Cycles
Les choses de l'enfance ne meurent pas,
elles se répètent comme les saisons.
Eleanor farjeon
Les choses de l'enfance ne meurent pas,
elles se répètent comme les saisons.
Eleanor farjeon
Août 2005, delta du Mississippi : l'ouragan Katrina s'abat sur la Nouvelle-Orléans. Les digues cèdent au lac Ponchartrain et les quartiers modestes sont engloutis. La catastrophe touche de plein fouet la communauté noire. Tandis que ses voisins attendent les secours qui mettront des jours à arriver, l'institutrice Zola Jackson s'organise chez elle pour sa survie. L'eau continue de monter, inexorablement. Depuis le ciel, les hélicoptères des télévisions filment la mort en direct. Réfugiée dans le grenier avec sa chienne Lady, Zola n'a peut-être pas dit son dernier mot.
J'ai adoré! grande sensibilité, bien écrit, petit livre comme je les aime...
"Le monde est devenu plus rude. On ne peut plus comme avant contempler les fleurs des cerisiers ni philosopher avec des amis autour d'une coupe de vin. Désormais, quand on regarde les nuages, c'est à travers les barbelés. Quand on s'endort, c'est dans la promiscuité et les mauvaises odeurs. Plus rien n'est paisible. La poésie persiste en dépit des circonstances, l'humour et le détachement continuent à ordonner l'existence, mais la voix s'éraille. La voix ne cherche plus à faire preuve d'élégance. Celui qui parle veut surtout, avant d'être brisé, apporter son témoignage."
Ce livre est superbe, écrit à la façon des haïkus, 489 fois trois courtes phrases pour dire la violence, l'horreur, la prison, tracer des portraits... de manière extrêmement poétique, j'ai adoré ce style très spécial .
Souvenirs d’enfant
Quand j’ai eu 5 ans, je suis allée pour la première fois à l’école.
Deux jours plus tard j’ai déclaré à ma mère que si c’était
pour empiler des cubes je pouvais très bien le faire à la maison !
Quand j’ai eu 6 ans je suis retournée à l’école pour la deuxième fois
et je suis rentrée en douzième.
Quand j’avais 5 ans nous étions quatre plus une…cinq enfants,
nous dormions tous dans la même chambre, blottis dans le nid,
collés, et je n’avais pas peur de la nuit ni de la solitude.
Quand j’avais 5 ans je récitais la chèvre de monsieur Seguin,
Je n’avais ni son audace, ni sa frénésie de liberté
Quand j’avais 5 ans j’ai attrapé la rougeole, la varicelle
Et la coqueluche. J’avais besoin que l’on m’aime.
consigne :cinq ans
Chanson pour les enfants l'hiver
Dans la nuit de l'hiver
Galope un
grand homme blanc.
Galope un
grand homme blanc.
C'est un
bonhomme de neige
Avec une
pipe en bois
Un grand
bonhomme de neige
Poursuivi
par le froid.
Il arrive
au village
Il arrive
au village
Voyant de
la lumière, le voilà rassuré.
Dans une
petite maison, il entre sans frapper.
Dans une
petite maison, il entre sans frapper.
Et pour se
réchauffer
Et pour se
réchauffer
S'assoit
sur le poêle rouge
Et d'un
coup disparaît.
Ne
laissant que sa pipe
au milieu
d'une flaque d'eau
Ne
laissant que sa pipe
et puis
son vieux chapeau.
Que chacun raisonne en son âme et conscience,
qu'il se fasse une idée fondée sur ses propres lectures
et non d'après les racontars des autres.
d'Albert Einstein
Elle s’appelait marie
Fervente parpaillote
Fille de pasteur
Il ne lui restait que son
chat
Elle était la sœur de
François
L’ami fidèle de mes parents
Le parrain de ma sœur
Elle avait eu un chien
Genre berger à poil long
Qui la suivait partout
Dans sa vieille voiture
Il sentait trop mauvais
Elle ressemblait tellement
A son frère, tellement
masculine
Qu’à sa fenêtre un jour
J’ai cru le revoir lui, ressuscité
Elle était bourrue, brute de
forme
Avec un cœur gros comme ça
Elle avait travaillé dans le
social
Elle avait des idées carrées
Un sale caractère, c’était sa
force
Solitaire, unique en son
genre
Elle avait tout donné aux
diaconesses
Même le cimetière familial
à Gourguet
Dans lequel elle reposera
avec ses parents
Elle disait souvent: c’est pas gâteau
Elle était à bout de souffle
Elle vivait seule avec son
chat
La flamme a longtemps vacillé
Hier elle s’est éteinte
Je l’aimais bien
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Les moustiques zigzaguaient énervés
Les lucioles clignotaient bizarrement
Des fourmis envahissaient mes mains,
Mes pieds et grimpaient en rangs serrés
Un énorme cafard grignotait mes méninges
Attaquait mon moral, disloquait mon être
Une coccinelle est passée, bête à bon dieu
Avec elle je me suis envolée vers d’autres cieux.
consigne: placer dans le texte la phrase :
"les nuages couraient sur la lune enflammée"
1. Dans la vie, tout ce qui n'avance pas recule.
2. Apprenez des erreurs des autres, vous ne vivrez pas assez longtemps pour toutes les commettre vous-même.
3. Se tromper est humain, le reconnaître est surhumain.
4. Les seules personnes qui ne se trompent jamais sont celles qui ne font rien.
5. C'est en trébuchant qu'on apprend à marcher.
6. Celui qui ne s'est jamais trompé, n'a rien découvert.
7. L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ces erreurs.
8. Exiger la confiance avant de l'avoir gagnée, c'est vouloir se faire payer pour un travail que l'on n’a pas fait.
9. Sois lent à choisir tes ami(e)s et encore plus à t'en défaire.
10. Si tu n'as pas ce que tu aimes, aimes ce que tu as!
11. Si votre problème est une mauvaise mémoire, oubliez-le.
Si vous êtes ce que vous faites
alors ne faites pas ce que vous n'êtes pas
Boulevard de la croix rousse
Dix janvier deux mille dix
Troisième étage sur deux niveaux
Quatre générations
Pas un seul absent
Chacun a fait la route
Bravé la neige
Les TGV en retard
Les autoroutes blanches
Les angoisses
Pour le simple plaisir
De se retrouver
Ensemble
C’est tout
Merci !