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Bribes de mots

21 avril 2012

L'île ....

L’île suppose d’autres îles
Je savoure la mienne
Baignant dans un flot de vanille
Entourée d’un brin de chocolat fondant
Dominée d’un croustillant de caramel
Mais deux îles flottantes d’affilée
Ce serait bien déraisonnable…
Quoique…….

 

consigne : 

Dans "l’Intention poétique", Édouard Glissant affirme : « L’île suppose, d’autres îles. » « Nous sommes faits par le monde que nous faisons et que nous frayons, modelés par les lointains qui nous portent et qui nous croisent. Car c'est la diversité qui nous protège et, s'il se trouve, nous perpétue. »Nous vous invitons à compléter cette affirmation « l’île suppose d’autres îles » en la faisant vôtre à travers un texte qui viendra naturellement y faire écho.

 

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17 avril 2012

les solitudes de Anne Bragance

Une femme regarde un homme qui regarde la télévision. Il s'appelle Grégoire et passe ses journées, de l'autre côté de la rue, à s'empiffrer, assis dans un fauteuil face à ses écrans. Elle s'appelle Pénèle et, parce qu'elle est seule, parce qu'elle s'ennuie, elle observe son étrange voisin avec une curiosité qui bientôt devient intérêt obsédant. Dès lors qu'elle fait de Grégoire le centre de sa vie, Pénèle l'espionne du matin au soir et se donne pour mission d'assurer le salut de cet homme prisonnier de sa geôle d'images et enkysté dans ses rituels solitaires. Emportée par sa passion naïve, elle va concevoir un projet merveilleux afin d'atteindre son objectif. Mais chacun sait que le Mal s'amuse parfois à travailler dans le camp du Bien.

Je ne regrette pas d'avoir lu...je suis une fan de l'auteure...mais je suis perplexe....où peut mener l'excès, où peut emporter la solitude? à partir de quel moment cela devient improbable? bref c'est excellent et très perturbant en même temps !

15 avril 2012

pensées

Changer n'est pas devenir quelqu'un d'autre,
c'est reconnaître qui l'on est... et l'accepter.

L'herbe est toujours plus verte chez les autres...
jusqu'à ce qu'on découvre que c'est du gazon artificiel.

Jacques Salomé

14 avril 2012

Méditation des sons

Portez votre attention aux sons de la nature, nombreux et subtils: le bruissement des feuilles au vent, les gouttes de pluie qui tombent, le bourdonnement des insectes, le premier chant des oiseaux à l'aube. donnez vous complètement à l'écoute. par delà les sons, il se passe quelque chose de plus grand: ce sacré, la pensée ne peut le saisir.

Eckhart Tolle - l'art du calme intérieur.

Une belle expérience! comme dans la vie de tous les jours certains sons ou bruits nous touchent particulièrement et d'autres nous insupportent!

13 avril 2012

Léna de Virginie Deloffre

Léna est née dans le Grand Nord sibérien, elle aime plus que tout la brume, la neige, l'attente et l'immobilité qui n'ont ni couleurs ni frontières. Son mari Vassia, pilote dans l'armée de l'air, n'a qu'un rêve, poursuivre la grande épopée soviétique de l'espace dont Gagarine fut le héros et qui reste l'immense fierté du peuple russe. Comment acclimater leur nature profonde, leurs sentiments et leur vision du monde si différents en ces temps incertains de la perestroïka qui voit s'effondrer leur univers ? Un étonnant premier roman où tout est dit de l'âme russe, paysans dans leurs kolkhozes, exilés dans la taïga, citadins entassés dans leurs appartements communautaires, qui tous ont pour ligne d'horizon l'envol et la conquête spatiale comme un Eldorado collectif et puissant.        (Decitre)

Encore un livre que j'ai lu dans un souffle...une écriture que j'ai aimé, des personnages auxquels je me suis attachée, un très beau livre.

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7 avril 2012

Black bazar de Alan Mabanckou

Originaire du Congo, résidant à Paris depuis une quinzaine d'années, amoureux des cols italiens à trois boutons et des chaussures Weston, le narrateur est une sorte de dandy africain qui voit son existence basculer du jour au lendemain lorsque sa compagne le quitte pour suivre un compatriote qui joue du tam-tam dans un groupe qui n'est pas connu en France, 'y compris à Monaco et en Corse'. Il partage désormais son temps entre sa machine à écrire et le Jip's, un bar du 1er arrondissement fréquenté par la plupart de ses amis, personnages truculents aux noms inoubliables. Tous pensent qu'il s'est mis à l'écriture pour noyer son chagrin et exprimer sa colère. En réalité, c'est le journal d'un homme révolté qu'il entreprend d'écrire, croquant la folie du monde qui l'entoure.

Livre audio que j'ai écouté avec énormément de plaisir, c'est truffé de références, d'anecdoctes, c'est drôle pour dire des choses très sérieuses, un excellent moment.

mais peut être que le fait d'être restée une année au "grand congo" m'a rendu ce livre encore plus sympa!

5 avril 2012

pensées en vrac

Qui prétend être aimé
ne doit pas négliger
d'être aimable

 Je  suis imparfait
Tu es imparfait
C'est parfait

le pessimisme est d'humeur
l'optimisme est de volonté

31 mars 2012

Les séparées de Kéthévane Davrichewy

Quand s'ouvre le roman, le 10 mai 1981, Alice et Cécile ont seize ans. Trente ans plus tard, celles qui depuis l'enfance ne se quittaient pas se sont perdues. Alice, installée dans un café, laisse vagabonder son esprit, tentant inlassablement, au fil des réflexions et des souvenirs, de comprendre la raison de cette rupture amicale, que réactivent d'autres chagrins. Plongée dans un semi-coma, Cécile, elle, écrit dans sa tête des lettres imaginaires à Alice. Tissant en une double trame les décennies écoulées, les voix des deux jeunes femme déroulent le fil de leur histoire. Depuis leur rencontre, elles ont tout partagé : leurs premiers émois amoureux, leurs familles, leur passion pour la littérature, la bande-son et les grands moments des 'années Mitterrand '. Elles ont même rêvé à un avenir professionnel commun. Si, de cette amitié fusionnelle, Kéthévane Davrichewy excelle à évoquer les élans et la joie, si les portraits de ceux qu'Alice et Cécile ont aimés illuminent son livre, elle écrit aussi très subtilement sur la complexité des sentiments. Croisant les points de vue de ses deux narratrices, et comme à leur insu, elle laisse affleurer au fil des pages les failles, les malentendus et les secrets dont va se nourrir l'inévitable désamour. Car c'est tout simplement de la perte et de la fin de l'enfance qu'il s'agit dans ce roman à deux voix qui sonne si juste.

Un coup de coeur ! une écriture comme je les aime, de la nostalgie, des personnages sensibles, à lire absolument!

31 mars 2012

Petite voix de Eileen Caddy

 

Ce qui est au fond de toi se reflète à l'extérieur.

Quand il y aura ordre, harmonie, beauté et paix en toi, cela se reflètera dans tout ce que tu fais, dis et penses. Tandis que s'il y a confusion, désordre et disharmonie en toi, cela ne peut être caché et cela se reflètera dans toute ta vie et ta façon de vivre. Lorsque le changement se produit, il doit venir de l'intérieur et aller vers l'extérieur. De cette manière, il sera durable, et rien ne pourra le déséquilibrer.  Ne t'installe pas confortablement en comptant que ta vie change, mais mets-toi au travail et fais quelque chose en ce sens. Tu peux commencer dès maintenant en travaillant sur ton propre état intérieur. Tu n'as pas à attendre que quelqu'un d'autre change; tu peux effectuer ton propre changement sans plus attendre. Rends grâce constamment de ce qu'il te soit possible de faire quelque chose pour cela sans que rien ne t'arrête.
Si quelque chose t'arrête, c'est en toi; tu es donc la personne qui peut y remédier.

28 mars 2012

A la manière de ....

Pour faire le modèle d’un jacquard

 Peindre d’abord une multitude de mailles
Avec un esprit ouvert
Peindre ensuite
Quelque chose de joli
Quelque chose de simple
Quelque chose de beau
Quelque chose d’utile
Pour entrelacer les laines
Placer ensuite les pelotes contre
Les aiguilles
Dans un raglan
Dans un pompon
Ou dans un dégradé de tons
Se cacher derrière l’incertitude
Sans rien dire
Sans bouger
Parfois, l’idée créatrice arrive vite
Mais elle peut aussi mettre de longues errances
D’aiguillées perdues, égarées
Avant de se décider
Ne pas se décourager
Attendre
Attendre s’il le faut pendant des rangées et des rangées
La maille trop lâche ou la maille trop  serrée de devant
De derrière
N’ayant aucun intérêt à se chevaucher
Avec la peur de l’inévitable maille perdue
Quand arrive le jacquard attendu
S’il arrive
Observer la plus profonde attention
Attendre que la complexité du dessin entre dans la mémoire saturée
Fermer doucement la porte des désillusions
Avec l’envie de réussir puis
Effacer un à un tous les ratages
En ayant soin de ne toucher aucun des
Motifs de la réalisation naissante .

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