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Bribes de mots
27 avril 2007

le fantôme de la bibliothèque

   

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Je suis bien sure que vous n’allez pas y croire à mon histoire, mais il faut quand même que je vous la raconte. L’an dernier, nous avons vidé la bibliothèque de mes parents…le meuble, pas de problèmes, c’était déjà prévu, c’était moi qui en héritais, mais les livres….Chacun a choisi, au feeling, des piles se sont constituées sur le bureau, Monsieur le fantôme de la bibliothèque semblait plutôt satisfait de ce partage, guidant secrètement les mains vers tel ou tel ouvrage, hésitant parfois, ne rechignant pas à envoyer quelques livres gênants vers la poubelle, se refusant à séparer certains auteurs, tout se passait pour le mieux… Mais personnellement, j’étais particulièrement attirée par une vingtaine de livres, de tailles très variables : énormes volumes, minuscules livrets, fragments de textes, aux couvertures de cuir fort abimées, miraculeusement très bien conservées, de carton brodé, certaines rafistolées avec du papier journal, une entourée de ruban….et à l’intérieur, invariablement le même texte ! je les voulais tous, les anges de la bibliothèque me les confiaient….alors Monsieur le fantôme a vivement réagi : concurrence déloyale, qui osait intervenir dans son domaine strictement privé, il se croyait maître des lieux…mais les anges étaient bien trop nombreux, bien trop puissants dans leur sagesse, et aujourd’hui, quand Monsieur le fantôme de la bibliothèque vient rendre visite à mes livres, il se pare de sa plus blanche tenue, il entonnerait presque un chant sacré, mes anges l’accueillent avec un petit sourire en coin….j’ai choisi de conserver les bibles de la famille, deux siècles de bibles , et il le sait bien, lui le fantôme que ces livres là sont particulièrement habités !

consigne: le fantôme de la bibliothèque

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22 avril 2007

Jeune fille d' Anne Wiazemsky

Résumé

A mesure que le bac se rapprochait de La Rochelle, j'oubliais maman et la semaine auprès d'elle : c'était déjà : du passé, cela ne comptait plus.
Une nouvelle existence m'attendait, dont j'ignorais tout, mais qui allait modifier profondément le cours de ma vie, je le savais, je le voulais. Autour de moi, des vacanciers insouciants parlaient plages, météo, sorties en mer. En les regardant, en écoutant leurs propos, j'avais maintenant l'impression d'appartenir à un autre monde. Dans mon sac, il y avait une carte de Robert Bresson datée du 10 juillet : "Je vous attends.
Je suis sûr que tout ira merveilleusement bien. A jeudi."

En 1965, Anne la narratrice, 18 ans, aidée par son amie actrice Florence, rencontre Robert Bresson. Le cinéaste la choisit. Durant le tournage, il tente de la séduire. Elle repousse ses avances, mais subit son emprise psychologique. Après une aventure avec un jeune de l'équipe, son caractère s'affirme. Elle tient tête à Bresson, renversant en sa faveur le rapport de séduction. Prix Lilas 2007.

J'ai beaucoup aimé ce livre, très  belle écriture, beaucoup de pudeur et d'émotions.

22 avril 2007

Je m'appelle Elisabeth d' Anne wiazemsky

Betty a 12 ans. Elle recueille et cache dans la cabane de son jardin, à l'insu de ses parents, un fou qui s'est échappé de l'hôpital psychiatrique dont son père est le directeur. Les échanges entre la petite fille et le malade se limitent à quelques gestes. Le fou finit par s'enfuir en emportant le ruban écossais tombé des cheveux de la petite fille, unique preuve de ce qui s'est passé entre eux. Quarante ans plus tard, Elisabeth éprouve le besoin de raconter, sans savoir à qui, l'histoire de sa rencontre avec celui qu'elle appelait alors 'son fou'.

J'en profites pour vous conseiller ce livre , que j'ai lu, il y a déjà quelques temps et que j'ai adoré!

22 avril 2007

Question de temps

Comment vous dire que le temps passe si vite

Quelle banalité !

Le temps cours, se faufile, s’élance

Ralentit, redémarre, accélère

Pas le temps, pas de temps

Tant pis, tant mieux

Je ne sais plus

Le temps file, défile

Me défie, s’envole, s’évapore

Passe le temps…..

18 avril 2007

les facteurs nocturnes

consigne: les facteurs nocturnes


La tournée des facteurs nocturnes, mais je rêve….même les chiens, engourdis de sommeil ont oublié d’aboyer, ils n’ont pas flairé la supercherie !

Les enivrés de la nuit courent en zigzag derrière la mobylette jaune et bleue, ils réclament à grand cris éructant un ordre de débauche.

La grand-mère insomniaque, drapée dans la tenture en velours râpé de son salon, jette un regard hagard  dans la rue et hallucine : un képi, une sacoche en bandoulière, mais ne serait ce pas le Jeannot de son enfance qui agite une missive ?

Un enfant hurle dans la nuit, cauchemar infernal, un homme masqué agrippé au volet de sa chambre infiltre des lettres empoisonnées sous son lit.

Minuit  l’heure du crime, le clocher de l’église sonne la fin de la tournée, une envolée de facteurs se disperse dans l’ombre, bonne nouvelle, vous pouvez dormir tranquilles, les facteurs nocturnes se sont évaporés !

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14 avril 2007

Rouge et jaune

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Il suffit parfois de simplement regarder une fleur pour se dire que le beau existe!

13 avril 2007

un soupçon de chocolat noir

consigne: un soupçon de chocolat noir

Métis..sage

Tu as cinq ans, tu es belle, petit princesse

Tu as cinq ans, des yeux débordant d’innocence

Ils n’ont pas vu l’horreur des massacres

Des yeux pétillants de malice.

Tu as cinq ans, une crinière de cheveux

Galopant dans le vent

Que ta mère apprivoise en rangées de tresses

Belle épreuve pour ton impatience.

Tu as cinq ans, tes éclats de rire

Redonnent vie à la mémoire

Des disparus, à la tristesse des rescapés

Tu as cinq ans, ma petite nièce

Et un soupçon de chocolat noir

Dans le sang….

13 avril 2007

pensée

Entre Ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis, Ce que vous avez envie d'entendre, Ce que vous entendez, Ce que vous comprenez... il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même.

12 avril 2007

promenade ardéchoise

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Paradoxe

IMG_3669AB     La nature s'amuse!

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9 avril 2007

Au nom de la mère

Au nom de la mère, court récit sur la nuit de Noël,  Il était long, le chemin de Nazareth à Bethléem. Erri De Luca le raconte en quelques stances. La visite de l'ange, le goût des mots qui vient à Marie, son calme («Me voici prête, argile avec une âme de fer, les pierres qu'on voulait me lancer se sont brisées»), l'enfant et sa mère enveloppés dans «une chaleur de bêtes», leur face-à-face de quelques heures, les paroles de Marie à son fils, auxquelles un vers de Joseph Brodsky fera écho, deux mille années plus tard: «Habitue-toi, fils, au désert». C'est le paradoxe d'Erri De Luca: chaque page de cet incroyant est une prière.

J'aime l'écriture de Erri De Luca, la douceur des mots, la poésie des instants, une fois de plus j'ai été séduite par ses mots.

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