Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Bribes de mots
14 octobre 2018

Asta de Jon Kalman Stefansson

Reykjavik, au début des années 50. Sigvaldi et Helga décident de nommer leur deuxième fille Ásta, d’après une grande héroïne de la littérature islandaise. Un prénom signifiant – à une lettre près – amour en islandais qui ne peut que porter chance à leur fille… Des années plus tard, Sigvaldi tombe d’une échelle et se remémore toute son existence : il n’a pas été un père à la hauteur, et la vie d’Ásta n’a pas tenu cette promesse de bonheur.

Jón Kalman Stefánsson enjambe les époques et les pays pour nous raconter l’'urgence autant que l'’impossibilité d’'aimer. À travers l’'histoire de Sigvaldi et d’'Helga puis, une génération plus tard, celle d'’Ásta et de Jósef, il nous offre un superbe roman, lyrique et charnel, sur des sentiments plus grands que nous, et des vies qui s’'enlisent malgré notre inlassable quête du bonheur. (babelio)

J'ai adoré parce que j'aime cet auteur, l'atmosphère de tous ses romans, l'Islande...
Les personnages sont plus qu'attachants même si tout est triste.....

Pour en savoir plus cliquez   ICI

Publicité
30 septembre 2018

La révolte de Clara Dupont-Monod

Richard Coeur de Lion raconte l'histoire de sa mère, Aliénor d'Aquitaine. Lorsque la reine décide de convaincre ses enfants de se retourner contre leur père, le roi d'Angleterre, l'héritier du trône se retrouve déchiré entre l'adoration qu'il éprouve pour sa mère et sa loyauté envers son père.

Un excellent livre ! (enfin ! j'ai l'impression de beaucoup lire... sans trouver de perles rares ! peut être un phénomène de rentrée littéraire !) j'ai vraiment aimé !

Pour en savoir plus cliquez  ICI

29 septembre 2018

Un monde à portée de main de Maylis de Kérangal

Paula s’'avance lentement vers les plaques de marbre, pose sa paume à plat sur la paroi, mais au lieu du froid glacial de la pierre, c’'est le grain de la peinture qu’elle éprouve. Elle s’'approche tout près, regarde : c’'est bien une image. Étonnée, elle se tourne vers les boiseries et recommence, recule puis avance, touche, comme si elle jouait à faire disparaître puis à faire revenir l’illusion initiale, progresse le long du mur, de plus en plus troublée tandis qu’'elle passe les colonnes de pierre, les arches sculptées, les chapiteaux et les moulures, les stucs, atteint la fenêtre, prête à se pencher au-dehors, certaine qu’'un autre monde se tient là, juste derrière, à portée de main, et partout son tâtonnement lui renvoie de la peinture. Une fois parvenue devant la mésange arrêtée sur sa branche, elle s'’immobilise, allonge le bras dans l’aube rose, glisse ses doigts entre les plumes de l’oiseau, et tend l’'oreille dans le feuillage.

C'est très bien écrit, mais j'ai trouvé "terne" , je ne me suis pas ennuyé mais presque !
Est ce parce que ce livre a été partout encensé par la presse ? et que je m'attendais à mieux ?
Le sujet? les trompe l'oeil et Lascaux ? bref ... vous me direz !

Pour en savoir plus cliquez  ICI

28 septembre 2018

La formule préférèe du professeur de Yoko Ogawa

Une aide-ménagère est embauchée chez un ancien mathématicien, un homme d'une soixantaine d'années dont la carrière a été brutalement interrompue par un accident de voiture, catastrophe qui a réduit l'autonomie de sa mémoire à quatre-vingts minutes. Chaque matin en arrivant chez lui, la jeune femme doit de nouveau se présenter - le professeur oublie son existence d'un jour à l'autre - mais c'est avec beaucoup de patience, de gentillesse et d'attention qu'elle gagne sa confiance et, à sa demande, lui présente son fils âgé de dix ans. Commence alors entre eux une magnifique relation. Le petit garçon et sa mère vont non seulement partager avec le vieil amnésique sa passion pour le base-ball, mais aussi et surtout appréhender la magie des chiffres, comprendre le véritable enjeu des mathématiques et découvrir la formule préférée du professeur...

J'ai adoré ! mais j'aime toujours les auteurs japonais !

Pour en savoir plus cliquez  ICI

27 septembre 2018

Maternités de Françoise Guérin

« On t'a dit qu'il fallait parler aux bébés, qu'au petit d'homme le langage est aussi vital que le lait. Mais tu n'as rien à lui dire. La parole en toi s'est depuis longtemps asséchée. Alors tu l'abreuves de lait faute de trouver les mots. Et pour rencontrer ton enfant, te voilà contrainte de sonder les sources arides de ta propre existence. »

Dérangeant, tendu, le roman de Françoise Guérin, psychologue clinicienne, spécialiste du lien parent-bébé, brise le dernier tabou : la maternité comme accomplissement de la féminité.

Waouh ...quel livre ! j'ai adoré bien sur , mais accrochez vous bien ! c'est comme une évidence que donner de l'amour que l'on a pas reçu c'est juste impossible ! A lire !

Pour en savoir plus cliquez  ICI

Publicité
26 septembre 2018

Avec toutes mes sympathies de Olivia de Lamberterie

Les mots des autres m’'ont nourrie, portée, infusé leur énergie et leurs émotions. Jusqu’'à la mort de mon frère, le 14 octobre 2015 à Montréal, je ne voyais pas la nécessité d’'écrire. Le suicide d’'Alex m'’a transpercée de chagrin, m’'a mise aussi dans une colère folle. Parce qu’'un suicide, c’'est la double peine, la violence de la disparition génère un silence gêné qui prend toute la place, empêchant même de se souvenir des jours heureux.
Moi, je ne voulais pas me taire.
Alex était un être flamboyant, il a eu une existence belle, pleine, passionnante, aimante et aimée. Il s’'est battu contre la mélancolie, elle a gagné. Raconter son courage, dire le bonheur que j’'ai eu de l’'avoir comme frère, m’a semblé vital. Je ne voulais ni faire mon deuil ni céder à la désolation. Je désirais inventer une manière joyeuse d’'être triste.

C'est bien écrit, de belles réflexions , mais j'ai du mal à comprendre pourquoi publier un livre aussi personnel.
bref, si cela vous intéresse de tout savoir de son frère et de sa douleur à elle, à la mort de ce dernier ...
Lisez ce livre !
25 septembre 2018

Nuit sur la neige de Laurence Cossé

Septembre 1935. Robin sort de l'adolescence. Il est né après la mort de son père, comme de nombreux enfants de sa génération, venus au monde pendant la Grande Guerre. La vie politique est alors particulièrement violente en France, tant sur le plan intérieur que dans l'ordre international. Mais, à dix-huit ans, qui n'accorde pas plus d'importance à ses tourments intimes qu'à l'actualité collective ? En la personne d'un de ses camarades de classe préparatoire, Robin découvre que l'amitié est un des noms de l'amour, autrement dit de l'inquiétude. Conrad est la séduction même et l'énigme incarnée. En avril 1936, alors que la tension politique est à son comble, tous les deux vont skier dans un vieux et pauvre village de Haute Tarentaise du nom de Val-d'Isère, dont quelques visionnaires imaginent qu'il pourrait devenir une grande station de ski alpin. Les six jours qu'ils y passent marqueront Robin à vie. Son existence entière va être éblouie par une jeune fille.

J'ai aimé l'écriture, superbe, 
J'ai aimé l'atmosphère feutrée, l'ambiance, 

A lire ! pour en savoir plus cliquez  ICI

24 septembre 2018

Tenir jusqu'à l'aube de Carole Fives

Une jeune mère célibataire s'occupe de son fils de deux ans. Du matin au soir, sans crèche, sans famille à proximité, sans budget pour une baby-sitter, ils vivent une relation fusionnelle. Pour échapper à l'étouffement, la mère s'autorise à fuguer certaines nuits. À quelques mètres de l'appartement d'abord, puis toujours un peu plus loin, toujours un peu plus tard, à la poursuite d'un semblant de légèreté.
Comme la chèvre de Monsieur Seguin, elle tire sur la corde, mais pour combien de temps encore?
On retrouve, dans ce nouveau livre, l'écriture vive et le regard aiguisé de Carole Fives, fine portraitiste de la famille contemporaine.

Un superbe livre ! Un livre qui interroge , qui fait vivre des émotions .... et à Lyon !

Pour en savoir plus cliquez  ICI

23 septembre 2018

Là où les chiens aboient par la queue d'Estelle-Sarah Bulle

Dans la famille Ezéchiel, c'est Antoine qui mène le jeu. Avec son "nom de savane", choisi pour embrouiller les mauvais esprits, les croyances baroques et son sens aigu de l'indépendance, elle est la plus indomptable de la fratrie. Ni Lucinde ni petit frère ne sont jamais parvenus à lui tenir tête. Mais sa mémoire est comme une mine d'or. En jaillissent mille souvenirs-pépites que la nièce, une jeune femme née en banlieue parisienne et tiraillée par son identité métisse, recueille avidement. Au fil des conversations, Antoine fait revivre pour elle l'histoire familiale qui épouse celle de la Guadeloupe depuis les années 50: l'enfance au fin fond de la campagne, les splendeurs et les taudis de Pointe-à-Pitre, le commerce en mer des Caraïbes, l'irruption du roi béton, la poésie piquante du créole, et l'inéluctable exil vers la Métropole…..

J'ai adoré ! j'ai beaucoup appris sur la Guadeloupe, des personnages attachants ! 

Pour en savoir plus cliquez ICI

26 août 2018

Mon frère de Daniel Pennac

«Je ne sais rien de mon frère mort si ce n’est que je l’ai aimé. Il me manque comme personne mais je ne sais pas qui j’ai perdu. J’ai perdu le bonheur de sa compagnie, la gratuité de son affection, la sérénité de ses jugements, la complicité de son humour, la paix. J’ai perdu ce qui restait de douceur au monde. Mais qui ai-je perdu?»
Daniel Pennac. (Babelio) voir ICI

Un très beau livre que je vous conseille !

Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 30 40 > >>
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 140 123
Bribes de mots
Albums Photos
Derniers commentaires
Publicité