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Bribes de mots

26 mai 2013

Dans la lumière des saisons de Chales Juliet

Quatre saisons. Quatre lettres adressées à l’amie lointaine.
Jour de printemps. Il marche dans les vignes, les bois, alors qu’un poème se compose dans sa tête. Ce texte parle de l’avidité de vivre. De l’attente. L’attente de ce qu’aucun mot ne saurait nommer.
Nuit d’un été torride. Naguère, un enfant s’était enfoncé dans la forêt à la recherche de trois hêtres immenses. Il ne les avait pas trouvés, mais il avait vécu quelques minutes inoubliables près d’une source. Autre parcours : celui de l’aventure intérieure, avec ses aléas, ses angoisses, ses découvertes, et instamment espérée, ardemment attendue, cette seconde naissance qui permet enfin de consentir à la vie.
Journée d’automne et de balade sur les collines dans la douce et déclinante lumière de la saison préférée. Elle fait songer à un autre automne. Celui d’une existence. Celui qu’éclaire et enrichit la plénitude de la maturité.
Après-midi d’hiver. La neige. Les oiseaux. Le profond silence. Une totale passivité. Le plus enfoui affleure et la main note. Des instants d’abandon, de lentes dérives. Une parole nue. Celle qui sécrète le murmure de l’intime.

( pol editeur)

Superbe ! poétique...pas de mots pour dire des sensations uniques !

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4 mai 2013

Profanes de Jeanne Benameur

Ancien chirurgien du coeur, il y a longtemps qu'Octave Lassalle n'opère plus, qu'il ne sauve plus de vies. A quatre-vingt-dix ans, bien qu'il n'ait encore besoin de personne, Octave anticipe : il se compose une 'équipe'. Comme avant autour de la table d'opération, mais cette fois-ci, c'est sa propre peau qu'il sauve. C'est sur ses 'derniers temps 'qu'il veut faire donner la lumière. Après petite annonce et casting en bonne et due forme, comme un ballet, s'organise bientôt autour de lui, dans sa grande et belle et vide demeure, le découpage des journées, chaque tranche confiée à un 'accompagnateur' soigneusement choisi.
A Marc Mazetti au silencieux passé, le matin pour la toilette et à l'entretien du jardin. Hélène Avèle, qui prend le relais après le déjeuner, lui lira les nouvelles du monde. A elle, artiste peintre, Octave réserve une commande bien précise. Vient ensuite l'heure de préparer le dîner : c'est celle de Yolande Grange, ses pieds sur terre et sa précieuse vigueur. La nuit est confiée à la jeune Béatrice Benoît, impressionnable et gracieuse élève infirmière.
Au service d'Octave et de son mystérieux projet, chacun trimbale pourtant ses ombres et ses blessures, et chaque blessure est un écho. Mais en chacun, Octave a 'flairé le terreau d'une histoire', et chacun, aussi, va faire une place à l'autre, ouvrant ainsi le champ des possibles, dans une simplicité nue et invincible.

Un coup de coeur, l'écriture est belle, les sujets graves et pourtant plein d'espérances et de vie, une émotion juste, un superbe moment de lecture. J'avais déjà beaucoup aimé les insurrestions singulières.

25 avril 2013

Pensée

La seule chose promise d'avance à l'échec,
est celle que l'on ne tente pas

Paul-Emile Victor

24 avril 2013

Pensée

Un arbre qu'on abat fait beaucoup de bruit,
mais toute une forêt en train de germer
n'en fait aucun

Gandhi

Les progrès sont souvent discrets
ne vous fiez pas aux apparences.

21 avril 2013

Un homme effacé d'Alexandre Postel

Damien North est professeur de philosophie dans une université cossue. Veuf, il mène une vie triste et solitaire. Mais un jour, il est embarqué par la police qui l'accuse d'avoir téléchargé sur son ordinateur des images provenant d'un réseau pédophile... L'affaire fait grand bruit, d'autant que Damien est le petit-fils d'Axel North, figure politique historique. L'inculpé a beau se savoir innocent, chacun se souvient d'un geste, d'une parole qui, interprétés à la lumière de la terrible accusation, deviennent autant de preuves à charge.
Même une banale photo de sa nièce, unique enfant de son entourage, ouvre un gouffre d'horribles suppositions. Le terrible engrenage commence tout juste à se mettre en marche. Alexandre Postel décrit avec acuité la farce des conventions sociales, les masques affables sous lesquels se cachent le pouvoir, la jalousie ou le désir de nuire - et les dérives inquiétantes d'une société fascinée par les images.

Excellent ! ce livre donne à réfléchir ... internet et ses images, leur utilisation, la solitude humaine et la fragilité de chacun, le regard des autres etc.... A lire!

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20 avril 2013

Pensée

Le destin bat les cartes
mais c'est nous qui les jouons

15 avril 2013

Dans tes pas de Guillaume de Fontclare

 

« Un matin, mon meilleur ami s'’est donné la mort, sans s’expliquer ni s’'être lamenté. Il a déposé ses deux filles devant l'’école, il a rejoint l'’immeuble du bureau où il travaillait, il a garé sa voiture, il est entré dans le hall, il a pris l’a'scenseur jusqu'’au cinquième, l'’étage en travaux où il n'’y avait personne, il a déposé sa veste sur le dossier d'’une chaise, il a poussé une table sous une fenêtre qu'’il a ouverte, il est monté sur la table et il a sauté, sans un cri. Et comme c’était un garçon solide, il n’'est pas mort tout de suite, il nous a laissé croire quelques heures qu’'il allait se remettre, et qu'’il pourrait nous expliquer ce que nous avions raté. Mais non, il est mort et nous ne saurons pas d’'où lui venait cette grande résolution à fuir.
Moi, cela fait dix ans que je n’'en finis plus de me déliter dans un corps rongé par une maladie dont on ne sait rien, ou si peu. Je perds la marche comme j’ai perdu tant d’'autres choses : la finesse de préhension et la précision du geste, la possibilité de courir, la capacité à me mouvoir librement et sans contrainte.
Pourquoi Serge a-t-il choisi de mourir ? Pourquoi ai-je choisi de vivre coûte que coûte ? » G. de F.

Un petit livre qui se lit en une soirée, qui est d'une force incroyable, très bien écrit, questionnant...le mystère de l'autre, de l'ami, de soi...

6 avril 2013

Cliseclic et le printemps!

avec le printemps... Cliseclic se réveille !

par ici !

6 avril 2013

Je vais mieux de David Foenkinos

Un jour, je me suis réveillé avec une inexplicable douleur dans le dos. Je pensais que cela passerait, mais non.J'ai tout essayé...J'ai été tour à tour inquiet, désespéré, tenté par le paranormal. Ma vie a commencé à partir dans tous les sens.J'ai eu des problèmes au travail, dans mon couple, avec mes parents, avec mes enfants. Je ne savais plus que faire pour aller mieux... Et puis, j'ai fini par comprendre.

Un coup de coeur pour ce livre, la finesse de l'écriture, deux thèmes qui me touchent toujours, les blessures de l'enfance et leur récurrence, le corps messager de notre âme, de notre"être".

1 avril 2013

Pensée...

Nul n'est responsable de la tête qu'il a
mais de celle qu'il fait.

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