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Bribes de mots
31 mars 2012

Les séparées de Kéthévane Davrichewy

Quand s'ouvre le roman, le 10 mai 1981, Alice et Cécile ont seize ans. Trente ans plus tard, celles qui depuis l'enfance ne se quittaient pas se sont perdues. Alice, installée dans un café, laisse vagabonder son esprit, tentant inlassablement, au fil des réflexions et des souvenirs, de comprendre la raison de cette rupture amicale, que réactivent d'autres chagrins. Plongée dans un semi-coma, Cécile, elle, écrit dans sa tête des lettres imaginaires à Alice. Tissant en une double trame les décennies écoulées, les voix des deux jeunes femme déroulent le fil de leur histoire. Depuis leur rencontre, elles ont tout partagé : leurs premiers émois amoureux, leurs familles, leur passion pour la littérature, la bande-son et les grands moments des 'années Mitterrand '. Elles ont même rêvé à un avenir professionnel commun. Si, de cette amitié fusionnelle, Kéthévane Davrichewy excelle à évoquer les élans et la joie, si les portraits de ceux qu'Alice et Cécile ont aimés illuminent son livre, elle écrit aussi très subtilement sur la complexité des sentiments. Croisant les points de vue de ses deux narratrices, et comme à leur insu, elle laisse affleurer au fil des pages les failles, les malentendus et les secrets dont va se nourrir l'inévitable désamour. Car c'est tout simplement de la perte et de la fin de l'enfance qu'il s'agit dans ce roman à deux voix qui sonne si juste.

Un coup de coeur ! une écriture comme je les aime, de la nostalgie, des personnages sensibles, à lire absolument!

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31 mars 2012

Petite voix de Eileen Caddy

 

Ce qui est au fond de toi se reflète à l'extérieur.

Quand il y aura ordre, harmonie, beauté et paix en toi, cela se reflètera dans tout ce que tu fais, dis et penses. Tandis que s'il y a confusion, désordre et disharmonie en toi, cela ne peut être caché et cela se reflètera dans toute ta vie et ta façon de vivre. Lorsque le changement se produit, il doit venir de l'intérieur et aller vers l'extérieur. De cette manière, il sera durable, et rien ne pourra le déséquilibrer.  Ne t'installe pas confortablement en comptant que ta vie change, mais mets-toi au travail et fais quelque chose en ce sens. Tu peux commencer dès maintenant en travaillant sur ton propre état intérieur. Tu n'as pas à attendre que quelqu'un d'autre change; tu peux effectuer ton propre changement sans plus attendre. Rends grâce constamment de ce qu'il te soit possible de faire quelque chose pour cela sans que rien ne t'arrête.
Si quelque chose t'arrête, c'est en toi; tu es donc la personne qui peut y remédier.

28 mars 2012

A la manière de ....

Pour faire le modèle d’un jacquard

 Peindre d’abord une multitude de mailles
Avec un esprit ouvert
Peindre ensuite
Quelque chose de joli
Quelque chose de simple
Quelque chose de beau
Quelque chose d’utile
Pour entrelacer les laines
Placer ensuite les pelotes contre
Les aiguilles
Dans un raglan
Dans un pompon
Ou dans un dégradé de tons
Se cacher derrière l’incertitude
Sans rien dire
Sans bouger
Parfois, l’idée créatrice arrive vite
Mais elle peut aussi mettre de longues errances
D’aiguillées perdues, égarées
Avant de se décider
Ne pas se décourager
Attendre
Attendre s’il le faut pendant des rangées et des rangées
La maille trop lâche ou la maille trop  serrée de devant
De derrière
N’ayant aucun intérêt à se chevaucher
Avec la peur de l’inévitable maille perdue
Quand arrive le jacquard attendu
S’il arrive
Observer la plus profonde attention
Attendre que la complexité du dessin entre dans la mémoire saturée
Fermer doucement la porte des désillusions
Avec l’envie de réussir puis
Effacer un à un tous les ratages
En ayant soin de ne toucher aucun des
Motifs de la réalisation naissante .

28 mars 2012

oulipo

pour la journée de la francophonie, j'ai participé à un atelier d'oulipo, j'ai écrit 2 textes avec consignes

Ce n’est pas sans hasard
Que ce matin là blafard
Sa seigneurie entra
La mine funèbre
Dans une agence
Bien nommée Zéphyr
Postulat sans appel
La marmite au couvercle
Bondissant était pleine
Il bouillonnait en rage
Les idées flottant dans le bouillon
C’est pour son valet, genre ours
Aussi collant que mielleux
A la mentalité grégaire,
Qui gazouillait en boucle
Autour de sa dame
Que  sa seigneurie recherchait
Séance tenante une poule.

 

consigne : 14 mots obligeatoires...soulignés

 

 

 

24 mars 2012

Changement d'heure

Une heure en plus
Une heure en moins
Qu’importe
Seul le temps présent
Compte et décompte
Les minutes de bonheur
Les minutes de rage
Le temps mortel
Le vivant du temps.

consigne : le changement d'heure

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23 mars 2012

Le printemps !

La fantaisie est un perpétuel printemps
Johann friedrich von schiller

Certains matins de printemps ont une fraîcheur de grenouille
Francis Dannemark

Ils peuvent tuer toutes les hirondelles, ils n’empêcheront pas la venue du printemps
Proverbe afghan

 Le printemps venu, la femelle du coucou , au lieu de construire un nid,
s'en va déposer ses oeufs dans les pendules.
 François Cavanna

 

19 mars 2012

L'IDIOT ET LE THÉOLOGIEN

Un conte zen qui en dit long sur la communication et ses interprétations!


Un moine zen vivait avec son frère borgne et idiot. Un jour, alors qu'il devait s'entretenir avec un théologien fameux, venu de loin pour le rencontrer, il se trouva dans l'obligation de s'absenter. Il dit alors à son frère :
"Reçois et traite bien cet érudit ! Surtout ne lui dit pas un mot et tout ira bien !"
Le moine quitta alors le monastère. Dès son retour, il alla promptement retrouver son visiteur
"Mon frère vous a-t-il bien reçu ?" s'enquit-il. Plein d'enthousiasme, le théologien s'exclama :
"Votre frère est absolument remarquable. C'est un grand théologien."
Le moine surpris bégaya :
"Comment ?... mon frère... un théologien ?...
- Nous avons eu une conversation passionnante, reprit l'érudit, uniquement en nous exprimant par geste. je lui ai montré un doigt, il a répliqué en m'en montrant deux. je lui ai alors répondu, comme c'est logique, en lui montrant trois doigts, et lui m'a stupéfait en arborant un poing fermé qui concluait le débat...
Avec un doigt, je professais l'unité de Bouddha. De deux doigts il a élargit mon point de vue en me rappelant que Bouddha était inséparable de sa doctrine. Enchanté par la réplique, avec trois doigts je lui signifiait : Bouddha et sa doctrine dans le monde. Il eut alors cette sublime réplique, en me montrant son poing : Bouddha, sa doctrine, le monde, tout cela fait un. La boucle était bouclée."
Quelque temps plus tard, le moine alla retrouver son borgne de frère :
"Raconte moi ce qui c'est passé avec le théologien !
-C'est très simple, dit le frère. Il m'a nargué en me montrant un doigt pour me faire remarquer que je n'avais qu'un oeil. Ne voulant pas céder à la provocation, je lui retournai qu'il avait la chance, lui, d'en avoir deux. Il s'obstina, sarcastique : "de toute façon, à nous deux cela fait trois yeux." Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. En lui montrant mon poing fermé, je le menaçais de l'étendre sur-le-champ, s'il ne cessait ses insinuations malveillantes.

19 mars 2012

Conte zen

Qui es-tu ?
 
Un jour, une jeune guerrier indien prit un œuf dans le nid d'un aigle, l'emmena dans une ferme et le mit à couver dans la basse-cour. Quand l'œuf vint à éclore, le petit aiglon sortit et grandit parmi les poussins, picorant sa nourriture comme ses frères. Un jour, il regarda le ciel et vit un superbe aigle qui planait près des nuages. Il sentit ses ailes frémir et dit à l'un des poulets: "comme j'aimerais en faire autant!" - "ne sois pas idiot, répondit le poulet, seul un aigle peut voler aussi haut". Honteux d'avoir désiré l'impossible, le petit aigle retourna gratter la poussière et ne remit plus jamais en cause la place qu'il croyait avoir reçue sur cette terre.
17 mars 2012

Il faut selon Lise Bourbeau

IL faut ....arrêtons de dire il faut
parce qu'en fait, traduisez: je m'exige de ....
et là ce n'est plus du tout pareil...
pourquoi ne pas dire : je choisis de....

pour en savoir plus allez:  ICI

 

12 mars 2012

Les insuurections singulières de Jeanne Beanmeur

Au seuil de la quarantaine, ouvrier au trajet atypique, décalé à l'usine comme parmi les siens, Antoine flotte dans sa peau et son identité, à la recherche d'une place dans le monde. Entre vertiges d'une rupture amoureuse et limites du militantisme syndical face à la mondialisation, il lui faudra se risquer au plus profond de lui-même pour découvrir une force nouvelle, reprendre les commandes de sa vie.
Parcours de lutte et de rébellion, plongée au coeur de l'héritage familial, aventure politique intime et chronique d'une rédemption amoureuse, Les Insurrections singulières est un roman des corps en mouvement, un voyage initiatique qui nous entraîne jusqu'au Brésil.
Dans une prose sobre et attentive, au plus près de ses personnages, Jeanne Benameur signe une ode à l'élan de vivre, une invitation à chercher sa liberté dans la communauté des hommes, à prendre son destin à bras-le-corps. Parce que les révolutions sont d'abord intérieures. Et parce que "on n'a pas l'éternité devant nous. Juste la vie".

Coup de coeur! une écriture qui me fait vibrer ! parce que dans un livre ce qui m'importe encore plus c'est l'écriture et là c'est un petit trèsor ! le sujet est d'actualité, les personnages attachants...bref à lire absolument !( tout cela reste bien sur très subjectif!)...j'avais déjà aimé "laver les ombres"...

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