traite bien cet érudit ! Surtout ne lui dit pas un mot et tout ira bien !"
Le moine quitta alors le monastère. Dès son retour, il alla promptement retrouver son visiteur
"Mon frère vous a-t-il bien reçu ?" s'enquit-il. Plein d'enthousiasme, le théologien s'exclama :
"Votre frère est absolument remarquable. C'est un grand théologien."
Le moine surpris bégaya :
"Comment ?... mon frère... un théologien ?...
- Nous avons eu une conversation passionnante, reprit l'érudit, uniquement en nous exprimant par geste. je lui ai montré un doigt, il a répliqué en m'en montrant deux. je lui ai alors répondu, comme c'est logique, en lui montrant trois doigts, et lui m'a stupéfait en arborant un poing fermé qui concluait le débat...
Avec un doigt, je professais l'unité de Bouddha. De deux doigts il a élargit mon point de vue en me rappelant que Bouddha était inséparable de sa doctrine. Enchanté par la réplique, avec trois doigts je lui signifiait : Bouddha et sa doctrine dans le monde. Il eut alors cette sublime réplique, en me montrant son poing : Bouddha, sa doctrine, le monde, tout cela fait un. La boucle était bouclée."
Quelque temps plus tard, le moine alla retrouver son borgne de frère :
"Raconte moi ce qui c'est passé avec le théologien !
-C'est très simple, dit le frère. Il m'a nargué en me montrant un doigt pour me faire remarquer que je n'avais qu'un oeil. Ne voulant pas céder à la provocation, je lui retournai qu'il avait la chance, lui, d'en avoir deux. Il s'obstina, sarcastique : "de toute façon, à nous deux cela fait trois yeux." Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. En lui montrant mon poing fermé, je le menaçais de l'étendre sur-le-champ, s'il ne cessait ses insinuations malveillantes.

19 mars 2012

Conte zen

Qui es-tu ?
 
Un jour, une jeune guerrier indien prit un œuf dans le nid d'un aigle, l'emmena dans une ferme et le mit à couver dans la basse-cour. Quand l'œuf vint à éclore, le petit aiglon sortit et grandit parmi les poussins, picorant sa nourriture comme ses frères. Un jour, il regarda le ciel et vit un superbe aigle qui planait près des nuages. Il sentit ses ailes frémir et dit à l'un des poulets: "comme j'aimerais en faire autant!" - "ne sois pas idiot, répondit le poulet, seul un aigle peut voler aussi haut". Honteux d'avoir désiré l'impossible, le petit aigle retourna gratter la poussière et ne remit plus jamais en cause la place qu'il croyait avoir reçue sur cette terre.
Publicité
25 février 2012

Clin d'oeil à la fatigue

Vous me dites, Monsieur, que j’ai mauvaise mine,
Qu’avec cette vie que je mène, je me ruine,
Que l’on ne gagne rien à trop se prodiguer,
Vous me dites enfin que je suis fatigué.

Oui, monsieur, je suis fatigué et je m’en flatte !
J’ai tout de fatigué, la voix, le cœur, la rate.
Je m’endors épuisé, je me réveille las…
Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m’en soucie pas !

Ou quand je m’en soucie, je me ridiculise !
La fatigue souvent n’est qu’une vantardise…
On est jamais aussi fatigué que l’on croit !
Et quand cela serait, n’en a-t-on pas le droit ?

Je ne vous parle pas de sombres lassitudes
Qu’on a, lorsque le corps harassé d’habitudes
N'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons…
Lorsqu’on a fait de soi son unique horizon.

Lorsqu’on n’a rien à perdre, à vaincre ou à défendre,
Cette fatigue-là est mauvaise à entendre.
Elle fait le front lourd, l’œil morne, le dos rond
Et vous donne l’aspect d’un vivant moribond.

Mais se sentir plier sous le poids formidable
Des vies dont un beau jour on s’est fait responsable,
Savoir qu’on a des joies ou des pleurs dans ses mains,
Savoir qu’on est l’outil, qu’on est le lendemain.

Savoir qu’on est le chef, savoir qu’on est la source,
Aider une existence à continuer sa course,
Et pour cela se battre à s’en user le cœur
Cette fatigue là, Monsieur, c’est du bonheur !

Et sûr qu’à chaque pas, à chaque assaut qu’on livre
On va aider un être à vivre ou à survivre ;
Et sûr qu’on est la route et le port et le gué,
Où prendrait-on le droit d’être fatigué ?

Ceux qui font de leur vie une belle aventure
Marquent chaque victoire, en creux, sur leur figure !
Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
Parmi tant d’autres creux, il passe inaperçu.

La fatigue, Monsieur, c’est un prix toujours juste ;
C’est le prix d’une journée d’efforts et de luttes ;
C’est le prix d’un labeur, d’un mur ou d’un exploit ;
Non pas le prix qu’on paie mais celui qu’on reçoit.

C’est le prix d’un travail, d’une journée remplie
C’est la preuve, Monsieur, qu’on marche avec la vie,
Quand je rentre la nuit et que ma maison dort,
J’écoute les sommeils et, là, je me sens fort !

Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance
Et ma fatigue alors est une récompense.
Et vous me conseillez d’aller me reposer ?
Mais si j’acceptais là ce que vous proposez,
Si je m’abandonnais à votre douce intrigue,
Mais je mourrais, Monsieur, tristement, de fatigue !!!

 

Source: Robert Lamoureux...www.lespasseurs.com

 

9 février 2012

Philosophons!

Il arriva que le feu prit dans les coulisses d'un théâtre.
Le bouffon vint en avertir le public.
On pensa qu'il faisait de l'esprit et on applaudit ;
il insista ; on rit de plus belle.
C'est ainsi, je pense, que périra le monde :
dans la joie générale des gens spirituels qui croiront à une farce.
Sören Kierkegaard
27 janvier 2012

Merci !

Ce soir juste envie de dire

MERCI à la vie !

21 janvier 2012

Pensée

Dehors, le soleil brille.
  Laisse-le entrer dans ta maison
et tu verras comme il fait beau dans ta vie
malgré la pluie qui coule de ton coeur.

Marcel Masth Issiam Gill Grondin

20 janvier 2012

Les quotinotes

ane

 

J'aime me promener dans les blogs de Dominique Jeanneret .....

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 140 135
Bribes de mots
Albums Photos
Derniers commentaires
Publicité