Le narrateur a été l'un des premiers médecins, dans un pays européen non précisé, à assister les personnes qui demandaient à mourir – clandestinement d'abord, puis plus ouvertement, à mesure qu'une certaine tolérance s'installait et que les lois s'adaptaient à la situation. Après avoir maîtrisé les techniques qui permettent aux hommes et aux femmes de quitter la vie sans souffrance et sans angoisse, il a découvert, au gré de son histoire personnelle, que cette assistance technique ne suffisait pas. Que l'accompagnement d'une personne qui a décidé de mettre fin à ses jours passe par une démarche personnelle plus profonde. Et que cet accompagnement, d'autres que les médecins peuvent l'assurer. Au moment où lui-même se retrouve en fin d'évolution d'une maladie mortelle, le narrateur raconte son histoire – et livre pour la première fois son secret – à un interlocuteur invisible et silencieux, choisi pour des raisons qui seront révélées à la toute fin du récit.
On se doute bien que toutes ces histoires de fin de vie, d’assistance à des malades sans espoir, qui en ont marre de n’être plus que des corps épuisés, le docteur Martin Winckler ne les a pas toutes inventées. Il en a vécu dans sa chair, dans sa tête, dans son âme, dans sa conscience.(...) Sinon le "roman" n’aurait pas cette force inaccoutumée qui émeut, dérange et interpelle.JDD - Bernard Pivot
Martin Winkler poursuit sa lutte contre une pratique médicale qui oublie l'être humain pour ne considérer que la maladie, j'ai été très touchée par ce livre comme je l'avais été par "le choeur des femmes"
enfin un brin d'humanité ....Merci de dire et redire que la médecine peut être autre. A lire et à relire !