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Bribes de mots
30 septembre 2011

Les terres saintes de Amanda Sthers

« Saviez-vous qu’en Israël on se servait des porcs pour pourchasser les terroristes ? D’abord parce qu’ils ont un flair hors du commun, ensuite parce que si un musulman touche un cochon, il se voit refuser les sept vierges au paradis. On y élève donc des cochons sur pilotis comme l’exige la loi afin qu’ils ne frôlent pas la terre sainte. Que rêver de mieux comme personnage qu’Harry Rosenmerck, juif ashkénaze, cardiologue parisien qui a tout quitté pour devenir éleveur de cochons en Israël ?
Et puis un rabbin est né pour le contredire : Moshe, qui ne supporte pas cette dérive et encore moins qu’Harry arrondisse ses fins de mois en vendant de la viande impure aux restaus branchés de Tel Aviv, ça les mène forcément vers des discussions politiques. Et qu’y a-t-il de plus critique qu’un juif pour parler de la politique intérieure d’Israël ? Vous connaissez ce dicton sans doute : quand il y a deux juifs dans une pièce, il y a trois avis.David, le fils d’Harry, auteur de théâtre à succès, homosexuel, lui écrit aussi mais son père ne lui répond jamais, incapable d’imaginer son fils dans les bras d’un homme.La fille d’Harry, Annabelle, quitte New York pour fuir un chagrin d’amour et va le retrouver ailleurs en chemin.Et enfin son ex-femme, mère de ses deux enfants, qui se découvre un cancer et revisite leur histoire d’amour et ses zones d’ombre comme si cela pouvait l’aider à affronter la vie et son issue.
C’est un roman sur les limites de chacun, sur ce qu’on ne se dit pas, ou trop tard. Sur les élans du coeur qui restent coincés dans la gorge. Sur les instants qui passent et qu’on n’a pas su saisir. Sur la petite histoire dans la grande. C’est un roman d’amour. »

Et c'est superbe!

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27 septembre 2011

Le premier été de Anne Percin

Deux soeurs, Angélique et Catherine. Deux soeurs différentes qui vont vider la maison de leurs grands-parents décédés. Angélique est mariée, mère de famille, Catherine est célibataire, libraire, solitaire. Elles retournent dans cette maison où elles passaient leurs vacances, enfants puis adolescentes. Cette maison remplie de souvenirs qu’il faut vider, classer, rincer, trier. Des souvenirs d’enfance qui surgissent et que Catherine va enfin assumer.

L'écrire est fine, par petite touches elle nous entraîne vers le secret, l'écriture est belle, l'histoire émouvante , j'ai aimé, plus qu'aimé....

26 septembre 2011

Les souvenirs de David Foenkinos

Le narrateur, apprenti romancier, prend conscience à l’occasion du décès de son grand-père de tout ce qu’il n’a pas su vivre avec lui. Il comprend que le seul moyen de garder l’amour vivant est de cultiver la mémoire des instants heureux. Dans le même temps, frappée par le deuil, sa grand-mère semble perdre la tête. Il assiste aux manœuvres des proches pour la placer en maison de retraite et vendre à son insu son appartement. Ce qu’il n’a pas su vivre avec son grand-père, il décide alors de le vivre avec elle. Il va la voir souvent, parvient à égayer sa solitude, à la faire rire de tout. Mais elle finit par apprendre que son appartement a été vendu, et fait une fugue… Le narrateur va partir à sa recherche, et la retrouver pour lui offrir ses derniers moments de bonheur. Le hasard lui fait en même temps rencontrer Louise, qu’il va aimer, et qui le quittera. Les souvenirs, nourris de joies, de douleurs et de mélancolie, lui offrent désormais la possibilité d’écrire son roman – et peut-être son avenir.

Superbe, à ne pas manquer, j'aime le mélange d'humour et de sérieux, le réalisme, le dérisoire...la vieillesse avec sa tristesse , avec la vie...qui continue...

23 septembre 2011

Sable rouge

Le sable rouge est comme une mer sans limite
Le sable noir est comme un infini désespoir
Le sable blanc est comme une éternité divine
Mais bonté divine, il suffit d’un grain de sable
Peu importe la couleur, pour enrailler à jamais
La machine infernale de la vie.

 incipit: Le sable rouge est comme une mer sans limite

17 septembre 2011

Choses nouées

Les doigts noueux d’avoir voulu
Tisser au fil des jours
Une vie sans faille

 

consigne: les choses nouées...

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10 septembre 2011

Routines

Sur le fil du rasoir
Improbable équilibre
Je me défends
De mes démons
Je combats
Pieds et poings liés
Mon destin de rien
Y aura-t-il toujours
Un frère pour me sauver
Je rebondis de piège
En pièges, prisonnier
De mes obsessions
Vous me direz qu’il
Faut secouer la vie
Autrement elle nous ronge
J’oscille entre l’envie et l’enfer
Je m’entête à n’y rien changer
et je me mens

 

Consigne: dans le texte: Il faut secouer la vie autrement elle nous ronge

4 septembre 2011

Le pianiste afghan de Chabname Zariâb

" Kaboul gémit sous les détonations.
Moi je gémis devant l'écran de notre télévision. J'ai six ans et je supplie Gédéon, le caneton. [...] Kaboul gémit sous les explosions. Maman nous cloue, ma soeur et moi, devant la télévision en haussant le son. " Mêlant imperceptiblement réalité et fiction, Chabname Zariâb nous raconte son enfance de Kaboul à la France, terre d'accueil pour la petite fille accompagnée de sa mère et de sa soeur aînée.
Mais Milad sera le plus fort : la petite fille devenue grande rentre à Kaboul pour y chercher son "amoureux". Qu'est donc devenu le valeureux chevalier aux doigts de pianiste qui s'est jeté sur elle pour la protéger de la bombe ?       

Un livre superbe, rempli d'émotions, bien écrit...à ne pas manquer 

3 septembre 2011

Libre expression

Mes lunettes….encore perdues…c’est quoi cette carte postale ?…
Je vois que du bleu….encore du moderne…des tâches…
Et derrière…c’est quoi cette écriture …des pattes de mouche
Illisible….mes lunettes…je les ai posées où ?
J’avais bien dit plus de SMS, je ne comprends rien aux
TVB A+ j’t kif….j’embrouille tous les boutons du téléphone
Qu’ils m’ont imposé…question sécurité qu’ils disent….
Ah …mes lunettes…enfin….voyons…..cette carte…
Que du bleu…et ces petits points blancs….
Je vais retourner chez le docteur depuis le temps…
Que je me dis que ma vue baisse….
Qu’est ce qu’ils disent les petits….
Ils écrivent minuscule….et ces ratures…..
Houla….et ces fautes…..on dit bien qu’à l’école
Ils apprennent plus rien…houla…c’est bien vrai…..
Allez ben gentils quand même .. .de penser à la mémé….


consigne: libre expression au regard de la photo de Toncrate

1 septembre 2011

Pensée

La conscience du temps qui s'écoule
doit nous inciter à tenter
chaque jour quelque chose
d'important

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