Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Bribes de mots

4 mars 2012

Le journal intime d'un arbre de Didier Van Cawelaert

Il s appelait Tristan, il avait trois cents ans, il avait connu toute la gamme des passions humaines. Une tempête vient de l'abattre, et c est une nouvelle vie qui commence pour lui.Planté sous Louis XV, ce poirier nous entraîne à la poursuite du terrible secret de ses origines. Des guerres de religion à la Révolution française, de l'affaire Dreyfus à l Occupation, il revit les drames et les bonheurs dont il a été le témoin, le symbole ou la cause.Mais, s'il est prisonnier de sa mémoire, il n'en reste pas moins lié au présent, à travers ce qui reste de lui : des racines, des bûches, une statue de femme sculptée dans son bois, et les deux êtres qui ont commencé à s'aimer grâce à lui...Comment « fonctionne » un arbre ? De quoi se compose sa conscience, de quelle manière agit-il sur son environnement ? Son récit posthume nous fait voir le monde, la nature et les hommes d'une manière nouvelle, par le biais d une pensée végétale qui évolue au rythme d'un véritable suspense.Captivant, drôle et poignant, le Journal intime d'un arbre apporte une réponse inédite à une question universelle : quelle est, pour un arbre comme pour un être humain, la meilleure façon de ne pas mourir ?

Je me suis régalée!

Publicité
27 février 2012

Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates de Annie Barrows, Mary Ann Shaffer

Si vous aimez retrouver une de ces familles d’adoption baroque et tendre, qui ne vous lâche plus, alors ce livre est pour vous.  Moyennant quelques efforts  pour entrer dans cet échange épistolaire, l’histoire vous capte rapidement sur fond d’Occupation nazie pendant la seconde guerre mondiale. L’île de Guernesey constitue un microcosme où l’on retrouve au quotidien  des  héros anonymes, d’autres  beaucoup  moins estimables, sous une plume vive et moqueuse. Comme indiqué dans le titre,  la littérature est un prétexte, initialement  ces rencontres « littéraires » et secrètes  rassemblaient  quelques habitants affamés   (autour d’un bon vrai cochon clandestin). Nourricière, cette lecture  ne se prend jamais au sérieux mais  assure une fonction vitale: un fermier s’est épris des œuvres d’un essayiste anglais du 19ème, son voisin a jeté son seul dévolu sur les écrits de Sénèque…Le tout est revisité avec humour et simplicité, en filigrane, la  petite communauté n’en vit pas moins son lot d’aventures  tragiques ou… romantiques.  Je n’ai pu m’empêcher de faire le rapprochement avec le petit monde « des Déferlantes », l’insularité, dans ce livre aussi, est un privilège, celui d’une  grande famille, avec du rire, des larmes et une petite brise de mer qui vous rend nostalgique en fermant  ce petit récit fort bien  ficelé, à la hauteur de son titre. Savoureux.

 

J'ai lu ou plutôt écouté en audio livre...ce qui m'a permis de patienter sur la première partie du livre et de ne pas abandonner...la deuxième partie m'a captivée !

26 février 2012

Le rêve de la grenouille de Elise Fischer

La Route, c'est un drôle d'univers, quelque part entre Nancy et campagne, les demeures bourgeoises et les commerces d'un côté, les maisons populaires et les lavoirs de l'autre, une gare de triage à un bout, la brasserie de Champigneulles en face. Mais La Route, c'est avant tout le paradis de Lise, « la Grenouille », qui grandit là, dans l'amour des siens, très modestes, tiraillée entre une mère fantasque et une grand-mère autoritaire. Les mystères de la vie interpellent la fillette sans cesse à l'affût d'expériences, de mots savants et de révélations à propos d'une lointaine tante paternelle, tellement exotique, car « russe ».

Une décennie d'enfance drôle, douce et colorée, d'ou émergent de savoureux portraits au féminin et un formidable appétit de vivre.

J'ai aimé ce livre très simple, attachant ( à prendre en bibliothèque)

25 février 2012

Clin d'oeil à la fatigue

Vous me dites, Monsieur, que j’ai mauvaise mine,
Qu’avec cette vie que je mène, je me ruine,
Que l’on ne gagne rien à trop se prodiguer,
Vous me dites enfin que je suis fatigué.

Oui, monsieur, je suis fatigué et je m’en flatte !
J’ai tout de fatigué, la voix, le cœur, la rate.
Je m’endors épuisé, je me réveille las…
Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m’en soucie pas !

Ou quand je m’en soucie, je me ridiculise !
La fatigue souvent n’est qu’une vantardise…
On est jamais aussi fatigué que l’on croit !
Et quand cela serait, n’en a-t-on pas le droit ?

Je ne vous parle pas de sombres lassitudes
Qu’on a, lorsque le corps harassé d’habitudes
N'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons…
Lorsqu’on a fait de soi son unique horizon.

Lorsqu’on n’a rien à perdre, à vaincre ou à défendre,
Cette fatigue-là est mauvaise à entendre.
Elle fait le front lourd, l’œil morne, le dos rond
Et vous donne l’aspect d’un vivant moribond.

Mais se sentir plier sous le poids formidable
Des vies dont un beau jour on s’est fait responsable,
Savoir qu’on a des joies ou des pleurs dans ses mains,
Savoir qu’on est l’outil, qu’on est le lendemain.

Savoir qu’on est le chef, savoir qu’on est la source,
Aider une existence à continuer sa course,
Et pour cela se battre à s’en user le cœur
Cette fatigue là, Monsieur, c’est du bonheur !

Et sûr qu’à chaque pas, à chaque assaut qu’on livre
On va aider un être à vivre ou à survivre ;
Et sûr qu’on est la route et le port et le gué,
Où prendrait-on le droit d’être fatigué ?

Ceux qui font de leur vie une belle aventure
Marquent chaque victoire, en creux, sur leur figure !
Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
Parmi tant d’autres creux, il passe inaperçu.

La fatigue, Monsieur, c’est un prix toujours juste ;
C’est le prix d’une journée d’efforts et de luttes ;
C’est le prix d’un labeur, d’un mur ou d’un exploit ;
Non pas le prix qu’on paie mais celui qu’on reçoit.

C’est le prix d’un travail, d’une journée remplie
C’est la preuve, Monsieur, qu’on marche avec la vie,
Quand je rentre la nuit et que ma maison dort,
J’écoute les sommeils et, là, je me sens fort !

Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance
Et ma fatigue alors est une récompense.
Et vous me conseillez d’aller me reposer ?
Mais si j’acceptais là ce que vous proposez,
Si je m’abandonnais à votre douce intrigue,
Mais je mourrais, Monsieur, tristement, de fatigue !!!

 

Source: Robert Lamoureux...www.lespasseurs.com

 

20 février 2012

Pensée

"L'amour, c'est quand on rencontre
quelqu'un qui vous donne de vos nouvelles"

(André Breton)

Publicité
13 février 2012

mon stylo n'en fait qu'à sa tête

J’aime mon quatre couleurs
Ecrire en arc en ciel
Que du bonheur…
Le rouge se croit toujours prioritaire
Je l’ai mis au vert, vacances bien méritées
Le vert de rage a viré au rouge
Sanguin le bougre
Le bleu s’en est mêlé
Roué de coups
Couvert de bleus
L’œil au beurre noir
Le noir a jalousé….grave
Et voilà qu’il écrit gris
Punition collective
J’active le clavier de mon ordi
Pour mon prochain texte
Aux impromptus.

 

consigne: mon stylo n'en fait qu'à sa tête

 

12 février 2012

Eux, sur la photo de Héléne Gesten

 
Une petite annonce dans un journal comme une bouteille à la mer. Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte lorsqu'elle avait trois ans. Ses indices : deux noms et une photographie retrouvée dans des papiers de famille, qui montre une jeune femme heureuse et insouciante, entourée de deux hommes qu'Hélène ne connaît pas. Une réponse arrive : Stéphane, un scientifique vivant en Angleterre, a reconnu son père. Commence alors une longue correspondance, parsemée d'indices, d'abord ténus, puis plus troublants. Patiemment, Hélène et Stéphane remontent le temps, dépouillant leurs archives familiales, scrutant des photographies, cherchant dans leur mémoire. Peu à peu, les histoires se recoupent, se répondent, formant un récit différent de ce qu'on leur avait dit. Et leurs découvertes, inattendues, questionnent à leur tour le regard qu'ils portaient sur leur famille, leur enfance, leur propre vie. Avec Eux sur la photo, Hélène Gestern nous livre une magnifique réflexion sur le secret de famille et la mémoire particulière que fixe la photographie. Elle suggère que le dévoilement d'éléments inconnus, la résolution d'énigmes posées par le passé ne suffisent pas : ce qui compte, c'est la manière dont nous les comprenons et dont nous acceptons qu'ils modifient, ou pas, ce que nous sommes. (evene)
 
Secret de famille et photos...tous les ingrédients pour me faire adorer ce livre !
 
 
 
 
11 février 2012

Einstein

Chez moi, j’ai bien mieux qu’Einstein
Manu, petit autiste qui compte
Bien plus vite que la lumière
Et qui compte encore plus pour nous.

 Consigne: Einstein habite chez moi racontez
Ce texte n'est pas autobiographique.

Sur le sujet de l'autisme j'ai lu un superbe roman de Mark Haddon:
Le bizarre incident du chien pendant la nuit.
Je vous le conseille vivement  ( il se trouve en format poche)

9 février 2012

Philosophons!

Il arriva que le feu prit dans les coulisses d'un théâtre.
Le bouffon vint en avertir le public.
On pensa qu'il faisait de l'esprit et on applaudit ;
il insista ; on rit de plus belle.
C'est ainsi, je pense, que périra le monde :
dans la joie générale des gens spirituels qui croiront à une farce.
Sören Kierkegaard
29 janvier 2012

Zodiaque

La femme capricorne a du ressort
Mais elle peut s’effondrer au bord du ravin
La femme capricorne est têtue et obstinée
Et elle peut redresser la tête d’un bond hors du gouffre…

consigne: description brève d'un signe du zodiaque et prévisions pour la semaine

Publicité
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 140 123
Bribes de mots
Albums Photos
Derniers commentaires
Publicité