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Bribes de mots
26 septembre 2010

Merci Mamette

Merci d’être là avec nous
Merci pour hier, aujourd’hui, demain
Merci pour le passé, le présent et l’avenir

Mamette, tu es notre pilier à tous,
Même si parfois l’équilibre est fragile.
Enfants tu nous donnais la main,
Aujourd’hui nous t’offrons notre bras.

Mamette, tu es notre mémoire
Bien souvent le présent
Te renvoie au passé
Et ravivent tes souvenirs d’enfant
Parfois je te découvre  mais aussi mamé, papé
Tes frères, sous un jour différent
Quand tu me racontes des anecdotes
De ce temps là.

Mamette, tu es notre lien, notre pivot
Tu nous donnes des nouvelles de chacun
Tu diffuses les informations
Tu ne manques jamais une occasion
De nous réunir par 2, par 4, par 6 ou plus
Autour d’un repas, d’un café, d’un goûter,
Et tout plein de M&Ms

Mamette, tu es notre mamette idéale
Quelle chance pour tes enfants, tes petits
Et arrière petits enfants
Que tu sois là avec nous
Pour partager ces moments de bonheur.

Mamette,  tu es tout pour nous
Parce que être est l’essentiel
l’essence même de la vie.

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7 juillet 2010

Trop

J’ai pensé que

Souvent c’est trop

Trop original

Trop fade

Trop dans l’émotion

Trop rigide

Trop laxiste

Trop sectaire

Trop bourge

Trop de fric

Trop indifférent

Trop chic

Trop choc

Et je me suis dis

Comment accepter

L’autre tel qu’il est ?

7 juillet 2010

La vie

Un baptême, trois mariages

Ça bouge dans la famille

Et tout près…

La vie reprend un rythme

Plus doux, plus lent

Baignée de soleil

Et de souvenirs

Photos… la mémoire

Au fond du cœur

De belles émotions

Hier, j’ai ouvert un livre

Repris mes habitudes

Je me suis baladée sur vos blogs

Je me suis occupée de mes fleurs

J’ai pensé aux prochaines vacances

La vie va ….viva la vie !

15 mai 2010

Leçon de piano Suite, 2éme prof!

Coup de sonnette.

Elle arrive, chignon bien placé, sourire rivé aux lèvres, cartable cuir étroit pour partitions et méthode de solfège.

Jeudi d’enfer, jeudi pourri, prostrée au fond de la chambre, regard vide…absence…d’abord aux autres apprentis musiciens l’honneur de décliner leurs gammes.

Ne plus exister, roulée en boule sur le lit, pouce dans la bouche,

sourde, muette…ailleurs.

La porte s’ouvre, les pas résonnent. C’est mon tour.

Le temps ne s’est pas arrêté…

Maitriser les battements de ma rage. Se redresser, traverser le couloir, tête baissée, même pas bonjour.

Les portées valsent devant moi.

Chanter….nœud dans la gorge, chanter, oui mais que du faux, que du grave, du bourdon qui bourdonne à ses oreilles .Elle se fâche….on passe aux gammes… doigts qui courent en désordre sur le clavier, tout en vrac, pieds trop raides pour pédales trop loin, taper de plus en plus vite, de plus en plus fort des blanches, des noires, en rafales, en saccades et soudain pousser un hurlement, un déchirement.

Elle a eu peur, tant mieux. Affolée maman jaillit…

Punition…roulée en boule dans mon lit, pouce dans la bouche, endormie…ailleurs.

19 janvier 2010

Marie

Elle s’appelait marie
Fervente parpaillote
Fille de pasteur
Il ne lui restait que son chat
Elle était la sœur de François
L’ami fidèle de mes parents
Le parrain de ma sœur
Elle avait eu un chien
Genre berger à poil long
Qui la suivait partout
Dans sa vieille voiture
Il sentait trop mauvais
Elle ressemblait tellement
A son frère, tellement masculine
Qu’à sa fenêtre un jour
J’ai cru le revoir lui, ressuscité
Elle était bourrue, brute de forme
Avec un cœur gros comme ça
Elle avait travaillé dans le social
Elle avait des idées carrées
Un sale caractère, c’était sa force
Solitaire, unique en son genre
Elle avait tout donné  aux diaconesses
Même le cimetière familial à Gourguet
Dans lequel elle reposera avec ses parents
Elle disait souvent: c’est pas gâteau
Elle était à bout de souffle
Elle vivait seule avec son chat
La flamme a longtemps vacillé
Hier elle s’est éteinte
Je l’aimais bien

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11 janvier 2010

Boulevard de la croix rousse

Boulevard de la croix rousse

Dix janvier deux mille dix

Troisième étage sur deux niveaux

Quatre générations

Pas un seul absent

Chacun a fait la route

Bravé la neige

Les TGV en retard

Les autoroutes blanches

Les angoisses

Pour le simple plaisir

De se retrouver

Ensemble

C’est tout
Merci !

10 septembre 2009

Parce qu'elles agacent ...haïkus

          Un humain

Une mouche

        Dans la vaste chambre

Issa

14 juillet 2009

Tu te souviens...

Tu te souviens, papa, nous t’avions promis ….

Alors, nous avons préparé

Une très belle fête familiale

Cousins et cousines, tantes et oncles

Neveux et nièces, grands et petits, même tout-petits

Ils sont venus de près ou de loin, même de très loin

Ils étaient là….

Heureux de se retrouver ou même de faire connaissance,

De découvrir la nouvelle génération

De bavarder avec les plus anciens

A l’ombre des tilleuls

De partager des souvenirs,

De se raconter leur vie

Je leur ai retracé en images et en mots

Un peu de notre histoire à travers

Mes recherches généalogiques

J’ai tellement aimé être avec eux

Que je leur dis merci

D’être ce qu’ils sont

Chaleureux, accueillants, drôles

Farceurs, bienveillants, généreux

J’aurai aimé que ce temps là n’en finisse pas…

Maxime nous l’a si bien chanté, vous étiez avec Nous,

Bon papa et oncle Pierre.

17 mars 2009

Nos secrétaires

Mon secrétaire n’est que la pâle copie du secrétaire de ma sœur.

Le secrétaire de ma sœur est un meuble en bois de valeur hérité de je ne sais qui, avec ses tiroirs secrets, toujours attentivement ciré, tout en dignité. Mon secrétaire, copie rigoureuse en pin teinté a été commandé, sur mesure, à un artisan du quartier. Beau travail. Mesures respectées. Tiroirs moins secrets mais néanmoins secrets, je me demande pour qui d’ailleurs ! Dans notre chambre, l’harmonie est maintenue, proportions, couleur.

Mais voila le secrétaire de ma sœur est toujours impeccable, bien rangé, pas un papier de trop, déco délicate, petit bouquet de fleurs, dessus soigneusement dépoussiéré, tiroirs qui coulissent avec boutons d’époque, finesse du grain. En face, mon secrétaire déborde de paperasses en tout genre, cahiers, stylos, livres, à l’horizontale, à la verticale, toute pile s’effondre, s’entre mêle, les tiroirs sont blindés au maximum de choses inutiles mais indispensables, injetables, ils ne ferment que contraints et forcés. La légende familiale dit que si vous avez perdu quelque chose, il serait de bien de commencer les recherches par mon secrétaire. Si vous tentez d’ouvrir le rabattant, c’est à vos risques et périls….

Aujourd’hui encore, bien des années plus tard, le constat reste le même, mon secrétaire regorge de désordre, toujours fermé et de celui de ma sœur, toujours ouvert, émane la douceur d’une pièce de musée.

Mais si vous saviez comme je l’aime mon secrétaire !

Consigne du livre : écrire sa vie: parler d'un meuble de votre enfance, de votre vie

13 février 2009

Adieux

De deuil en deuil

De cercueil en cercueil

Je me recueille

J’accueille

Je cueille

Les feuilles

Tombées de l’arbre

Qui s’effeuille

D’aïeul en aïeul

Au seuil

Du temps qui passe

Nous dépasse

Nous chasse

Je vous embrasse

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